Sur Mediapart, aux César, en couverture de Télérama et Les Inrocks, Judith Godrèche s’avère désormais incontournable. Plus qu’une libération de la parole, elle impose jusqu’à l’Assemblée nationale la nécessité d’écouter les victimes et de changer le système qui permet leur exploitation sexuelle.
Lors de son audition dans l’hémicycle le 14 mars 2024, Judith Godrèche a demandé la création d’une commission d’enquête sur le droit du travail dans le monde du cinéma, « en particulier sur les risques pour les femmes et les enfants ».
Eh bien l’Assemblée nationale l’a manifestement entendue puisque la députée écologiste Francesca Pasquini a déposé une résolution qui sera votée le 2 mai 2024 pour statuer sur l’ouverture d’une telle commission.
Enfin une commission d’enquête sur les mineur·e·s dans le cinéma, le spectacle vivant et la mode ?
C’est une bonne nouvelle que rapporte l’AFP notamment relayée par Le Figaro le 27 mars 2024. Cette commission sera chargée « d’évaluer la situation des mineurs qui travaillent au sein des industries du cinéma, du spectacle vivant et de la mode », « d’identifier les mécanismes et les défaillances permettant d’éventuels abus et violences » et de « faire des recommandations ».
Dans un communiqué de presse publiée le 26 mars 2024 la députée NUPES Francesca Pasquini, membre de la délégation aux droits des enfants, se réjouit ainsi de cette résolution prochainement examinée :
« Il est urgent de s’assurer de la sécurité des enfants qui travaillent au sein des industries culturelles et de les protéger de tous types d’abus et de violences. J’appelle l’ensemble des députés à agir en responsabilité et à voter pour que cette commission d’enquête tant attendue commence ses travaux rapidement. »
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