Facebook, comme de nombreux autres réseaux sociaux, n’aime pas la nudité.
Même lorsqu’il s’agit de projets artistiques, d’images non sexualisées, la plateforme préfère retirer les contenus que de risquer d’exposer son public a un petit téton de rien du tout.
C’était déjà arrivé avec le projet de la comédienne Alexandra Naoum, par exemple, qui après avoir vu une photo de sein censurée, puis un dessin, s’était adressée directement à la plateforme, questionnant son rapport à la nudité… et ses choix de censure.
Une peinture censurée par Facebook
C’est à présent une vidéo de promotion de peintres flamands qui a été censurée, pour l’apparition du tableau La Descente de Croix de Rubens, comme le raconte 01.net.
Je te laisse le loisir de chercher à quoi il ressemble sur Google Images, sache en tous cas que comme son nom l’indique, il s’agit d’un tableau bien plus religieux que pornographique.
Ce n’est même pas le corps des femmes, que j’ai la triste habitude de voir censuré, qui a dérangé l’algorithme de la plateforme dans ce clip promotionnel, mais celui du Christ.
Plutôt que de se taire on de se contenter de râler, l’Office de Tourisme de la Flandre a répondu avec humour et dérision.
La réponse de l’Office de Tourisme de la Flandre à Facebook
C’est donc par une vidéo parodique publiée sur la chaîne de l’Office de Tourisme que la réponse à Facebook a été diffusée.
À travers une mise en scène pleine d’humour, l’institution est parvenue à montrer l’absurdité de la censure.
Cette vidéo est en anglais, je t’en traduis les principales idées ci-dessous, mais les attitudes des comédiens suffisent à la compréhension du message.
Cette vidéo transpose donc la censure des réseaux sociaux dans la « vraie vie », si la Police des Mœurs était réellement organisée en brigades.
Les brigadiers s’adressent aux visiteurs et visiteuses du musée en leur demandant « Excusez-moi… Avez-vous un compte sur un réseau social ? ».
Ceux qui indiquent que non sont laissés tranquilles, pour les autres, la « Police de Facebook » intervient.
« Nous devons vous éloigner des peintures avec de la nudité. »
« Nous devons vous protéger de la nudité ! »
« Je suis désolée, c’est notre politique, Monsieur. »
« C’est pour votre propre protection, Madame. »
Autant de phrases absurdes prononcées avec un sérieux implacable, et une attitude grave.
Les brigadiers emmènent les visiteur devant d’autres tableaux, leur assénant : « Cette peinture, c’est bon, parce qu’il n’y a pas de nudité ». On peut aussi les voir obstruer la vue de ceux et celles qui admirent des œuvres dans lesquelles quelques bouts de chair sont apparents.
Une jolie manière de contrer la censure de Facebook avec humour !
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