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Culture

« Wynonna Earp » vous fait plonger dans un Far West fantastique

Wynonna Earp s’achève après une première saison qui n’a fait que s’améliorer. De l’action, de l’humour, et une héroïne qui n’a pas peur de se salir les bottes sont au bilan.

Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ? Perso, je vais mater Netflix, rattraper des films et des séries en retard (et bosser accessoirement, mais bon).

En même temps, je vais en sélectionner quelques unes pour les partager avec vous. Et après, BrainDead, je viens vous parler de la première saison de Wynonna Earp qui vient de s’achever ! Si le premier épisode m’avait moyennement convaincue malgré un Stetson plutôt bien porté, la suite ne fait que gagner en cohérence et en intérêt.

J’ai un gros faible pour les séries de science-fiction canadiennes (et les Canadien•es en général), de Killjoys à Lost Girl, en passant par Dark Matter, et dans une certaine mesure Orphan Black même si elle n’est pas diffusée sur SyFy Canada. On y trouve souvent des héroïnes badass et des effets spéciaux sans gros budget.

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Une malédiction sur fond de Far West dans Wynonna Earp

Une malédiction datant de l’époque de Wyatt pèse sur la famille Earp, dont tou•tes les membres sont voué•es à combattre les revenants de Purgatory dès que sonnent leurs 27 printemps

Wynonna Earp (Melanie Scrofano), descendante du grand Wyatt Earp, le (véritable) légendaire US Marshal, est comme son grand-père, une sorte de justicière. Sauf que ça ne tient pas vraiment de sa propre volonté et qu’elle a un passé de criminel avec des larcins par ci et par là…

En effet, une malédiction datant de l’époque de Wyatt pèse sur la famille Earp, dont tou•tes les membres sont voué•es à combattre les revenants de Purgatory dès que sonnent leurs 27 printemps.

Wynonna revient à Purgatory pour l’enterrement de son oncle, tué (on nous l’explique très tôt) par un démon. Et c’est le moment de refaire connaissance avec les gens qu’elle aurait préféré oublier de cette ville, les poivrots du bar, et les vautours qui occupent des postes clés.

Purgatory, c’est la petite ville paumée où tous les criminels tués par Wyatt ont repris vie, jusqu’à ce qu’ils soient envoyés en enfer pour de bon par Peacemaker, le Colt .45 de l’homme de loi. Cet artefact se transmet de génération en génération et se trouve entre les mains de Wynonna, la cadette de la dernière lignée des Earp.

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Sachant que sa sœur aînée Willa est décédée depuis des années, et que la benjamine Waverly (Dominique Provost-Chalkley) est encore trop naïve pour buter des revenants (en plus, elle n’était pas vraiment au courant de la malédiction), Wynonna se charge d’être l’héritière. Même si au fond, c’est plutôt You know nothing Wynonna que Waverly, car la petite n’est pas si innocente que ça…

Wynonna Earp, une héroïne qui n’est pas là pour se faire des amis

Telle une Buffy Summers, une Bo Dennis ou même une Jessica Jones, Wynonna n’a pas froid aux yeux et refuse le destin qui s’offre à elle.

Wynonna Earp s’inscrit dans cette veine de série fantastique avec des héroïnes badass qui s’en foutent pas mal de la morale (elles savent bien qu’elles ne font pas de mal) mais qui cherchent quand même à sauver l’humanité. Telle une Buffy Summers (Buffy), une Bo Dennis (Lost Girl) ou même une Jessica Jones, Wynonna n’a pas froid aux yeux et refuse le destin qui s’offre à elle.

Et ça tombe bien, car la créatrice de la série Emily Andras, a précédemment œuvré sur Lost Girl et Killjoys, donc elle s’y connait en surnaturel, et en relations un peu racoleuses.

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Irrévérencieuse à souhait, Wynonna cache un côté protecteur, surtout envers sa sœur Waverly, qui fait qu’on ne peut que la soutenir dans son éradication des revenants. Elle s’empare de Peacemaker et va partir à la chasse. Très rapidement, elle apprend que le gouvernement connait le problème de Purgatory et va donc apporter son aide à une cellule spéciale appelée la Black Badge Division.

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Adaptée d’une série de comics de Beau Smith, le genre se ressent quand même avec des gros plans de tête, des plans en contre-plongée, et cet aspect « j’ai pas l’time pour vos conneries, je suis là pour taper sur des types » fonctionne très bien. En plus, Wynonna et Waverly sont vraiment très drôles et attachantes. Enfin, surtout Wave !

Un méchant par épisode pour mieux construire le fil rouge de Wynonna Earp

Le chef des revenants se résume à un type appelé Bobo (Michael Eklund), on sait pas trop ce qu’il a fait durant sa vie, mais il n’était pas très sympa. Son but est de sortir de Purgatory car en fait, à cause de la malédiction les revenants sont cantonnés à la ville. Dieu merci, me direz-vous, sinon le monde déraillerait vite.

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Dans chaque épisode de 42 minutes, un criminel du passé devient le méchant du moment qui vient apporter une information à la bande afin qu’ils éliminent Bobo.

La dynamique méchants/gentils flirte très souvent avec le statut de relation compliquée comme dans toute bonne intrigue sans de trop grosses ficelles.

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Wynonna Earp se regarde vraiment avec plaisir, même si c’est qu’avec un œil ouvert puisqu’en été, on a tendance à encore plus que d’habitude binge-watcher et rattraper les saisons d’un coup. Elle entre dans cette vague d’adaptation de comics, pour le plus grand plaisir des amateurs du genre.

Même si on reste dans l’ignorance pour savoir s’il y aura une saison 2, je pense que le doute n’est pas permis, je veux en savoir plus sur la famille Earp !


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

3
Avatar de Aryksa
29 juin 2016 à 14h06
Aryksa
La série me fait bien envie (bon il m'a suffit de lire "héroïne badass" et "western/sf" mais c'est vrai que les avis sont assez mitigés ._.
Bon, de toute façon je l'ai mise dans ma liste de série à regarder, on verra bien plus tard
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