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Revues de films

Les Poupées Russes

Le DVD des Poupées Russes sort le 15 décembre 2005. L’occasion de retrouver ce que Spry a pensé (et pense toujours) du film.

Voilà, on l’a notre film générationnel. Exit les American Pie, dehors les épisodes de Dawson (même si c’est une bonne série), on peut enfin sentir ce que donne la génération post-vingtenaire / pré-trentenaire.

En 2002, Cédric Klapisch dépose doucement son auberge dans les salles de cinéma. On connaissait le talent du réalisateur, il trouve le moyen de se surpasser. En même temps, il entraîne avec lui Romain Duris et Cécile de France dans le monde du populaire, et tous les étudiants français veulent faire Erasmus.

En 2003, le même Klapisch sort « Ni pour, ni contre (bien au contraire) ». Ce film aurait dû sortir avant l’Auberge Espagnole (et après « Peut-être », film avec Jean-Paul Belmondo et… Romain Duris), mais il en fut autrement. D’ailleurs, cette petite pause cinématographique est d’excellente qualité…

Puis un jour, on apprend que L’auberge Espagnole aura une suite… Devons nous être heureux ? D’un côté, on serait content de voir comment les choses ont évolué pour Xavier, le héros du premier film. Mais en France (et parfois ailleurs), on n’est pas réputés pour faire des suites bien ficelées.

Juin 2005 arrive… On a un peu peur de revoir la petite bande d’étudiants, on se croirait dans la chanson de Patrick Bruel « Place des grands hommes ». On a chaud, on a la gorge sèche, on espère être à la hauteur du projet (un comble, quand même). Et la bobine démarre… Y’a de la musique, du mouvement, des rires, des larmes, de belles phrases… Le bougre Klapisch a encore frappé !

Car le second épisode n’est ni meilleur ni moins bon que le précédent (bien au contraire), il est différent. Et encore, par différent, ce n’est pas l’opposition totale, c’est juste de l’évolution. Xavier change, le film change aussi… Y’a beaucoup de qualités, quelques défauts, mais ça fait du bien de voir des films comme ça…

A la limite, le sujet du film, on s’en fout. L’Auberge Espagnole et Les Poupées Russes, c’est comme des soirées où l’on retrouve des amis : Chacun mène sa petite vie de son côté, on a souvent des choses à leur reprocher, mais ça fait vraiment plaisir de les revoir, juste comme ça…

Bref, pour conclure, juste deux petites choses. La première, c’est qu’on a enfin un réalisateur en France qu’on pourra citer à nos enfants, et surtout, la bande originale des Poupées Russes doit absolument remplacer celles des Choristes que tes parents ont tenté de t’imposer l’année dernière.

Les Commentaires
6

Avatar de Mademoiselle-Upanova
1 février 2009 à 04h17
Mademoiselle-Upanova
HAN ROMAIN <3

et j'ai la flemme de dire tout le bien que j'en pense.
0
Voir les 6 commentaires

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