Comment végétaliser mon balcon ? Les bons réflexes avant de se lancer

Le printemps est bien implanté, et votre balconnet ou rebord de fenêtre est bercé des chauds rayons du soleil ? Voici venue l’heure de sortir les semis. Si vous avez loupé l’étape de la levée, rien n’est perdu. Dans son livre « Ça pousse presque tout seul sur mon balcon ! » (Ed. Larousse), Patrick Vernuccio, derrière le compte Instagram @thefrenchiegardener, vous donne toutes les clés pour végétaliser vos espaces, quels qu’ils soient. La preuve avec ces quatre astuces, tirées de cette bible du jardinage urbain, pour vous aider à bien analyser l’espace dont vous disposez et choisir en toute connaissance de cause les plantes à cultiver chez vous.

Vérifier la solidité du balcon

Avant toute chose, assurez-vous que votre balcon ne risque pas de s’écrouler sous le poids des pots, de l’eau et du terreau. Surtout si vous vivez dans un immeuble ancien !

Mesurer l’orientation et le taux d’ensoleillement du balcon

Premier élément à bien avoir en tête : l’orientation du balcon, et donc la manière dont le soleil l’atteint. Pour cela, The Frenchie Gardener, conseille d’utiliser une application boussole afin de déterminer le taux d’ensoleillement dont les plantes bénéficieront. Si le balcon n’est pas orienté sud-est (optimal pour les plantes gourmandes en lumière), pas de panique, abonde le spécialiste. Quantité d’espèces potagères n’ont pas besoin d’autant de soleil. Si un arbre pousse face à votre balcon, « pensez au feuillage en été et à l’ombre qu’il projettera sur votre potager. C’est important pour choisir les espèces que vous cultiverez » rajoute Patrick Vernuccio.

Utiliser l’espace vertical

L’espace dont vous disposez ne se limite pas à la surface au sol de votre balcon. The Frenchie Gardener rappelle qu’il faut aussi étudier les solutions verticales qui s’offrent à vous, « les murs, les rambardes, peut-être une palissade de séparation avec le balcon de votre voisin ».

Prendre en compte l’exposition au vent

Le vent est à la fois un cadeau du ciel quand il s’agit de polliniser les plantes, et une menace lorsqu’il souffle trop fort au point d’achever vos plantations fragiles. « Essayez de déterminer si votre balcon est exposé aux courants d’air et si le vent peut y être violent. Si oui, prenez les mesures qui s’imposent dès le départ pour préserver vos plantes : attachez-les à des treillis ou à des tuteurs en bambou, ou protégez-les avec des filets brise-vent », insiste Patrick Vernuccio.

Examiner les accès à l’eau

Dernier élément essentiel : l’accès à l’eau. Votre balcon dispose-t-il d’un robinet ? Autrement, avez-vous un robinet à proximité sur lequel brancher un tuyau d’arrosage ou faut-il prévoir un arrosoir ? Autant de questions qui vous permettront de choisir quelles plantes faire pousser, des plus gourmandes en eau aux plus autonomes. Ou de réfléchir à un dispositif d’irrigation qui vous convient peut-être avec un système de récupération des eaux de pluie, qui sait ?

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