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Un marteau de juge // Source : tingey-injury-law-firm
Société

Un ex-radiologue bordelais condamné à 17 ans de prison pour viols et agressions sexuelles

Le procès de Bassam el Absi, ex-radiologue septuagénaire, s’était ouvert lundi 20 février devant la Cour d’assises de Bordeaux. Une semaine plus tard, le jugement est tombé : le praticien est condamné à 17 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur huit patientes.

Il avait été radié en 2019 de l’Ordre des médecins. Bassam el Absi, 71 ans, radiologue retraité, a été condamné lundi 27 février par la Cour d’assises de Bordeaux à 17 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur huit patientes, dont une mineure au moment des faits.

À lire aussi : Des femmes témoignent des violences gynécologiques et obstétricales

« Un système d’emprise qui utilise le double pouvoir du médecin et de l’argent qu’il gagne, pour pervertir ses relations avec les femmes »

Vendredi 24 février, dernier jour du procès, l’avocate générale avait réclamé 15 ans de réclusion à l’encontre de l’ex-praticien bordelais, mettant en lumière un mécanisme bien rôdé : « C’est un véritable système El-Absi. Un mode de vie. Un système d’emprise qui utilise le double pouvoir du médecin et de l’argent qu’il gagne, pour pervertir ses relations avec les femmes ». La Cour d’assises a finalement choisi une peine plus lourde, 17 ans, couplée d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans avec une injonction de soins.

Une décision reçue comme un soulagement par Peggy Ambeau, l’une des victimes qui s’est confiée au micro de nos confrères de France 3 : « Pour qu’on lui donne plus que ce qui était demandé, c’est que c’est un monstre et enfin il paie […] La seule chose que je retiens, c’est la satisfaction d’avoir été reconnue enfin comme victime et de savoir qu’il ne pourra plus faire de mal. En plus, il va avoir un suivi psychologique ».

« Je suis en fin de vie, je serais plus utile avec ma famille »

Tout au long du procès, l’accusé a nié en bloc. Avant la délibération, il a saisi la barre et joué la carte de la clémence : « Je ne suis pas le monstre qu’on a voulu vous présenter, a-t-il assuré. Vous avez peut-être perçu de ma part une façon de sourire, une décontraction, mais c’était une façon de cacher mon cœur […] C’est injuste, je suis un papa, un papy, je suis en fin de vie, je serais plus utile avec ma famille ». Une maigre défense, qui n’a visiblement pas convaincu.


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Les Commentaires

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Avatar de Matilda Verdebois
2 mars 2023 à 23h03
Matilda Verdebois
"Je suis un papa, un papy". Ben justement, je crois que c'est nécessaire de l'éloigner de sa famille.
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