De Normal People à Aftersun en passant par Sans jamais nous connaitre, Paul Mescal incarne une masculinité sensuelle, à l’écoute de son corps et de celui de ses partenaires, féminins comme masculins.
Et ce n’est pas un hasard. Dans un entretien pour le Sunday Times, le comédien irlandais a expliqué être très attentif à la présence de scènes de sexe au cinéma, qui sont selon lui, « extrêmement importantes ».
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« Le sexe est une forme de communication »
Est-ce rendre service aux plus jeunes que de ne plus représenter la sexualité au cinéma ? Paul Mescal est convaincu de l’inverse. Dans les colonnes de l’hebdomadaire anglais, l’acteur a déclaré :
« Si nous supprimons les scènes de sexe au cinéma pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, on ne rendrait service à personne. Le sexe fait partie intégrante de la vie, c’est une forme de communication. »

Paul Mescal a également évoqué son approche des scènes de sexe en tant qu’acteur. Il a ainsi confié que lorsqu’il lisait des scénarios, imaginer la vie sexuelle d’un personnage l’aidait à mieux comprendre son rôle.
La génération Z : vers plus de relations platoniques et d’amitiés à l’écran ?
Les déclarations de Paul Mescal résonnent avec des chiffres significatifs sur les jeunes et les scènes de sexe à l’écran. Comme l’a révélé The Guardian, une étude de l’UCLA réalisée en 2023 révèle que 47,5 % des jeunes nés après 1995 (la fameuse génération Z) estiment que le sexe n’est pas nécessaire dans l’intrigue d’émissions ou de films.
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Plus encore, 51,5 % voudraient voir davantage d’intrigues axées sur les amitiés et les relations platoniques. Ces résultats s’inscrivent dans une tendance plus large montrant que la génération Z a moins de relations sexuelles à un jeune âge par rapport aux générations précédentes. Une étude des Centers of Disease Control and Prevention de 2021 révèle une baisse notable, avec seulement 30 % des adolescents déclarants avoir eu des relations sexuelles, contre plus de 50 % au cours des décennies précédentes.
Dans le même entretien pour le Sunday Times, Paul Mescal a avancé l’idée que le désintérêt croissant des jeunes pour les scènes de sexe à l’écran pourrait être lié à l’omniprésence de la pornographie. À ce propos, l’acteur s’est dit « fier » de la manière dont sa série Normal People abordait le sujet, insistant sur la communication des deux personnages principaux sur la virginité ou le consentement.

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