Quelques jours après l’opération militaire de l’armée israélienne contre l’hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, situé au nord, une centaine de personnes ont été évacuées ce dimanche 19 novembre, dont 31 bébés prématurés.
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Ces 31 nouveaux-nés étaient encore dans le bâtiment quand les offensives militaires ont commencé. Ils ont été transportés dans une structure installée par les Émirats arabes unis à Rafah, dans le sud de Gaza. Ils vont y recevoir « des soins urgents dans l’unité de soins intensifs néonatals », a indiqué sur son compte X (ex-Twitter) le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Selon Mohammed Zaqout, directeur général des hôpitaux de la bande de Gaza, « ces bébés ont beaucoup souffert » et ont subi des « séquelles importantes », a-t-il expliqué à la presse. Il affirme que huit d’entre eux sont morts par manque de soins avant leur transfert, dont deux dimanche matin.
Une situation « désespérée » à l’hôpital al-Shifa
Depuis le début des opérations mercredi 15 novembre, le chef de l’OMS décrit l’hôpital comme étant une « zone de mort » où la situation est « désespérée » en raison du manque d’eau, d’électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical. Si l’hôpital avait été évacué le même jour d’une grande partie de ses résidents, à ce jour, 291 patients y sont encore, car incapables de se déplacer sans assistance médicale.
Une opération menée par l’armée israélienne car selon cette dernière, le bâtiment abriterait un repaire du Hamas, installé notamment dans un réseau de tunnels. Ainsi, l’armée, qui a pris le contrôle du complexe hospitalier dans la ville de Gaza, a indiqué avoir découvert un tunnel, utilisé selon elle par les combattants du mouvement islamiste.
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