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Tendances dating de 2022 : et si la pandémie nous avait rendues plus sages ?

Face à la pandémie et ses restrictions sanitaires, la fréquentations des applications de rencontres a fait un bond. OK, mais notre manière de dater a-t-elle bougé ? Comment se drague-t-on post-confinement ?

L’application de rencontres Bumble, qui dénombre 12,3 millions d’utilisateurs et utilisatrices actives par mois, a publié sa liste des tendances en matière de dating pour l’année qui arrive.

Et contrairement à ce que laissait présager le pic de fréquentations des applications et le boom tant attendu de rapports sexuels au déconfinement, le rapport suggère un penchant pour la prudence !

Selon les prédictions de la plateforme de rencontres (qui semble se concentrer sur les relations hétérosexuelles), on serait désormais plus sujets à prendre notre temps pour explorer nos options, quitte à rester seuls et seules pour trouver quelqu’un de disponible émotionnellement.

La pandémie aurait-elle assagi les célibataires ?

54% des sondés ont déclaré vouloir prêter plus d’attention à la façon et au moment où ils et elles décident de sortir avec quelqu’un.

Plus envie de se précipiter

Sur 8 500 utilisateurs et utilisatrices interrogées, 48%, soit près de la moitié, ont affirmé que la crise sanitaire les avait amenées à se pencher sur leur véritable « type ». D’après Bumbe, ce chiffre laisse penser qu’en 2022, les gens seraient plus prompts à explorer et à swiper avant de sauter le pas — ce que l’appli appelle modestement la tendance de l’« explori-dating. »

En 2022, on aura tendance à moins se morfondre sur notre célibat, apparemment. 53% des Don Juans de services et habitués ou habituées de la séduction déclarent que la pandémie « leur avait fait prendre conscience qu’il était tout à fait normal d’être célibataire pendant un certain temps ».

Parallèlement, 54% des sondés ont déclaré vouloir prêter plus d’attention à la façon et au moment où ils et elles décident de sortir avec quelqu’un.

Cette tendance à la mesure avait déjà été soulignée par l’enquête de l’Ifop sur le comportement sexuel des Français et Français après le premier confinement. François Kraus, directeur du pôle Genre, sexualités et santé sexuelle de l’institut, rapportait :

« On disait qu’avec la disette sexuelle imposée pendant le confinement, on allait observer une boulimie de sexe, mais cette enquête montre que la tendance est plutôt à la prudence. » 

61% d’entre eux et elles ont affirmé vouloir prioriser des personnes émotionnellement disponibles et 24% vouloir prêter moins d’importance au physique.

Des rapports plus authentiques

Pour Naomi Walkland, directrice de Bumble pour le Royaume-Uni et l’Irlande, les célibataires de 2022 vont surtout chercher à « réinitialiser » la façon dont ils ou elles datent et à laisser plus de place à la romance :

« Il peut s’agir de changer ce que nous privilégions chez un partenaire, d’être plus intentionnel sur le moment où nous sortons ensemble, ou simplement de partager les activités que nous aimons. »

En conséquence, la crise sanitaire que nous traversons semble avoir poussé les célibataires à revoir ce qu’ils et elles attendent d’un ou d’une partenaire : 61% d’entre eux et elles ont affirmé vouloir prioriser des personnes émotionnellement disponibles et 24% vouloir prêter moins d’importance au physique.

Smartphone avec interphase d'une application de rencontres

Plus étonnant, 34% des célibataires sondés par Bumble ont juré qu’ils et elles souhaiteraient un date complètement sobre. Bonne nouvelle quand on sait que le Covid a exacerbé les comportements addictifs et la consommation d’alcool.

Devriendrait-on plus sages ? Pas si sûr, puisque « 68 % des personnes qui sortent avec des hommes se disent à nouveau ouvertes aux démonstrations publiques d’affection ». Roulages de pelle à prévoir dans la rue… sauf si on nous réimpose le masque !

En 2022, finis la drague sans lendemain et les dates précipités et bonjour le bon vieux patin en public ? Rendez-vous l’an prochain pour savoir si la boule de cristal de Bumble a dit vrai.

À lire aussi : « Il faut révolutionner l’amour et la sexualité » : avec « Dating Fatigue », Judith Duportail explore nos liens

Crédits photos : Andrea Piacquadio et cottonbro (Pexels)


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Les Commentaires

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Avatar de pliploup
1 décembre 2021 à 09h12
pliploup
En 2022, on aura tendance à moins se morfondre sur notre célibat, apparemment. 53% des Don Juans de services et habitués ou habituées de la séduction déclarent que la pandémie « leur avait fait prendre conscience qu’il était tout à fait normal d’être célibataire pendant un certain temps ».
Je comprenais pas trop cette phrase, vu que oui, il est "normal" d'être célibataire si on était célibataire avant les restrictions, et que du coup, ben on a très peu de chances de trouver quelqu'un: c'est donc un célibat "forcé", pas "normal."
Les textes d'origine disent plutôt que les gens ont réalisé que ce n'était pas la fin du monde d'être célibataire pendant un certain temps ("53% of respondents say that they’re okay with being alone for a while"//"More than half of daters (53%) said the pandemic has made them realize it's perfectly all-right to be single for a while", ce qui n'est pas tout à fait pareil je trouve. Après, si les gens comprennent enfin qu'il n'y a rien de mal au célibat et qu'on démystifie l'idéal de la relation de couple, c'est super.
Et je trouve que l'article, qui est au final la traduction de celui de Refinery29, aurait gagné à inclure le petit détail qui fait une grosse différence par rapport à la sobriété: que c'est une tendance très populaire parmi la GenZ, qui a de base un rapport très différent à l'alcool que les autres.
Surtout, le papier mentionne les comportements addictifs consécutifs à la crise en France, alors que les deux "études" utilisées visent les US et les Royaume-Uni, et qu'il est dit que 'throughout the pandemic, many have changed their relationship with alcohol and adopted new drinking habits. For example, 25% of people in the U.S. confirm that they’re drinking a lot less than before the pandemic. This shift has affected dating, with 34% of folks using the Bumble app saying that they’re more likely to go on a ‘dry date’ now than pre-COVID. " et que donc si addiction en hausse il y a eu aux USA, ce n'est apparemment pas du côté de l'alcool (après qui sait, cette baisse de la consommation et peut-être liée à une hausse d'addiction aux anti-dépresseurs en fait).
Bref, je trouve ça confus de relayer une étude française au milieu de tout ça quand le reste du papier est une traduction d'un article qui se base sur des études anglosaxonnes, ça mélange un peu tout.
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