— Article publié le 22 décembre 2016
Salut Internet ! Ici Josée, pour de nouvelles aventures. Aujourd’hui, c’est la journée de l’orgasme, mon jour préféré de l’année. Du coup, je me suis dit que j’allais te parler des miens, d’orgasmes.
Je suis comme ça, une femme qui aime se confier.
L’orgasme, mon meilleur pote
J’ai clairement l’impression d’être « hashtag blessed » par la nature. Là où beaucoup de personnes, notamment des femmes, ont du mal à atteindre l’orgasme que ce soit par elles-mêmes ou avec leur(s) partenaire(s), pour moi c’est aussi simple que de m’étirer un grand coup.
? J’aime ton style Madonna ?
J’exagère à peine.
Je jouis en quelques minutes chrono.
Bien sûr tous les orgasmes ne se valent pas. Il y a les petits, ceux qui passent comme des vaguelettes, et les grands, les tsunamis qui me laissent quasiment hors-service.
Mais n’empêche… je jouis vite.
Ça peut paraître paradoxal car je suis la même Josée qui vous avait raconté ma déception post-achat du Fairy. Ce « lance-roquettes à orgasmes » ne fonctionne pas du tout sur moi !
Mais c’est pas un souci, finalement, car si je n’ai jamais été très sex-toys, c’est peut-être tout simplement parce que je n’en ressens pas le besoin. Moi et mon corps, on se suffit, j’imagine.
Le chemin vers un orgasme facile
J’ai toujours joui très facilement par moi-même, et je me masturbe depuis que j’ai l’âge d’avoir des souvenirs. Mes fantasmes, ma sexualité ont évolué, pas ma capacité à jouir, bien installée depuis des années.
Cependant, je n’ai pas toujours atteint facilement l’orgasme avec mes partenaires.
Au début de ma vie sexuelle, je ne savais pas ce que j’aimais, ce qui me déplaisait. Je ne connaissais pas les boutons secrets qui me liquéfient en un quart de seconde.
Je n’ai pas toujours atteint facilement l’orgasme avec mes partenaires.
Du coup, quand j’ai commencé à fréquenter des garçons, toute la partie pénétration était une terre vierge. (Mdr) (vierge.)
Pendant des années, je n’ai pas forcément joui en couple, voire pas du tout au début. Le sexe ne me déplaisait pas, hein ! Simplement, je voyais l’orgasme comme un truc que j’atteignais seule. La pénétration m’apportait d’autres sensations.
Il a fallu que je sois plus à l’aise avec mon corps, que j’apprenne à me laisser aller. Car ça peut être intimidant de jouir à deux. C’est un vrai moment d’abandon, de confiance partagée.
J’ai aussi étudié plus attentivement mes fantasmes, compris ce qui me faisait décoller.
Je ne parle pas forcément de grandes séances de roleplay très codifiées ! Parfois, la différence entre une vaguelette et un tsunami, c’est un regard, un lobe d’oreille mordillé, un mot chuchoté.
J’ai aussi étudié plus attentivement mes fantasmes, compris ce qui me faisait décoller.
Ma relation longue durée avec un jeune homme touché par l’anorgasmie masculine m’a aussi aidée à découvrir des sensations. Le coït durait indéfiniment, et il y avait tout le temps d’explorer ce que je ressentais.
Je n’ai pas peur non plus d’« aider », parce qu’après tout, le but d’une relation sexuelle, c’est de donner et de prendre du plaisir ! Il n’y a rien de mal à se filer un petit coup de main pour atteindre l’orgasme pendant la pénétration par exemple.
C’était très bien illustré par Cy. dans son premier strip érotique !
Et si je tombe un jour sur un garçon qui le prend mal, disons que ça m’aidera à faire fissa le tri dans mes plans cul.
Les garçons VS une fille qui jouit vite
Quasiment tous les mecs avec lesquels j’ai couché, depuis que j’ai développé cette capacité à jouir en cinq minutes douche comprise, ont été surpris. Ils étaient plutôt habitués à l’inverse : des filles qui ont du mal à atteindre l’orgasme, voire qui n’y parviennent jamais.
Certains garçons ont cru que je simulais.
Alors qu’en fait, non, c’est juste que je suis… facile ! Facile à faire jouir et facile à contenter.
Au-delà de la surprise, la plupart sont fort contents, au final. Ça leur enlève une pression, celle de faire jouir avant de jouir eux-mêmes — car pour beaucoup, éjaculer marque la fin de leur désir.
Moi, c’est sûr que je vais jouir, souvent dès les préliminaires, donc je sens les garçons plus détendus. Le sexe devient plus ludique et je trouve ça chouette, car les pressions sexuelles font plus de mal que de bien, à mon sens.
Explorer sa sexualité quand on jouit vite
On pourrait se dire que quand l’orgasme est acquis, l’envie d’explorer sa sexualité disparaît. Que je n’aurai pas envie d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte alors qu’elle est déjà bien fraîche dans mon jardin.
Je suis pas sûre de cette métaphore j’espère que je vous ai pas perdu•es.
Mais le fait d’être quasi-sûre que je vais jouir ne m’empêche pas d’avoir des envies de nouveauté !
« Ta mère ne devait pas arriver que demain ? »
En explorant diverses facettes de ma sexualité — notamment le BDSM, car c’est ce qui me plaît — j’ai découvert des sensations inédites. Je me suis mise dans des états mentaux que je n’avais jamais imaginés.
Et puis à chaque nouveau garçon, c’est un nouveau rituel à découvrir. Personne ne fait l’amour de la même façon. Du coup, j’ai l’impression d’apprendre à chaque fois de nouvelles choses.
Au final, jouir très vite, ça n’a pas tant d’incidence sur ma sexualité. Je pense que c’est surtout d’être à l’aise avec moi-même, avec mes goûts et mon corps qui me permet d’avoir une vie sexuelle épanouie !
Allez, à toi de sortir du bois : toi aussi tu jouis plus vite que l’éclair ? Comment ça influe sur ta vie sexuelle ?