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Société

Une plainte contre Bastien Vivès a été déposée par une association de protection de l’enfance

L’exposition a été déprogrammée, mais une association de protection de l’enfance veut que la justice se penche sur le cas de Bastien Vivès et de plusieurs de ses livres.

Le Vivès Gate aurait pu se terminer avec la déprogrammation de son exposition carte blanche, prévue à la prochaine édition du Festival International de bande dessinée d’Angoulême en janvier 2023. Mais, le débat est loin d’être éteint et c’est désormais la justice qui pourrait bien avoir son mot à dire sur les livres de Bastien Vivès.

Une plainte pour diffusion d’images pédopornographiques

Une association de protection de l’enfance Innocence en danger, porte plainte pour diffusion d’images pédopornographiques contre l’auteur et deux éditeurs, Glénat, qui a publié Petit Paul et Les Requins marteaux, qui a publié La décharge mentale et Les melons de la colère. L’association accuse ses œuvres de banaliser des actes pédocriminels, notamment en mettant en scène des actes sexuels entre des personnes majeures et des enfants, y compris dans un « cadre incestueux clairement établi ».

En 2018 déjà, les enseignes de librairie Gibert Joseph et Cultura avaient retiré de leurs rayons Petit Paul, présenté comme un livre humoristique et dont un sticker d’avertissement présent sur la couverture indique ouvertement qu’il s’agit d’un livre à caractère pornographique. Un retrait motivé par son contenu, des scènes où le héros, un enfant de 10 ans au pénis démesuré, subi des relations sexuelles avec des adultes.

Interrogée sur France Info le 15 décembre à ce sujet, la secrétaire d’État chargée de l’Enfance Charlotte Caubel s’en est remise à l’application du Code pénal, affirmant qu’« une représentation ou une image d’un mineur en situation pornographique est punie par la loi », en vertu de l’article 227-23. Elle a en outre salué les excuses que venait de présenter Bastien Vivès, même si celles-là ne nous ont pas frappées par leur sincérité ni par leur capacité à envisager que dessiner et diffuser des mineurs dans des situations de relations sexuelles soit quelque chose qui pose problème et devrait au moins interroger.

Nul doute donc, que l’affaire Vivès n’est pas terminée.

À lire aussi : Pourquoi la carte blanche accordée à Bastien Vivès au festival d’Angoulême fait polémique

Crédit photo : Selbymay, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons


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Les Commentaires

23
Avatar de Gringo
8 janvier 2023 à 20h01
Gringo
@Sifr Si carrément! Merci pour la rectification, j'ai complètement mélangé les deux affaires.
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Voir les 23 commentaires

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