Live now
Live now
Masquer
Source : Wikimedia Commons
Société

Accusés de violences sexuelles, Benoît Jacquot et Jacques Doillon placés en garde à vue

Mis en cause par plusieurs actrices, les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon sont visés par une enquête ouverte à Paris.

Lundi 1ᵉʳ juillet 2024, les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon, accusés de violences sexuelles par plusieurs actrices, ont été placés en garde à vue à la Brigade de protection des mineurs, selon une information de l’AFP. Une enquête avait été ouverte à Paris après une plainte de Judith Godrèche pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » contre Benoît Jacquot, et une autre pour viol à l’encontre de Jacques Doillon. Les deux hommes, qui nient les accusations dont ils font l’objet, sont arrivés aux alentours de 9 h 30 à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) à Paris.

Des confrontations avec les victimes présumées ?

Benoît Jacquot « va enfin pouvoir s’exprimer devant la justice », a réagi son avocate Me Julia Minkowski, fustigeant cette mise en garde à vue qu’elle juge « critiquable, car une audition libre aurait dû être décidée ». Même son de cloche du côté du conseil de Jacques Doillon, qui s’est exprimée par voie de communiqué. Son client aurait dû, selon elle, « être entendu dans le cadre d’une audition libre au vu de l’ancienneté des faits, de leur prescription acquise depuis plus de deux décennies, et de l’inéluctable classement sans suite qui clôturera cette enquête ». Les deux avocates ont dénoncé des « atteintes à la présomption d’innocence » de leurs clients.

Selon des sources proches du dossier, ces gardes à vue pourraient permettre des confrontations entre les réalisateurs et certaines de leurs victimes présumées, dont Judith Godrèche. Outre cette dernière, deux autres actrices ont porté plainte contre Benoît Jacquot. Julia Roy pour agression sexuelle et Isild le Besco, pour « viols sur mineure de plus de 15 ans » ainsi que « viols » pour des faits présumés qui auraient été commis entre 1998 et 2007.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Réagir sur le forum

Plus de contenus Société

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
basic fit minia
Sport

Revivez le talk Madmoizelle et Basic-Fit sur le sport et la santé mentale

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-20T170330.307
Daronne

Chronique d’une daronne : grosse frayeur, mon fils, un racketteur ? 

9
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

Source : Unsplash / Tim Mossholder
Santé

« On m’avait dit qu’il ne me restait que 2 ans à vivre » : contaminée par le VIH en 1984, Pascale est l’heureuse grand-mère d’un petit garçon

2
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-08-28T102135.129
Lifestyle

J’ai arrêté le véganisme à cause de la végéphobie

68

La société s'écrit au féminin