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Lucas s'est suicidé à 13 ans à cause de harcèlement homophobe // Source : Capture d'écran YouTube
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Suicide de Lucas : les collégiens reconnus coupables de harcèlement mais pas de sa mort

Lundi 5 juin, le tribunal pour enfants d’Épinal a finalement choisi de ne pas reconnaître le harcèlement comme cause du suicide du collégien.

Son histoire avait suscité un émoi national. Le 7 janvier dernier, Lucas collégien de 13 ans, s’est suicidé après avoir subi un harcèlement homophobe de la part de camarades de classe. Ce lundi 5 juin, le tribunal pour enfants d’Épinal a reconnu le harcèlement scolaire de Lucas de la part de quatre collégiens.

En avril dernier, le parquet n’avait pas requis la reconnaissance du harcèlement comme cause du suicide, contredisant ainsi ses propres conclusions rendues à la fin de l’enquête. En ne retenant pas la causalité entre ces faits et le suicide de l’adolescent, le tribunal évite ainsi la peine maximale aux quatre jeunes prévenus, à savoir cinq ans d’emprisonnement.

Des mesures éducatives provisoires ont été prononcées à l’encontre des quatre collégiens, en attendant une prochaine audience qui fixera leurs sanctions. Celle-ci aura lieu le 22 janvier 2024. Ils encourent jusqu’à 18 mois de prison.

Un « soulagement » pour la mère de Lucas

Malgré cette requalification, Séverine, la mère de Lucas, a fait part de son « soulagement » à l’issue du prononcé de la décision : « Le verdict qui a été rendu est bien parce que le harcèlement c’est grave. Il faut que tout le monde en prenne conscience. J’attendais que mon fils soit reconnu victime de harcèlement scolaire, c’est tout ce que je lui devais, c’est mon combat maintenant », a-t-elle déclaré à l’Agence France Presse.

Pour rappel, Lucas avait laissé derrière lui une lettre, expliquant son geste. Ses proches avaient dénoncé des faits de harcèlement, révélant les moqueries et insultes à caractère homophobe dont il s’était dit victime de la part d’autres élèves de son collège.

Sa mort avait provoqué un émoi national, et le ministre de l’Éducation Nationale Pap Ndiaye, avait lui-même réagi avec émotion lors d’une séance au Sénat : « Quand un enfant met fin à ses jours, il n’y a pas de mots pour dire l’émotion, le chagrin, la douleur. Ce drame montre à quel point la lutte contre le harcèlement scolaire doit demeurer une priorité du gouvernement ». Il avait dans la foulée dénoncé l’homophobie à l’école, sans pour autant présenter des mesures concrètes.

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