Aujourd’hui parlons d’un sujet grave : la Star Academy, aujourd’hui plus que jamais, se meurt.
A genoux, elle implore tous ces ingrats d’arrêter de lui mettre des coups de couteaux dans le dos au nom de la célébrité sur d’autres chaînes. Pourquoi la Star Academy ne peut-elle pas fêter ses 10 ans dignement ? Précisément à cause de tous ceux qui se pensent plus importants qu’une filière Endemol.
En chef de file de cette injustice ignoble, citons la bienheureuse Nolwenn Leroy. Nolwenn, gamine forte d’avoir passé tous ses vendredis soirs de 2001 à constater l’ampleur du phénomène Star’Ac et la montée de la célébrité de Jenifer, chef de file de cette première promotion.
Cette célébrité à la sauvette dans un château de Dammarie-lès-Lys, Nolwenn en rêvait, comme des milliers de jeunes filles qui savent un minimum pousser de la voix dans la salle de bains.
Après avoir passé de nombreux castings infructueux, Nolwenn était enfin sélectionnée pour faire elle aussi partie de ce château où tout devient possible : chanter au beau milieu de la nuit des anciens succès de Véronique Sanson, faire des clips dans les escaliers avec trois bouts de chandelle et une corde, et se rouler des pelles en cachette dans la salle CSA (là où les téléspectateurs ne voient rien mais entendent tous les bruits de succion). Nolwenn a donc commencé son rêve de gloire et de paillettes en même temps que tous ses petits camarades de promo : sur un plateau TF1.
Depuis, Nolwenn a bien grandi
: comme les autres, elle a chanté de belles daubes, passées en boucle sur Chérie FM ou durant les réunions de l’Amicale des amateurs de galinette cendrée.
Comme les autres, elle s’est retrouvée face à elle-même un soir en se demandant si toute sa vie serait rythmée par la foire de Sedan et les compositions douteuses de Laurent Voulzy, le Pluto de la chanson française. A ses côtés, les riffs rock d’Emma Daumas qui elle, cherchait un coiffeur. Les envolées lyriques d’Armande Altaï qui cherchait la mort.
Après quelques années d’errance, Nolwenn a senti que le vent tournait : plus précisément, le vent du crachin des côtes bretonnes. Plus sexy que le chant corse, plus appétissant que le brocciu et la bière de châtaigne, Nolwenn a fait péter le caramel salé pour conquérir le monde. Bonne pioche pour Tipiak et toutes les crêperies de Navarre : c’est le pompon sur la bigoudène.
Et tout ça pour quoi, Nolwenn ? Pour que maintenant tu tournes le dos à la main qui t’a nourri ? Qui t’a fait signer un contrat juteux chez les presque-pas-vereux ?
Aujourd’hui, Nolwenn estime que ne pas faire la Star’Ac lui aurait apporté plus de notoriété, notamment en faisant une comédie musicale. Nolwenn, allez donc prendre vos clics et vos clacs avec ton pote Christophe Maé aka Christophe Martichon auquel on ne s’attache pas tant que ça, et crachez donc ailleurs.
Houcine, personne ne se souvient de toi mais désormais, face à tant de mauvaise foi : je te déclare gagnant de la Star Academy deuxième saison par abandon de l’autre challenger.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Ah, je suis totalement d'accord! Quand j'écoute l'originale, celle de Miossec, et ben, étant brestoise, ça me met la larme à l'oeil.
Mais pas la version de Nolwenn Leroy, non.
C'est drôle, avec cet album Bretonne on dirait qu'elle s'est revendiquée d'un coup bretonne. Elle s'est même proclamée marraine des agriculteurs des fraises de Plougastel, mouais...
Bref, cet album ne met pas du tout en valeur la Bretagne.
Après, je ne comprends pas comment cet album a finit disque d'or (c'est bien ça?).