Quand il avait 17 ans, Boulet aimait sortir dans la nuit pour admirer les étoiles avec son téléscope, Message in a Bottle dans les oreilles, et se perdre dans sa contemplation du ciel à s’en donner le vertige. Amoureux des sciences et grand rêveur, car les deux ne sont pas incompatibles, il est fasciné par ces astres, ces planètes, et toutes les merveilles de notre Univers.
Alors quand Georges Brassens chante :
« Mais se touchant le crâne, en criant « J’ai trouvé » La bande au professeur Nimbus est arrivée Qui s’est mise à frapper les cieux d’alignement, Chasser les Dieux du Firmament.
Aujourd’hui ça et là, les gens boivent encore, Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes. Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes. Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort. »
Il ne peut s’empêcher d’être agacé par ce subtil reproche envers les scientifiques. Et ni une ni deux, explique en une superbe bande dessinée animée que, non, la science n’a pas tué la poésie.
Il y en a, ils font Lucy in the sky with diamonds, eh ben là, c’est Boulet in the cosmos with Brassens. Avouez que ça pète.
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