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Les 6 « trucs de vieux » qu’on gagne à faire jeune, selon une experte financière

Sur Instagram, Maéva, derrière le compte @monbudgetbento, dispense quotidiennement ses trucs et astuces pour gérer son budget sereinement. Pour Madmoizelle, elle revient sur six bonnes pratiques à appliquer le plus tôt possible.

L’éducation financière n’est pas innée pour tous•tes. Heureusement, sur Instagram, des expert•e•s comme Maéva, autrice du livre « Mon budget sur pilote automatique », aux commandes du compte @monbudgetbento, sont là pour nous faciliter la vie. Chaque jour, la spécialiste partage ses bons réflexes pour mieux appréhender ses finances à toutes les étapes de la vie et « gérer son budget avec un minimum d’effort ». Pour Madmoizelle, elle a énuméré six bonnes pratiques qui paraissent être « des trucs de vieux » mais qui sont en réalité particulièrement pertinentes quand on s’en occupe… tôt.

Contracter une assurance décès

On confond souvent l’assurance-vie et l’assurance décès en se disant qu’il faut choisir l’un ou l’autre. C’est faux, les deux ne s’excluent pas mutuellement, détaille l’experte. Ils n’ont juste rien à voir : « c’est comme si on disait « je prends pas d’assurance habitation, parce que j’ai un livret A ». D’un côté, c’est toi qui crées ton épargne, comme sur un livret, de l’autre, tu souscris un service pour couvrir un risque. Et si ce risque arrive, tu as un dédommagement de la part de la compagnie d’assurance. »

L’utilité n’est donc pas la même, abonde Maeva : « La différence, c’est que quand tu vas souscrire à une assurance décès pour toucher un capital de 50 000 euros en cas de mort accidentelle, et bien, même si tu décèdes la semaine d’après en n’ayant cotisé que 7 jours, ta famille touchera bien les 50 000 euros. Contrairement à l’assurance-vie : tant que tu n’as pas mis les 50 000 euros de ta poche (plus ou moins), tes proches n’en verront pas la couleur. Et ça peut prendre des années et des années de rassembler les fonds ».

L’assurance décès fonctionne donc comme une assurance habitation ou automobile : « si on a un accident une semaine après avoir souscrit un contrat, on est quand même couvert ». L’assurance décès se contracte auprès d’un assureur. On doit renseigner plusieurs informations pour y accéder, tels que l’âge ou les problèmes de santé potentiels, etc. Maeva invite à être vigilant•e sur le type de contrat choisi : « Il existe différents types d’assurance décès, certaines fonctionnent uniquement en cas de décès accidentel, et d’autres couvrent aussi les maladies. C’est comme pour toutes les assurances, il faut regarder ce qui est inclus et ce qui n’est pas inclus dans la garantie ».

Ensuite, l’experte conseille de prendre l’assurance jeune et de résilier tôt. « Les gens pensent aux assurances décès quand ils sont vieux parce qu’ils se disent qu’ils vont bientôt mourir. Or, le risque, ce n’est pas le fait de mourir, c’est de mettre sa famille dans une position délicate. Par exemple, si des jeunes enfants perdent un parent, ça va avoir des répercussions sur l’organisation financière du foyer. Le vrai risque, c’est de laisser sa famille avec un salaire en moins de manière soudaine. C’est pour ça qu’il vaut mieux le faire quand ses enfants sont jeunes et qu’ils ne peuvent pas subvenir à leur besoins par eux-mêmes ».

Par jeune, Maeva n’entend pas les 12-25 ans, mais bien jeune parent ou jeune actif. Toute personne susceptible d’avoir des enfants ou des parents vieillissants qui comptent sur leur aide financière. « Plus tard, quand on a soi-même 70 ans, 80 ans ou 90 ans, que nos enfants sont grands et qu’ils volent de leurs propres ailes, il n’y a plus vraiment besoin de garder cette assurance décès. Et surtout, si on a eu le temps de mettre de l’argent de côté, que l’on décède et qu’il y a besoin de payer des frais liés au décès, on a eu le temps d’épargner pour ceux qu’on laisse derrière ».

Attention, à la résiliation, on ne récupère pas d’argent, puisque ce n’est pas de l’épargne. « Il y a des assurances décès qui permettent de cotiser en même temps, mais elles sont beaucoup plus chères et je n’en vois pas vraiment l’intérêt », tranche l’experte.

À lire aussi : 7 astuces de vrais experts financiers pour ne plus être dans le rouge à la fin du mois (ou au début)

Faire son testament

Maeva est catégorique : il faut faire son testament jeune, puisqu’on ne peut jamais savoir quand on va mourir. « Donc, dès qu’on commence à avoir un peu de patrimoine, c’est important de dire comment on souhaite que notre patrimoine soit réparti. Bien sûr, dans le respect de la loi ! L’intérêt, c’est de consulter un notaire, pour vérifier qu’on a fait les choses comme il fallait et optimiser ce qu’il y avait à optimiser ».

Établir un mandat de protection future

Voici un document préventif relativement méconnu. « C’est pour le moment où on n’est plus en capacité de prendre des décisions par et pour nous-mêmes. Donc, parce qu’on est dans le coma, qu’on a eu un accident, qu’on n’a plus toutes ses capacités cognitives, ou qu’on commence à être sénile. » Ce document permet de « nommer une personne spécifique pour les décisions concernant notre patrimoine », poursuit Maeva. Pour que celui-ci soit effectif, la personne mandatée doit accepter le rôle. « Il y a un formulaire à télécharger sur le site du gouvernement, avec des questions auxquelles répondre. C’est également faisable avec un notaire si on le souhaite, mais le fichier est disponible et accessible en ligne donc ce n’est pas forcément nécessaire ».

Épargner et investir

Se dire « j’épargnerai quand j’aurai des responsabilités » est contreproductif, estime Maeva. « En règle générale, les responsabilités viennent avec des charges. Donc autant essayer d’épargner quand on est jeune et qu’on a moins de contraintes financières dans son budget. Ça permet aussi de bénéficier du temps, pour ses investissements. Parce qu’un des critères clés pour qu’un investissement devienne rentable, c’est souvent le temps ! »

Aller au marché

« Oui, c’est un truc de vieux, oui il faut se lever tôt, mais c’est un bon moyen de faire de vraies économies sur le prix de ses courses ! »

Acheter un bien immobilier dès que possible

Si on le peut, mieux vaut investir dans la pierre tôt, estime l’experte. « Quand on est jeune, seule, et qu’on en a la possibilité, je conseille d’acheter un petit studio ou un F2, dans ses moyens. On n’est moins exigeante parce qu’on n’a pas besoin de regarder les écoles alentour, ou les commerces de proximité, on est plus flexible. Ça permet d’acheter des biens qui sont moins chers et de commencer à capitaliser tout de suite en remboursant son crédit. Puis, ce bien-là peut servir d’apport le jour où l’on achète plus grand en famille. Ou on le met en investissement locatif et on achète autre chose avec les revenus générés ! »


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Les Commentaires

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Avatar de Liligreen
15 mai 2024 à 21h05
Liligreen
@LolitaFlor , les assurances accident de la vie couvrent les décès accidentel mais pas les décès par maladie.
Dans les entreprises de tailles moyennes à grandes, il y a souvent un contrat prévoyance collectif qui garantit un capital (ou une rente) à la famille en cas de déces du salarié. Vérifiez qu'il n'y a rien de ce côté avant de prendre un contrat qui fera doublon (ceci dit les capitaux versés se cumulent si vous avez plusieurs assurance décès).
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