Si le nom d’Alex Garland ne vous dit rien, vous avez toutefois sans doute déjà vu son premier long-métrage, véritable carton de par le monde : Ex-Machina. Ou bien encore sa dernière merveille d’étrangeté en date : Annihilation.
Que vous ayez vu l’un, l’autre ou les deux, Alex Garland vous a forcément ouvert une nouvelle porte cinématographique. Car ses films ne ressemblent à aucun autre.
Men, le projet le plus flippant qu’il ait jamais réalisé, sortira le 8 juin, et il nous fout déjà une trouille phénoménale.
Men, l’enfer dans les bois
Le pitch de Men est pour le moins simple, mais vous le savez, le diable se cache dans les détails. Ainsi, nul doute que Men saura, grâce à quelques détours, remanier ce sujet classique d’une manière brutale et singulière, comme son créateur en a l’habitude.
Après une tragédie personnelle, Harper (incarnée par l’excellente Jesse Buckley) se retire seule dans la belle campagne anglaise, espérant trouver un endroit pour se rétablir moralement. Mais quelqu’un ou quelque chose dans les bois environnants semble la traquer. Ou devient-elle simplement paranoïaque ?
Ce qui n’est au départ qu’une crainte latente devient un cauchemar total, alors que Harper est hantée par ses souvenirs et ses peurs les plus sombres.
Les âmes contrariées qui se refont une santé à la campagne et tombent sur le grand méchant loup, ça n’a rien de nouveau, et pourtant, si vous vous laissez aller à visionner cette bande-annonce, vous découvrirez les images d’un film qui s’annonce d’ores et déjà singulier, à l’image de ce genre si précieux qu’est l’elevated horror, comprenant par exemple les filmographies de Ari Aster, Jordan Peele, ou encore Robert Eggers.
De quoi nous donner hâte de découvrir le déjà palpitant Men, le 8 juin au cinéma.
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Crédit photo à la Une : Men, via Allociné
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