En partenariat avec le Nikon Film Festival (notre Manifeste)
Mise à jour du 1er février 2017 —
Ce court-métrage figure parmi les finalistes pour le Prix du Jury du Nikon Film Festival 2017 ! Tu peux retrouver la liste des finalistes du Nikon ici.
Article initialement publié le 1e décembre 2016 —
C’est une histoire de regards échangés, de sourires, de discussions et de moments qui deviennent de plus en plus nombreux. Bref, c’est une histoire d’amour qui nous est contée dans Je suis une rencontre invisible.
Un film sur une histoire d’amour entre deux femmes
Une histoire d’amour comme il y en a partout, unique pour les deux protagonistes, mais terriblement banale pour les autres.
Simplement, leur relation n’est pas banale pour tout le monde, car certaines personnes se permettent de commenter et de juger l’histoire d’amour qui se déroule sous nos yeux, uniquement parce qu’elle réunit deux femmes.
Dans ce court-métrage, en lice pour le Nikon Film Festival, le point de vue adopté est celui des deux jeunes femmes qui, tour à tour, nous font sourire à l’apparition des premiers signes d’amour, nous émeuvent dans la poursuite de leur histoire…
Puis nous font compatir, lorsque délicatement, la voix off vient rappeler que les deux jeunes femmes ne peuvent parfois pas se tenir par la main dans la rue, évitent de se toucher, prennent peur devant les informations concernant la Manif pour tous.
Je suis une rencontre invisible, un film sur l’homophobie
Comme elles, on ne comprend pas pourquoi cette désapprobation et cette agressivité sont dirigées vers elles, qui n’ont rien fait, ni rien demandé à personne.
Cette haine gratuite a un nom : l’homophobie. Et elle peut blesser, voire pire.
Mr. Q avait abordé la question dans son article Votre homophobie me rend malade, en montrant que cette dernière peut aussi s’exprimer à travers de petites choses, et qu’elle n’en est pas moins grave pour autant.
Espérons que ce beau court-métrage puisse sensibiliser des personnes et leur montrer le chemin qu’il reste à parcourir pour l’égalité (et la bienveillance).
À lire aussi : Comment l’homophobie m’a empêchée d’embrasser la fille qui me plaît
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