Gagnez « Spider-Gwen » tome 1, un comics rock’n’roll et savoureux !

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Panini. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Spider-Gwen, Spider-Gwen… ça me disait fortement quelque chose. Ah ben oui, logique : comme on aime bien les super-héroïnes cool, on vous en avait déjà parlé sur madmoiZelle ! LeReilly avait usé de sa douce plume pour vous vanter les mérites de cette Gwen Stacy alternative, dotée des mêmes pouvoirs que Peter Parker.

Petite piqûre de rappel : Spider-Gwen vit dans un univers Marvel parallèle. Amie d’enfance de Peter Parker, elle a été mordue par la fameuse araignée et peut donc se balancer d’immeuble en immeuble pendant que le lycéen photographe prend le rôle du Lézard, un de ses ennemis historiques… et décède dans un combat contre Gwen Stacy, qui devient donc LA super-héroïne à abattre pour tout le monde, y compris son propre père, commissaire de police. Ambiance.

Spider-Gwen, un vent de fraîcheur chez Marvel

Gwen Stacy est jeune, un peu ronchon, traumatisée par le décès de son ami passé du côté obscur de la Force, pas mal soûlée de devoir lâcher ses potes avec lesquelles elle avait formé le groupe de rock en pleine ascension The Mary Janes (tiens tiens…), elle porte des Doc Martens avec ses petites robes et a un costume qui pète la classe. Ajoutez à ça un certain sens du sarcasme qui n’a rien à envier à celui de Spider-Man dans les comics originels : ça vous donne une super-héroïne résolument rafraîchissante !

La place des femmes dans les comics a longtemps laissé à désirer, mais le vent tourne et ça fait du bien. Spider-Gwen, qui ne doit sa série d’aventures qu’à l’amour des fans (voir l’article en lien plus haut : elle n’était prévue que comme l’héroïne d’un numéro spécial), est la preuve de ce virage vers des personnages féminins plus réalistes, plus diversifiés et ayant droit à autant de charisme que les héros historiques du genre.

Spider-Gwen, ça pourrait être ma pote de lycée, la meuf cool de ta bande à la fac ou encore cette voisine un peu rock’n’roll qui faisait le mur pour aller écouter de la musique trop forte dans des bars trop sombres. Et pour cause : même quand elle endosse son costume, elle n’arrête jamais d’être Gwen Stacy, une ado qui ne connaît pas encore grand-chose au monde qui l’entoure… mais qui veut aider à le sauver quand même. Car il faut bien que quelqu’un s’en charge.

Le Spider-Verse alternatif, un vrai plaisir

Je ne vais pas vous mentir : à ma première lecture de Spider-Gwen, j’étais un peu paumée. Pourquoi Peter Parker est-il mort ? Pourquoi Daredevil semble-t-il être un méchant ? Qui est ce flic qui endosse parfois le t-shirt du Punisher ? Un petit coup de fil à LeReilly m’a permis d’y voir plus clair.

Les univers alternatifs sont une grande tradition chez Marvel, et c’est de l’un de ces mondes parallèles que Spider-Gwen est issue. Dans ses aventures, donc, Daredevil est un peu l’équivalent de son ennemi, le Kingpin, le Punisher agit dans les forces de police aux côtés du commissaire Stacy, et sous son vrai nom (Frank Castle) s’il vous plaît… mais on retrouve des figures familières quasi-inchangées, comme l’ignoble Vautour ou la Tante May qui pleure dignement la mort de son neveu, Peter Parker.

Avoir toute une série plongée dans un univers alternatif permet de voir des personnages bien connus sous un nouveau jour et d’imaginer ce qu’il se serait passé « si »… eh bien, si l’araignée avait mordu Gwen Stacy, par exemple !

En résumé, Spider-Gwen, en plus d’introduire une nouvelle super-héroïne de qualité, bouscule les codes Marvel et c’est jouissif. Ajoutez à ça un dessin de très grande qualité et vous n’aurez plus de raison de ne pas foncer en librairie vous procurer ce tome 1 ! À moins que vous ne remportiez le concours ci-dessous…

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