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Culture

Zoom sur Marguerite Sauvage, ClemKle et Mlle Karensac, trois illustratrices au We Do BD 2015

Mlle Karensac, ClemKle et Marguerite Sauvage seront toutes les trois présentes au We Do BD 2015. C’est donc l’occasion d’en savoir plus sur le parcours et le travail de ces illustratrices très douées !

Les 10 et 11 octobre 2015, c’est le We Do BD (anciennement Festiblog), le festival de la BD numérique, à Paris ! L’édition de cette année, comme d’habitude, réunit plein d’artistes talentueux. Elle est marrainée par l’illustratrice Marguerite Sauvage. C’est donc tout naturellement que sur madmoiZelle, on a souhaité mettre l’accent sur elle, mais aussi sur d’autres dessinatrices femmes qui participent au festival !

Je te propose donc de découvrir, en mots et en images, l’univers de Mlle Karensac, ClemKle et bien sûr Marguerite Sauvage, trois illustratrices aux styles bien différents et aux travaux passionnants. Allez viens, on va buller…

Mlle Karensac, l’architecte rigolote

Commençons avec Mlle Karensac, invitée du We Do BD 2015, qui a aussi remporté le concours Révélation blog 2015 au Festival de la bande dessinée d’Angoulême ! Mlle Karensac, pourtant, n’est pas illustratrice de profession mais architecte. Elle ne s’appelle d’ailleurs pas vraiment Karensac, mais Camille Gautier, a 24 ans et habite à Bordeaux. Son pseudo, c’est une longue histoire, qu’elle raconte avec un humour tendre, comme le laisse deviner le ton de son blog :

« À l’époque où je dessinais des t-shirts pour les concours du site Mr Poulet, je voulais prendre mon vrai nom, mais j’ai déjà un milliard d’homonymes (au moins), dont une déjà illustratrice. Il fallait que je trouve un pseudo, et il y avait un paquet de bonbon Car-en-Sac sur ma table. Avec un « k » en plus, ça sonne un peu breton non ? Hum, et un peu kikou aussi. Le « Mlle », c’était histoire de dire que j’étais une fille. »

Mlle Karensac fait des dessins à la fois drôles et réfléchis, dans un style faussement naïf, qu’elle décrit de son côté comme « des bonhommes mous qui évoluent dans des perspectives toutes cassées ». Elle fait de la bande dessinée depuis très jeune (elle a retrouvé des planches datant de ses six ans), et a été initiée à ce support par ses parents qui en étaient gros consommateurs, des Tintin aux comics, en passant par les mangas. Déménager à Angoulême, ville du festival, a encore encouragé cette passion :

« Comme j’avais un bon problème de dyslexie, aujourd’hui léger, j’avais pas mal de mal à m’exprimer. Avec le dessin, au moins, on ne m’emmerdait pas, les gens étaient même impressionnés. C’est bête, mais c’est ce qui m’a permis d’avoir confiance en moi. »

Ses parents étaient cependant réticents à l’idée d’une carrière dans la bande dessinée. Alors elle s’est lancée dans des études d’architecture, qu’elle a terminé en juin dernier. Elle est architecte hmonp, un « bébé » dans la profession, comme elle le dit elle-même, et travaille toute la semaine dans une agence. Elle prévoit de travailler encore trois ans à temps plein dans cette branche pour bien assimiler le métier. Se lancer comme auteure de BD, Mlle Karensac aimerait beaucoup, mais elle a peur de l’inconnu, alors elle aimerait combiner ses deux activités.

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Ce qu’elle fait déjà actuellement : elle dessine le soir et le week-end, et pendant ses études, elle n’a jamais arrêté l’illustration. Ses parents sont désormais très fiers, et elle est choisie en première pour les parties de Pictionary…. auquel elle ne joue jamais, dit-elle :

« Pas mal de gens sont convaincus que je dessine bien les décors parce que je suis archi’. Et bien non, je suis hyper nulle, c’est d’une tristesse ! On va dire que l’école d’architecture m’a appris à m’organiser. »

C’est en voyant un tas de planches dessinées s’accumuler que son copain l’a incitée à ouvrir un blog pour les publier sur Internet. Le premier contact de Mlle Karensac avec les blogs BD a eu lieu en première, lorsqu’elle allait lire les notes de Boulet au CDI. Elle aurait aimé faire pareil mais les Skyblogs étaient devenus ringards, et elle ne trouvait pas support adéquat.

Aujourd’hui, elle apprécie l’interactivité avec les lecteurs et la liberté de ton, et voit son blog comme un lieu d’expérimentation :

« J’aime bien l’idée de me voir comme un savant fou proposant des lunettes de protection aux visiteurs de mon labo ! En fait ça va, je ne fais pas trop d’explosions, donc les lunettes, c’est pour la frime. J’aime bien me mettre des défis pour les couleurs : quatre ou cinq maximum par planche. Ça découle aussi de ma flemme à faire des belles couleurs… Je me mets aussi des deadlines, pour me booster à produire et ne pas rester à glander devant des séries ! »

Mlle Karensac a dans les tuyaux un projet surprise monté avec des potes, qu’elle présentera lors du We Do BD. Mais ce n’est pas tout :

« Je fais ma première longue BD, mais je rame, je ne sais pas trop par quoi commencer. J’aimerais aussi tester le turbomédia, ça a l’air fun. Mais comme je suis une quiche doublée d’un calzone en animation, ça risque d’être compliqué ! »

Ah oui, et elle voudrait faire rire les gens, aussi. Me concernant, c’est mission réussie.

  • Sa vision du blog BD

« Je crois que c’est grâce aux commentaires positifs que j’ai continué et que je n’ai pas lâché mon blog. C’est hyper motivant de voir qu’on a pu toucher des gens ! J’essaye de lire tous les commentaires et d’y répondre, c’est vraiment hyper important. […] Après, il y a des côté flippants : une de mes notes a explosé les scores de visibilité, elle a été reprise un peu partout, ça m’a fait un peu paniquer ! […]

J’ai vraiment super hâte de rencontrer les gens en vrai au We Do BD. Mais ça me stresse à mort, j’ai peur de les décevoir, j’en fais même des cauchemars, où je foire les dédicaces et où les autres auteurs se moquent de moi ! »

À lire aussi : L’avortement et la peur d’une grossesse non-désirée vus en BD par Mlle Karensac

ClemKle, la curieuse spécialiste du turbomédia

Autre invitée du We Do BD, ClemKle, dont le pseudo combine le prénom et le nom de famille, n’est pas non plus illustratrice de profession. À 25 ans, elle travaille dans le e-commerce, et tient un blog très cool sur lequel elle publie essentiellement des oeuvres de turbomédia, c’est-à-dire des bandes-dessinées qui bougent quand on clique dessus. Celles de ClemKle ont un style proche des comics américains, et un aspect très cinématographique.

Elle a ouvert son premier blog à 14 ans sur Skyrock (et préfère ne pas m’en dévoiler l’URL) afin de montrer ses dessins sur le web et de s’améliorer. C’est comme ça qu’elle a découvert les travaux de gens comme Boulet

ou Pénélope Bagieu. ClemKle dit dessiner depuis qu’elle sait tenir un crayon. Elle n’a jamais vraiment arrêté :

« J’ai toujours trouvé un peu de temps pour dessiner à côté de mes études. J’ai rejoint l’association des Dauphins de la BD à 15 ans, et grâce à eux, j’ai participé à des albums collectifs que j’ai pu dédicacer au Festival d’Angoulême ! J’ai aussi fait partie de l’organisation de deux éditions du Festival des Calanques et des Bulles. […]

De fil en aiguille, j’ai fréquenté plusieurs auteurs à Aix-en-Provence qui m’ont vraiment aidée à m’améliorer en BD. Et c’est là que je me suis rendue compte que ce n’était vraiment pas pour moi, et c’était terrible, parce que toute ma vie j’ai cru que j’étais faite pour ça. »

Au lycée, sa famille s’inquiétait de la voir songer à un avenir professionnel dans la bande-dessinée. Elle-même reconnaît que le métier est précaire. ClemKle a finalement fait une école de commerce. Son travail lui assure une stabilité financière, lui laisse cependant assez de temps pour dessiner sur son blog, et il arrive même que ces deux activités s’entrecroisent :

« Mes études m’ont servi pour trouver un travail, mais mes activités sur le Web avec mes blogs m’ont clairement permis de développer mes compétences à ce sujet (gestion et création de contenu, animation de communauté, réseaux sociaux, gestion de projet web, newsletter, etc.). »

ClemKle a eu une véritable révélation avec le turbomédia, lorsqu’elle a lu le manifeste sur la BD numérique de Balak, parrain du We Do BD 2015 et pointure dans ce domaine :

« C’était vraiment une narration adaptée aux supports numériques, en accord avec mes habitudes hyper connectée et affamée de nouvelles histoires à lire. […] J’étais débordante d’enthousiasme parce que j’étais persuadée que j’allais assister à une révolution de la BD. […]

Et il y a eu de chouettes projets, des initiatives géniales ! […] Mais ce n’était pas l’explosion que j’avais imaginée… Sûrement dû à l’aspect technique du turbomédia, oscillant à ses début entre Flash et Html5, se cherchant encore. »

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ClemKle a publié son premier turbomédia en avril 2015, non sans galères : quand elle a voulu se lancer, elle a trouvé très peu de tutoriels sur le Web. Ce type d’art est très jeune, peu pratiqué, et la dessinatrice me confie que l’aspect technique peut sérieusement rebuter les débutant•e•s. Le turbomédia est né du constat de l’adaptation assez médiocre des BD papier sur écran, me raconte-elle, et contrairement à ces dernières, c’est un pur produit du Web, adapté à ce support, et qui s’affaire à utiliser toutes les technologies pour innover et enrichir l’expérience de lecture.

Et parce qu’elle croit très fort aux possibilités de ce support, ClemKle fait partager sur son blog les coulisses de ses créations :

« Avec mon blog, je voulais montrer qu’on pouvait faire du turbomédia sans être développeur, animateur ou auteur de BD à la base […] Je débute encore, mais à chaque création j’apprends énormément, et je tiens à partager mes nouvelles connaissances avec mes lecteurs ! J’ai eu envie d’en faire pour donner envie aux autres, à mes talentueux amis, d’en faire mieux que moi ! […] Le turbomédia est une vaste terre d’opportunités à explorer. […] »

ClemKle dit et répète qu’elle débute. Son objectif pour l’avenir est donc de bien maîtriser les codes de la narration propres au turbomédia, qui sont encore à inventer, avant de se lancer dans des projets plus ambitieux. Pour l’instant, elle crée pour le plaisir, mais ne s’interdit pas de faire un jour du turbomédia pour une entreprise, pour quelqu’un d’autre… Affaire à suivre sérieusement.

  • Ses inspirations

« La série Witch de Alessandro Barbucci et Barbara Canepa, la série Peter Pan de Loisel, les premiers tomes de la série Sambre d’Yslaire, l’animation avec Chris Sanders et Glen Keane, les couleurs de l’illustratrice Loish .»

  • Sa vision du blog BD

« Comme je débute en turbomédia, les retours des lecteurs me sont indispensables pour savoir si l’expérience narrative leur plaît. Par exemple, la fin de mon dernier turbomédia sur Fight Club était un peu confuse pour certains. Grâce à leurs commentaires, j’ai pu la rectifier !

J’ai d’ailleurs remarqué que les lecteurs sont heureux de voir que je tiens compte de leur avis. J’ai aussi mis en place une newsletter sur mon blog pour échanger plus personnellement, et c’est vraiment très instructif ! J’espère bien rencontrer quelques lecteurs au festival. »

Marguerite Sauvage, la marraine du festival

Le nom de Marguerite Sauvage ne t’est probablement pas étranger, et son trait encore moins. Cette illustratrice française a énormément travaillé pour la publicité et la presse, et tu as certainement croisé ses dessins en épluchant les pages des magazines. Et pourtant, au premier coup d’oeil, son parcours ne semblait pas tracé tout droit vers l’illustration.

Certes, elle a eu quelques expériences dans des fanzines papiers d’adolescents entre 12 et 18 ans, ce qui fut « formateur mais pas du tout professionnel », commente-t-elle. Mais elle a surtout étudié le droit, les sciences de l’information et de la communication, avant d’achever sa formation par un DESS en édition électronique :

« En parallèle, j’étais passionnée d’illustration. Je faisais des piges et des interviews pour deux magazines spécialisés dans les arts graphiques, et j’avais décroché un petit boulot pour illustrer des cartes postales pour une société londonienne. »

Marguerite Sauvage a ainsi pu constituer son premier book. Elle a rencontré Dominique Bonan et Colonel Moutarde, qui l’ont encouragée à démarcher avec ses travaux. Et elle y est allée :

« Je n’ai pas réfléchi à un plan de carrière ou à ce qui restait sur mon compte à l’époque (et tant mieux, parce qu’il n’y avait pas grand-chose…) mais je me suis dit : « si tu n’essaie pas maintenant, tu le regretteras toute ta vie ». La mayonnaise a pris, avec beaucoup beaucoup de travail et de démarchage. »

Ses parents, eux, ne considéraient pas l’illustration comme un vrai métier, et elle me dit avoir mis presque trois ans avant d’évoquer le sujet avec son père :

« C’était un peu ma rébellion d’adolescence mais avec un léger décalage… »

En démarchant, l’illustratrice a rapidement trouvé un agent, mais se souvient que l’assistante de ce dernier n’aimait pas tellement son travail. Depuis, elle le sait, elle a beaucoup progressé :

« Mais sans avoir les bases d’une école, on tâtonne parfois dans le vide ou dans la mauvaise direction… »

Marguerite Sauvage me dit faire de son mieux pour avoir un style de dessin unique, qu’elle considère comme assez pop.

« Évidemment, on me colle souvent l’étiquette de style « féminin » parce que mon trait est qualifié d’élégant et mes personnages masculin d’efféminés (si je synthétise), ce qui a tendance à me rendre folle puisque je pense que ce qualificatif vient surtout du fait que je sois une femme. Un ami illustrateur, qui a un style dans la même veine que le mien, m’avait dit un jour que certains lui demandait si en fait il n’était pas une femme. »

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Elle est d’ailleurs l’une des 147 signataires de la Charte du Collectif des créatrices de BD contre le sexisme, à travers lequel les auteures se mobilisent pour faire bouger les choses. Et elle-même n’a rien contre les personnages au physique varié, bien au contraire, mais elle s’adapte à la commande :

« Dans les comics, je peux dessiner des gros, des noirs, des asiatiques, etc. La plupart des gens pensent que les comics montrent uniquement des héros body-buildés, mais c’est un monde vaste et riche. C’est comme dire que la BD franco-belge se résume à des héros avec des houppettes blondes et des pantalons de golf. En publicité, il y a généralement un lourd cahier des charges, et quelques frilosités qui font que je finis souvent par dessiner des femmes blondes souriantes. Dans la presse ou l’édition, tout dépend du type de presse ! »

Car oui, Marguerite Sauvage ne produit pas que des illustrations de femmes élégantes à la pointe de la mode ! Depuis 2014, elle s’est lancée dans les comics, et travaille notamment sur DC Bombshells, qui se focalise sur les héroïnes femmes de l’univers DC Comics. Et qui dit domaine différent dit aussi nouvelle méthode de travail :

« Pour l’illustration et la BD, la composition est très importante, mais pour le séquentiel (en bande-dessinée) le choix des plans et la narration sont plus importants que la « beauté » du dessin. Il faut parfois être très synthétique. »

Marguerite Sauvage a aussi fait du concept design et des scénarios pour l’animation, notamment sur le projet Monsieur Loutre. Beaucoup de ses amis travaillent dans le milieu, et elle rêvait depuis longtemps d’aller y promener ses crayons :

« Lorsque j’ai eu l’idée de ce personnage, j’ai monté un dossier avec le réalisateur, Ahmidou Lyazidi. Nous avons démarché les producteurs, dont La Station Animation, et c’est comme ça que la série a vu le jour, après avoir été achetée par France 3 et au bout d’un an et demi de production. »

Depuis le début de sa carrière, Marguerite Sauvage a vécu à Sydney, puis désormais à Montréal. Pas un choix de carrière, mais un rêve d’adolescente pour l’illustratrice, qui me raconte avoir toujours voulu s’installer à l’étranger, et ne regrette pas sa décision. Elle souhaite désormais approfondir sa connaissance de l’univers des comics, poursuivre ses voyages, mais aussi réaliser quelques projets personnels « dont elle parlera en temps voulu », dit-elle. Gardons donc les yeux ouverts sur son travail !

  • Sa vision du blog BD

« Le blog est une vitrine, un lieu d’expérimentation, et de fidélisation. Je pense qu’il y a dix ans, il y avait bien moins de blogs, moins de souplesse technologique aussi, et encore tout à expérimenter et inventer. C’est toujours le cas aujourd’hui pour ces deux derniers aspects, mais pour moi, on évolue plus vers de la narration numérique, dont le turbomédia est le meilleur exemple.

Mon lectorat est plutôt américain, et généralement je ne lis pas les commentaires sur les sites de previews. Sur les réseaux sociaux, ce sont plutôt des pairs ou des amis qui commentent, alors ils sont généralement gentils ou constructifs. Pour le We Do BD, on verra bien ! »


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

1
Avatar de LeReilly
30 septembre 2015 à 17h09
LeReilly
Marguerite Sauvage est incroyable, ses créas sublimes.
Encore encore encore.
0
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