— Initialement publié le 24 août 2016
Les objectifs, c’est ce truc que t’aimerais atteindre, et qui en même temps te fait chier. Mais ça a aussi du bon, surtout quand ça t’aide à obtenir des choses que tu souhaites vraiment ou à être celle/celui que tu voudrais être.
Sauf que parfois le chemin qui mène à tes objectifs a l’air loooooooooong… trèèèès loooooooong… ça te dit qu’on le raccourcisse un peu ?
Fixer ses objectifs
Avant de te lancer bille en tête dans la bataille, commence par fixer avec précision tes objectifs. Dit comme ça, ça peut avoir l’air un peu concon, mais en fait pas tant que ça ! Il m’est arrivé plusieurs fois de me fixer des objectifs… non pas pour moi, mais pour les autres.
Spoiler Alert : même si c’est très louable de ta part de t’engager dans une voie pour faire plaisir à tes parents, ce n’est pas la meilleure manière d’arriver à tes fins, et surtout, tu pourrais le regretter par la suite.
N’hésite donc pas à te demander pourquoi tu souhaites atteindre ces objectifs-là précisément, et cible bien tes envies propres.
Tu peux rêver à de grandes choses, l’essentiel c’est d’y croire.
Une fois que c’est fait, il ne te reste plus qu’à faire une seule et unique chose : y croire. Tu peux rêver à de grandes choses et tout faire pour les mettre en pratique, mais l’essentiel, c’est d’y croire et de croire en toi. Nique les complexes et le syndrome de l’imposteur, go go go pour la confiance en toi !
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?
Le syndrome de l’imposteur, c’est cette capacité qu’a ton cerveau à te troller, en te faisant croire que tu ne vaux pas un clou et que tes talents n’existent pas vraiment, mais que si tu réussis, c’est uniquement grâce à la chance.
Pire, c’est le fait de se dire, voire d’avoir peur, que les autres découvrent un jour l’ignoble vérité : tu n’étais qu’une arnaque. Attention, grosse révélation en vue : c’est faux ! Et c’est bien souvent due à notre bonne amie l’éducation genrée… Voilà, bisous. Enfin non lis la suite de l’article quand même…
- Notre article sur le syndrome de l’imposteur
D’ailleurs, si j’en crois une source fiable (Mymy) tu as même le droit de rêver d’habiter sur la lune tel un colon (pas celui-là non) du 21e siècle. Rêver et voir les choses en grand, ce n’est pas que pour les autres…
S’organiser
Si tu as plusieurs grands objectifs, l’idéal c’est de ne pas te laisser submerger par l’ampleur de la tâche. Pour ce faire, tu as deux clés : diviser ton objectif principal en « mini-objectifs » qui sont juste des checkpoints sur la route de ta quête principale.
N’hésite pas à hiérarchiser tes objectifs et à faire une liste.
En règle générale, ça va te permettre de relativiser le schmilblick et de te rendre compte qu’une fois morcelé, il est plus facile à atteindre, mais aussi à te faire faire de vraies avancées, par petits bouts.
En guise de deuxième conseil, je t’encourage à hiérarchiser tes informations par ordre de priorité ou d’importance. Tu peux aussi faire une liste, ou plusieurs si tu adores ça et même si souvent ça va plus te permettre de procrastiner les orteils en l’air que de t’encourager à les remplir.
Globalement, écrire noir sur blanc les tâches à accomplir et les barrer au fur et à mesure est une bonne façon de voir le chemin parcouru et ce qu’il reste encore à accomplir. Et se voir progresser, c’est kiffant, entre nous.
Si tu as tendance à t’emmêler les crayons ou à manquer de rigueur, tu peux aussi pousser le vice jusqu’à créer un planning de tâches à effectuer sur une semaine, un mois ou un trimestre.
À lire aussi : « Clear », l’appli pour s’organiser qui m’a sauvée du chaos
Par contre, plus le calendrier sera long et plus tu auras l’impression d’avoir tout le temps du monde devant toi… un peu comme avec tes devoirs, tes révisions ou ton mémoire oui. Toi comme moi on sait ce que ça donne (trop) souvent…
Ne pas se laisser décourager
On est d’accord que certains objectifs sont plus faciles à atteindre que d’autres, et bien plus rapides. Donc si tu vois que tu affrontes des échecs sur les points les plus épineux, l’essentiel est de ne pas te laisser décourager !
Parfois, l’échec est aussi une façon de progresser et de te rapprocher de ce que tu souhaites. D’ailleurs, comme le disait Kyan Khojandi dans son interview :
« Le skateboard c’est super facile, il suffit de rater mille fois pour réussir. »
Si ton but est de devenir un crack en violon, c’est normal de passer par quelques phases de ratage pour y arriver. Du coup, autant ne pas avoir peur de se planter puisque c’est sûrement ce qui va te permettre d’y arriver au final, nan ?
L’essentiel c’est d’y aller pas à pas sans se décourager, tranquillou bilou quoi.
D’un autre côté, certaines personnes peuvent vouloir te décourager ou te détourner de l’objectif que tu t’es fixé•e. Parfois parce que ton bien-être leur tient à coeur, d’autres fois pour des raisons moins charitables.
Alors, je ne suis pas en train de te dire qu’il faut ignorer en bloc leur opinion, parce qu’elle peut tout à fait être valable si elle s’accompagne de bons arguments.
Le succès dépend aussi de la bienveillance de ton entourage.
Mais si l’argument principal en question est du genre « tu ne vas pas y arriver, tu perds ton temps, est-ce qu’il n’y a pas plus important à faire » et autres joyeusetés de ce genre, là on est majoritairement dans de l’argument bien pourri.
Et le succès dépend aussi de ton entourage. Si tu sais t’entourer de personnes bienveillantes qui vont t’encourager et te remonter le moral quand tu commenceras à perdre patience ou espoir, tu seras dans un état d’esprit bien plus susceptible de te faire réussir. Et ça peut être l’occasion de faire le ménage pour te couper d’une relation toxique qui t’affecte !
Se donner du temps et des moyens
Souvent, on a l’impression que poser des objectifs c’est un peu soulant. C’est contraignant, il faut s’y tenir même si on a pas envie, et ça demande des efforts. Sauf qu’en fait, pas forcément. Si ce sont des choses qui te tiennent à coeur c’est normal que tu aies envie de bien les faire, mais inutile de te mettre trop la pression.
Les objectifs c’est comme les fraises.
Et si tu changes d’avis en cours de route… bah c’est pas grave ! Les objectifs, c’est comme les fraises : si tu veux en manger, tant mieux pour toi, mais si finalement tu veux pas t’engloutir les 500 g, personne ne peut te juger.
D’ailleurs, ça peut être le bon moment pour te parler de ces personnes qui vont critiquer ta méthode pour arriver à tes fins, non pas pour te pourrir, mais parce qu’elles essaient de te faciliter la tâche, souvent en te proposant un point de vue externe et donc qui peut parfois remettre les choses en perspective et de permettre de trouver un nouvel angle d’attaque, notamment quand tu es coincé•e — un peu comme Josée dans son bondage tape.
Tu peux aussi, au fil du temps, te rendre compte que ton objectif n’est plus aussi pertinent qu’avant. Auquel cas, n’aies pas peur de le réajuster, un peu comme tu préciserais ton cap sur le bateau de tes envies (olalala, c’est beauuuuuuu).
Ce ne sera pas forcément le cas, tu pourrais aussi te rendre compte à l’inverse que ton objectif était très bien défini et ne mérite pas de changement, mais au fur et à mesure de tes évolutions, tes objectifs auront plus de chance d’évoluer avec toi que de rester inchangés.
Tes objectifs sont susceptibles d’évoluer avec toi au fil du temps.
Enfin, des imprévus peuvent nonchalamment tenter de venir perturber ton programme.
Dans ces cas là, pas de panique si tu ne respectes pas ton planning à la lettre, essaie juste de le décaler en conséquence sans te prendre trop la tête, et fais attention à ce que la tâche en cours ne soit pas repoussée indéfiniment, le temporaire pouvant vite devenir définitif…
Du coup, les objectifs ce n’est pas forcément déplaisant, et ça peut même être carrément chouette et feel-good, ou empouvoirant, en fonction de la façon dont tu t’y attaques et de ton état d’esprit.
Dans tous les cas, sens-toi libre d’y revenir, de les changer, même au dernier moment, sans culpabiliser, et puis, bah… profite, tiens !
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