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Des coins fripes au poids débarquent chez Pimkie
Actualité mode

Pimkie se met à la friperie au poids, bonne nouvelle pour la seconde main ?

Pimkie expérimente désormais dans 4 de ses boutiques physiques des espaces de vente de vêtements d’occasion. Une bonne étape pour s’éloigner de la fast-fashion et initier les plus réfractaires à la seconde main ?

De plus en plus de marques tentent de se positionner sur le marché de la seconde main. Leur argument de poids ? Leurs boutiques physiques, où la clientèle peut être venue pour acheter du neuf, mais peut facilement toucher, essayer et apprécier des vêtements d’occasion. Car la difficulté de se faire une idée fiable du rendu du vêtement peut être un frein en ligne, tandis que les friperies traditionnelles peuvent parfois paraître déroutantes pour les non-habitués.

Aujourd’hui, c’est au tour de Pimkie de se lancer sur le créneau des coins seconde main en boutiques physiques.

Des espaces fripes au poids dans les boutiques physiques Pimkie

La marque appréciée par beaucoup d’adolescentes s’allie avec le groupe Eureka, spécialiste de la vente de vêtements d’occasion vendus au kilo dans ses enseignes Kilosphop. À partir du 19 mai, date de réouverture des commerces non essentiels, quatre boutiques Pimkie à Paris, Lille, Bordeaux et Rouen vont ainsi disposer d’un coin « Re.Love Shop » dédié aux vêtements d’occasion !

Peu importe la marque, ces derniers seront vendus en fonction de leur poids, grâce aux balances en magasin : comptez 30€ le kilo de mars à août, et 20€ le reste de l’année, nous informe le média spécialisé FashionNetwork — soit environ 2€ un t-shirt de 65g, 9€ une robe de 300g, ou encore 15€ une veste de 500g, selon les tarifs appliqués au printemps-été.

 

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Un bon moyen de convertir les plus réfractaires à la seconde main

Si l’expérience s’avère concluante, cette possibilité d’acheter des vêtements de seconde main de n’importe quelle marque chez Pimkie sera déployée dans d’autres boutiques de l’enseigne.

Ce qui est sûrement une bonne nouvelle puisque cela pourrait bien convertir des personnes réfractaires à l’idée d’acheter des vêtements d’occasion, puisque le contexte d’achat sera semblable à celui dont elles ont l’habitude pour des fringues de première main ! D’autant que cela facilitera aussi la possibilité de mixer du neuf et de l’ancien dans une même boutique, et donc de mieux se rendre compte de ce que ça pourrait donner sur certains looks, par exemple.

Tout l’enjeu pour une mode plus responsable va plutôt consister à ne pas calquer le rythme de nos achats sur celui de la fast-fashion, face à des vêtements de seconde main aux petits prix attractifs et accessibles… Car si des marques classiques s’intéressent de plus en plus à récupérer le marché de la mode de seconde main, c’est peut-être aussi au risque d’y induire les mêmes dynamiques.

À lire aussi : 3 conseils pour éviter les punaises de lit quand on s’habille en seconde main

Les Commentaires

1
Avatar de Leona B.
7 mai 2021 à 11h05
Leona B.
C'est pas une mauvaise initiative, le fait que ça soit soutenu par une marque aussi connue permet un coup de projecteur sur la fripe en général, ça c'est cool. Le truc moins cool, c'est que KiloShop, qui appartient au groupe Eurêka fripe, ça n'est pas très local :
"Au cœur du dispositif, un gigantesque entrepôt (24.000 m²), où transitent chaque semaine 30 tonnes de vêtements, dénichés dans le monde entier : Europe, Japon, Etats-Unis. Le fonctionnement de notre centrale permet de livrer tous nos magasins chaque semaine, au gré des tendances."
Le site d'Eureka Fripe est encore plus éloquent : D'où viennent les vêtements ?
C'est évidemment mieux d'acheter de la seconde main, mais il y a aussi - pour Kiloshop en tout cas - un énorme coup de transport entre les entrepôts et les magasins.
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