Des métiers essentiels mais invisibilisés
Éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, assistantes maternelles : toutes et tous portent chaque jour une mission cruciale, celle d’accompagner les premières années de vie. Pourtant, ces professions restent peu valorisées, financièrement comme socialement. Le Syndicat National des Professionnel·les de la Petite Enfance (SNPPE) dénonce une « maltraitance institutionnelle » : manque de reconnaissance, effectifs insuffisants, pression accrue sur les équipes.
Des revendications claires et urgentes
Au cœur de la grève du 18 septembre, plusieurs demandes portées de longue date :
- des salaires décents pour des métiers fortement féminisés et souvent précarisés,
- une amélioration des conditions de travail, avec des ratios encadrants-enfants plus adaptés,
- une formation initiale et continue renforcée,
- une meilleure reconnaissance institutionnelle et sociale.
L’objectif est double : assurer le bien-être des professionnel·les et garantir aux enfants un accueil de qualité, loin du simple « gardiennage ».
Comment participer ou soutenir le mouvement ?
Toutes les familles ne pourront pas se déplacer ce jour-là, et certaines redoutent de se retrouver sans solution de garde. Le SNPPE rappelle que faire grève dans le secteur de la petite enfance est un droit, et propose des modalités variées : cesser le travail, participer aux rassemblements locaux, ou encore afficher un soutien symbolique (badges, banderoles, messages relayés en ligne).
Les parents peuvent, eux aussi, témoigner leur solidarité, en partageant leurs difficultés, mais aussi en rappelant que leurs enfants méritent un accueil bienveillant et sécurisé. Car la cause est commune : sans moyens suffisants, ce sont les tout-petits qui pâtissent des manques.
Un enjeu de société qui dépasse la petite enfance
Ce mouvement du 18 septembre s’inscrit dans une mobilisation plus large sur les conditions de travail dans les métiers du soin, de l’éducation et du lien. Il ne s’agit pas seulement de défendre des salaires, mais de rappeler que le temps consacré à l’accueil des enfants est un investissement pour l’avenir.
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