Ça y est le mois d’avril est arrivé, ce qui signifie deux choses : 1) c’est bientôt la fin des cours et 2) nous savourons actuellement les tous derniers épisodes de nos séries préférées avant les horribles moments de fin de saison (voire fin de série tout court dans certains cas). C’est pourquoi je viens voler à votre secours, avec de quoi vous soulager en attendant l’arrivée des programmes de l’été (True Blood reprend le 26 juin les enfants, RÉJOUISSEZ-VOUS).
Spartacus ne plaira probablement qu’à une petite partie d’entre vous. Il faut savoir qu’un pote me l’a recommandée en me disant “c’est une série pour bonhommes, mais toi t’as d’la testostérone dans tes ovaires, tu vas kiffer”, alors si vous vous reconnaissez dans cette description, peut-être que vous tomberez vous aussi sous le charme du gladiateur.
LA GENÈSE
Vous connaissez sûrement toutes plus ou moins l’histoire de Spartacus, l’esclave/gladiateur thrace qui s’est rebellé contre les romains – probablement grâce au film de Kubrick starring le beau Kirk Douglas. Et bien reprenez cette histoire, ajoutez-y vingt-quatre tonnes de bourrinage, soixante-mille litres de sang et des gens tous nus, et vous obtiendrez un petit aperçu de la série de la chaine américaine Starz.
Sévèrement burné, le Spartac'
Spartacus : Blood & Sand est une série décrite comme un drame historique non pas de cape et d’épée mais de glaive et de sandales (hohoho). On peut y suivre la progression de Spartacus (incarné par le sublime, le magnifique, le succulent Andy Whitfield) d’homme libre à gladiateur à gros rebelle qui casse tout. Parallèlement, on suit les destins des gladiateurs, des propriétaires du ludus (la caserne des gladiateurs, tenue par un Lanista), et de ceux qui gravitent autour d’eux dans la ville de Capua.
DES PERSONNAGES HAUTS EN COULEUR
Spartacus : Blood & Sand, c’est également l’occasion de retrouver deux visages connus : notre chère Xena la guerrière aka Lucy Lawless, dans un rôle relativement différent et… toujours à poil, ainsi que John Hannah (l’oncle débile de La Momie) dans le rôle de son mari Batiatus, le Lanista pourri jusqu’à la moëlle.
Comme d'hab : une rouquine espiègle
Le couple de tyrans passe son temps à manigancer des trucs pas clairs, poignarder tout le monde dans le dos et se faire niquer par les trois-quarts de la ville, le tout sous nos yeux ébahis. Et autour d’eux, une brochette de gladiateurs en slip (souvent à poil aussi, le zizi virevoltant gaiement au vent et le torse huilé) avec d’un côté ceux qui veulent leur liberté et de l’autre ceux qui veulent TUERTUERTUERBAISERBAISERTUERARAGRAGRAGRG.
Blood and Sand… and Sex aussi (on vous avait prévenues)
L’ennemi numéro un de Spartacus est un gaulois, Crixus, qui en plus de se taper la patronne, est très attaché à son titre de champion de Capua, et ne compte pas laisser un bellâtre comme Spartacus (dieuquilestbeau) lui piquer la place. Mais Spartacus lui, ne rêve que de retrouver sa femme et sa libertééééé.
SEXE & VIOLENCE
Je m’arrêterai là parce que, pour une série qui se concentre sur l’aspect sexe & violence côté visuel, il y a aussi pas mal de rebondissements incroyables d’épisode en épisode. C’est un peu Les Feux de l’Amour du guerrier. Un Plus Belle La Vie tout en cuir et en muscles, avec des bastons au ralenti-Matrix et du sang en CGI qui gicle partout. Pour celles qui ont trop la flemme de faire du sport, ça permet de se défouler visuellement.
Splotch.
Mon rituel hebdomadaire du début de l’année, c’était chocolat chaud et Spartacus sous la couette (ce qui, niveau contraste, revient à apporter son doudou à une partouze). N’empêche que c’était vachement reposant : voir tous ces mâles se foutre sur la gueule pendant 45 minutes, ça détend vachement.
Après Spartacus : Blood & Sand, vous n’avez plus qu’à vous lancer dans la prequel, Spartacus : Gods of the Arena, qui se concentre sur la vie du ludus de Batiatus avant l’arrivée de Spartacus (que de rimes, c’est beau). Un peu moins chouette mais tout aussi violente et sexuellement active.
Et si vous en voulez encore après ça, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous : il y a bien une deuxième saison en préparation, mais le rôle de Spartacus sera repris par Liam McIntyre, et non par Andy Whitfield, en pleine bataille contre le cancer (s’il perd, je brûle le monde).
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