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Sexo

Confessions d’une fille qui jouit très vite

Jouir, c’est souvent vu comme un objectif difficile à atteindre quand on est une femme. Mais pour Josée, ça n’est pas un problème… car elle jouit plus vite que son ombre ! Lucky Luke n’a qu’à bien se tenir.
Ce 21 décembre, c’est la journée de l’orgasme ! À cette occasion, découvrez ou re-découvrez les meilleurs articles de madmoiZelle à ce sujet.

— Article publié le 22 décembre 2016

Salut Internet ! Ici Josée, pour de nouvelles aventures. Aujourd’hui, c’est la journée de l’orgasme, mon jour préféré de l’année. Du coup, je me suis dit que j’allais te parler des miens, d’orgasmes.

Je suis comme ça, une femme qui aime se confier.

L’orgasme, mon meilleur pote

J’ai clairement l’impression d’être « hashtag blessed » par la nature. Là où beaucoup de personnes, notamment des femmes, ont du mal à atteindre l’orgasme que ce soit par elles-mêmes ou avec leur(s) partenaire(s), pour moi c’est aussi simple que de m’étirer un grand coup.

J’aime ton style Madonna ?

J’exagère à peine.

Je jouis en quelques minutes chrono.

Avec les doigts, avec la langue, avec un pénis, avec ou sans pénétration, je jouis en quelques minutes chrono et il me faut peu de temps de récupération pour me remettre dans l’agréable bain du coït.

Bien sûr tous les orgasmes ne se valent pas. Il y a les petits, ceux qui passent comme des vaguelettes, et les grands, les tsunamis qui me laissent quasiment hors-service.

Mais n’empêche… je jouis vite.

Ça peut paraître paradoxal car je suis la même Josée qui vous avait raconté ma déception post-achat du Fairy. Ce « lance-roquettes à orgasmes » ne fonctionne pas du tout sur moi !

Mais c’est pas un souci, finalement, car si je n’ai jamais été très sex-toys, c’est peut-être tout simplement parce que je n’en ressens pas le besoin. Moi et mon corps, on se suffit, j’imagine.

Le chemin vers un orgasme facile

J’ai toujours joui très facilement par moi-même, et je me masturbe depuis que j’ai l’âge d’avoir des souvenirs. Mes fantasmes, ma sexualité ont évolué, pas ma capacité à jouir, bien installée depuis des années.

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Cependant, je n’ai pas toujours atteint facilement l’orgasme avec mes partenaires.

Au début de ma vie sexuelle, je ne savais pas ce que j’aimais, ce qui me déplaisait. Je ne connaissais pas les boutons secrets qui me liquéfient en un quart de seconde.

Je n’ai pas toujours atteint facilement l’orgasme avec mes partenaires.

Car quand je me masturbe, c’est toujours en surface — ça donne ce qu’on appelle un orgasme clitoridien. Je n’ai jamais ressenti de plaisir supplémentaire en allant, si je puis me permettre l’expression, au fond des choses.

Du coup, quand j’ai commencé à fréquenter des garçons, toute la partie pénétration était une terre vierge. (Mdr) (vierge.)

Pendant des années, je n’ai pas forcément joui en couple, voire pas du tout au début. Le sexe ne me déplaisait pas, hein ! Simplement, je voyais l’orgasme comme un truc que j’atteignais seule. La pénétration m’apportait d’autres sensations.

Il a fallu que je sois plus à l’aise avec mon corps, que j’apprenne à me laisser aller. Car ça peut être intimidant de jouir à deux. C’est un vrai moment d’abandon, de confiance partagée.

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J’ai aussi étudié plus attentivement mes fantasmes, compris ce qui me faisait décoller.

Je ne parle pas forcément de grandes séances de roleplay très codifiées ! Parfois, la différence entre une vaguelette et un tsunami, c’est un regard, un lobe d’oreille mordillé, un mot chuchoté.

J’ai aussi étudié plus attentivement mes fantasmes, compris ce qui me faisait décoller.

Je pense que ce qui m’a aidée à jouir facilement même à deux, c’est de mieux comprendre mon corps et ma sexualité. J’ai maintenant acquis une aisance sous les draps et une connaissance de mes goûts qui me permettent de m’abandonner en toute confiance.

Ma relation longue durée avec un jeune homme touché par l’anorgasmie masculine m’a aussi aidée à découvrir des sensations. Le coït durait indéfiniment, et il y avait tout le temps d’explorer ce que je ressentais.

Je n’ai pas peur non plus d’« aider », parce qu’après tout, le but d’une relation sexuelle, c’est de donner et de prendre du plaisir ! Il n’y a rien de mal à se filer un petit coup de main pour atteindre l’orgasme pendant la pénétration par exemple.

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C’était très bien illustré par Cy. dans son premier strip érotique !

Et si je tombe un jour sur un garçon qui le prend mal, disons que ça m’aidera à faire fissa le tri dans mes plans cul.

Les garçons VS une fille qui jouit vite

Quasiment tous les mecs avec lesquels j’ai couché, depuis que j’ai développé cette capacité à jouir en cinq minutes douche comprise, ont été surpris. Ils étaient plutôt habitués à l’inverse : des filles qui ont du mal à atteindre l’orgasme, voire qui n’y parviennent jamais.

Certains garçons ont cru que je simulais.

Certains ont carrément cru que je simulais, que j’en faisais trop pour leur faire plaisir, les rassurer ou encourager leur désir.

Alors qu’en fait, non, c’est juste que je suis… facile ! Facile à faire jouir et facile à contenter.

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Au-delà de la surprise, la plupart sont fort contents, au final. Ça leur enlève une pression, celle de faire jouir avant de jouir eux-mêmes — car pour beaucoup, éjaculer marque la fin de leur désir.

Moi, c’est sûr que je vais jouir, souvent dès les préliminaires, donc je sens les garçons plus détendus. Le sexe devient plus ludique et je trouve ça chouette, car les pressions sexuelles font plus de mal que de bien, à mon sens.

Explorer sa sexualité quand on jouit vite

On pourrait se dire que quand l’orgasme est acquis, l’envie d’explorer sa sexualité disparaît. Que je n’aurai pas envie d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte alors qu’elle est déjà bien fraîche dans mon jardin.

Je suis pas sûre de cette métaphore j’espère que je vous ai pas perdu•es.

Mais le fait d’être quasi-sûre que je vais jouir ne m’empêche pas d’avoir des envies de nouveauté !

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« Ta mère ne devait pas arriver que demain ? »

En explorant diverses facettes de ma sexualité — notamment le BDSM, car c’est ce qui me plaît — j’ai découvert des sensations inédites. Je me suis mise dans des états mentaux que je n’avais jamais imaginés.

Et puis à chaque nouveau garçon, c’est un nouveau rituel à découvrir. Personne ne fait l’amour de la même façon. Du coup, j’ai l’impression d’apprendre à chaque fois de nouvelles choses.

Au final, jouir très vite, ça n’a pas tant d’incidence sur ma sexualité. Je pense que c’est surtout d’être à l’aise avec moi-même, avec mes goûts et mon corps qui me permet d’avoir une vie sexuelle épanouie !

Allez, à toi de sortir du bois : toi aussi tu jouis plus vite que l’éclair ? Comment ça influe sur ta vie sexuelle ?

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Les Commentaires

11
Avatar de Mac Nutcracker
20 février 2018 à 12h02
Mac Nutcracker
Hey mais moi aussi, je découvre juste cet article! Alors oui, clairement, même combat: seule, je jouis généralement très vite-mais pas toujours. Seulement voilà, depuis les débuts de mes relations sexuelles (soit 14 ans environ-le temps hein, pas l'âge), on ne peut pas dire que j'ai souvent joui avec mon partenaire. Je pensais également que c'était un truc qui ne m'était accessible que seule. Je me caresse (à bas le mot "masturbation, il est trop moche pour un truc aussi chouette) depuis aussi loin que je m'en souvienne, d'abord sans avoir su que justement je me caressais et que je jouissais. Puis j'ai compris, et un nouveau monde s'est offert à moi dans toute sa splendeur uppyeyes:
J'ai d'abord eu un orgasme avec mon copain de l'époque "par accident". Imprévu, puissant, mais impossible à reproduire. Damned. De nombreux amants sont passés derrière, toujours pas de signe de jouissance à l'horizon. Attention hein, je prenais quand même beaucoup de plaisir! Puis un autre garçon est arrivé dans ma vie, et ce fut le premier à vraiment s'intéresser à MON plaisir. On peut dire qu'il a été assez efficace-on commençait à toucher quelque chose. Puis d'autres ont suivi, reprenant la valse des actes avec-plaisir-mais-sans-orgasme.
Et depuis quelques temps maintenant, je suis avec un garçon dont je suis très amoureuse et qui m'apprend des choses sur mon propre corps (oui en gras, parce que ça mérite d'être souligné). Avec lui je découvre un plaisir non pas systématique, mais en tout cas extatique. Je jouis comme jamais je n'ai joui, et pour une bonne raison: la plupart du temps, c'est LUI qui me fait jouir-et non pas moi. La pénétration n'est pas une fin en soi, et c'est à moi que revient ce choix. Il me propose. Je dispose. Bon bien souvent, on en arrive là-mais c'est parce que j'en ai envie, parce qu'on en a envie. On peut faire des galipettes où je jouis, et lui pas. Il arrive aussi parfois que ce soit l'inverse, que nous jouissions tous les deux-ou aucun de nous deux. Bref, je me suis grâce à lui libérée d'un truc soulevé dans cet article et dont je n'avais que vaguement conscience: l'orgasme de monsieur comme indicateur de la qualité et de la durée d'une partie de jambes en l'air (s'il ne jouit pas c'est qu'il n'a pas pris son pied: FAUX! Tout le monde peut prendre du plaisir sans aller jusqu'à l'orgasme. Enfin peut-être pas tout le monde, mais en tout cas c'est propre à chacun et ce n'est pas une question de genre.).
Je connais de mieux en mieux mon corps, je me départis au fur et à mesure de ce sentiment de honte dès que l'on aborde le plaisir solo. Je parle beaucoup, et de plus en plus, avec des femmes qui peu à peu s'ouvrent elles aussi. Et je peux vous dire qu'on a encore un long chemin à parcourir, parce que la plupart du temps ce que j'entends c'est "je m'ennuie mais", "j'aimerais mais", "je n'ose pas", "oh mais non, je ne peux pas lui dire ça!".
OK. Alors en ce qui me concerne, c'est vraiment la parole qui a commencé à faire la différence. Parlons de notre plaisir, de notre anatomie, à nous de comprendre comment prendre du plaisir-et à nous de découvrir de nouvelles façons d'y arriver. Seul, à deux, à plusieurs: qu'importe le contexte, tant que nous le choisissons (coucou la notion de consentement ).
Orgasmiquement vôtre.
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