Quand on parle d’apocalypse, l’image qui revient est souvent la même : des zombies. Avec toutes les séries, comics et autres films sur le sujet, nous sommes beaucoup à nous dire que dans un cas d’infection, on a vu assez d’exemples pour savoir gérer un minimum (d’ailleurs c’est une fierté personnelle pour certains).
Et si, un jour, Internet était complètement mort, inaccessible pour tout le monde ?
Mais sans avoir à en passer par ce genre de cataclysme crado, un autre cas de figure tout aussi flippant est venu à l’esprit d’un Redditor : et si un jour, Internet était down ? Complètement mort, inaccessible, pour tout le monde. Plus moyen d’envoyer un mail, d’utiliser 70% de ton portable, plus de Facebook, de Twitter, plus de Skype, plus de madmoiZelle… Je te laisse une ou deux minutes pour forcer ton esprit à imaginer tout ça. Moi j’ai encore du mal.
À en juger par les réponses des Redditors, eux aussi galèrent sévère à effacer Internet de leur esprit :
Je Googlerais des trucs à faire deho… MERDE !
Je débrancherais et rebrancherais probablement ma box.
Le déni, cette réaction tout à fait normale quand on vous enlève votre principale source de, euh… Tout. Je pense que je resterais coite un moment devant ma box aussi, avant d’essayer de demander sur Twitter si c’est vraiment mort chez tout le monde. Ah mais non, je peux pas ! Bon, une fois la mort d’Internet confirmée, je m’attellerais probablement à le réparer, comme cette jeune personne motivée :
– J’aiderais à le réparer. On a besoin de ce foutu truc maintenant. – Un homme d’action. Qu’est-ce que tu fais ici ? – J’actionne. – AVEC DE L’ACTION !
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C’est sûr qu’offrir ses services quand tout ce qu’on peut faire pour sauver Internet, c’est la danse de la pluie, c’est un poil frustrant. Après, il y a ceux qui ont le deuil facile et qui verraient dans cette tragédie une occasion en or pour se faire un max de blé :
Je lancerais une entreprise qui propose cartes routières, agents de voyage et encyclopédies.
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Une idée lumineuse. Malheureusement, tout le monde n’a pas le réflexe de penser que sans Internet, on aurait plus de temps pour explorer le monde. En fait, on aurait probablement le bête réflexe d’attendre, parce qu’on est un peu trop habitués aux réseaux.
– La dernière fois que je n’avais plus Internet, j’ai découvert combien je pouvais faire tenir de crayons dans ma barbe. 21 crayons. – Et maintenant j’ai une idée d’activité marrante pour le barbu sur mon canapé, quand les gamins iront se coucher… – Est-ce que tu as invité ce barbu chez toi ou est-ce qu’il est juste posé là ? – Il traîne juste ici. Un peu comme les crayons dans sa barbe.
On peut très bien procrastiner sans Internet !
La nervosité et l’ennui nous font faire des choses absurdes, et on peut très bien procrastiner sans Internet. Mais j’ai bien peur que nos réflexes ne soient plus morts que ce que l’on pensait. Après tout, peu de gens ont récemment passé plus d’une journée sans aucun accès au net, peu importe le support : est-ce qu’on trouverait quoi faire nous-mêmes ? Est-ce que ce serait une libération, un fardeau, une catastrophe ? Personnellement, je me dis que je ferais peut-être comme le monsieur :
Eh bien compte tenu du fait que mon travail est basé quasi-entièrement sur Internet, je rentrerais chez moi.
Et toi, si demain Internet disparaissait, qu’est-ce que tu ferais ?
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