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À cause des douleurs menstruelles, les femmes perdraient jusqu'à 36 jours de vie sociale par an // Source : Pexels
Santé

Congé menstruel : arrêt maladie, télétravail… tout savoir sur la proposition de loi examinée par le Sénat

Ce jeudi 15 février, la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret va défendre une proposition de loi déposée en avril 2023 pour instaurer un congé menstruel.

« On ne peut plus continuer à demander aux femmes de gérer seule, sans accompagnement ni prise de conscience, ce phénomène chronique. Il y a une réponse à apporter », a déclaré auprès de l’Agence France Presse la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret. Ce jeudi 15 février, elle va défendre au Sénat une proposition de loi en faveur de la mise en place d’un congé menstruel, et à l’inscrire dans le Code du Travail.

À lire aussi : Quelle est la meilleure culotte menstruelle ? Notre guide pour bien choisir

Deux jours d’arrêts par mois sans jour de carence

Ce texte, déposé en avril 2023, prévoit de mettre en place un système de télétravail pour les femmes souffrant de « dysménorrhée, dont l’endométriose ». Il souhaite également la création d’un arrêt de travail spécifique, d’une durée ne pouvant excéder deux jours par mois, soit 13 jours par an.

À lire aussi : Avec celles qui tentent le congé menstruel en France, et le démocratiseront peut-être un jour

Cet arrêt s’appliquerait sans jour de carence et pourrait être mobilisé par toute personne bénéficiant d’une « prescription d’arrêt de travail » délivrée par un médecin ou une sage-femme. Il serait remboursé à 100%.

Facteur d’inégalité

« Les douleurs ont un impact négatif sur la qualité de leur travail. Cela peut devenir un facteur d’inégalité avec des femmes qui peuvent être pénalisées au moment d’une promotion. Parce qu’on va se dire ‘pas elle, pas au top tout le temps », a fait remarquer Hélène Conway-Mouret à nos confrères du Parisien.

Si le texte est adopté, il permettrait aux femmes d’être « plus épanouies au travail, moins handicapées et donc moins pénalisées dans leurs évolutions professionnelles », estime la sénatrice auprès de l’AFP.

En réalité, le congé menstruel s’installe doucement en France, via des entreprises et administrations qui l’ont déjà mis en place sous certaines conditions, comme la municipalité de Saint-Ouen, ou encore plus récemment le département de Seine-Saint-Denis.

Selon un sondage Ifop, 66% des Françaises sont favorables à l’instauration d’un congé menstruel.


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Les Commentaires

3
Avatar de PetitePaille
16 février 2024 à 10h02
PetitePaille
Il y a pas une erreur dans l’article ? Ils disent pas plus de 2 jours par mois soit 13 jours par an mais 2 jours par mois ramenés à un an ça fait 24
1
Voir les 3 commentaires

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