Deux journées de mobilisation nationale
Le mardi 10 septembre aura lieu de mouvement social « Bloquons tout » relayé en dehors des structures syndicales traditionnelles, où tout citoyen est invité à manifester, bloquer, boycotter en protestation du budget 2026 de François Bayrou.
Le mercredi 18 septembre, c’est au tour des syndicats d’appeler à une journée de grève et de manifestations.
Ces dates pourraient concerner notamment le secteur de l’Éducation Nationale. Plusieurs syndicats ont répondu présent : SUD Éducation, le SNES-FSU (pour le secondaire) et des fédérations du SNUipp-FSU (pour le primaire). L’Union syndicale lycéenne (USL) appelle aussi à bloquer les établissements.
Les réseaux de transports, eux, fonctionneront au ralenti, compliquant encore davantage les trajets domicile-école ou domicile-travail.
Accueil dans les écoles et service minimum
En maternelle et en primaire, le droit impose un service minimum d’accueil (SMA) lorsque plus de 25 % des enseignants sont en grève. Ce dispositif est organisé par la mairie, mais il ne garantit pas des conditions habituelles d’encadrement : l’accueil se limite souvent à la surveillance des enfants dans une salle, sans activités pédagogiques. Selon les communes, le nombre de places peut aussi être restreint, obligeant certains parents à trouver une alternative.
Dans les collèges et lycées, il n’existe pas de service minimum : les cours peuvent être annulés purement et simplement si trop de professeurs ou de surveillants sont absents. Les familles doivent donc rester attentives aux communications des établissements dans les jours qui précèdent.
Cantines, crèches et périscolaire : pas d’automatisme
Les perturbations ne s’arrêtent pas aux salles de classe. Les cantines, les accueils périscolaires et même certaines crèches municipales peuvent fermer ou fonctionner en effectif réduit. Là encore, les décisions sont prises localement par chaque mairie. Pour éviter la mauvaise surprise, il est recommandé de consulter les informations publiées sur le site de la commune ou de contacter directement les services concernés.
Le droit de s’absenter pour garde d’enfant
La loi reconnaît aux parents le droit de s’absenter de leur travail pour garder un enfant lorsque l’école est fermée et qu’aucune solution de garde n’est disponible. L’absence doit être signalée à l’employeur le plus tôt possible.
En principe, elle n’est pas rémunérée, sauf si la convention collective ou un accord d’entreprise prévoit le maintien du salaire. Le télétravail peut aussi être envisagé, à condition que le poste le permette et que l’employeur donne son accord.
Anticiper pour limiter les difficultés
Dans un tel contexte, la clé est l’anticipation. Les parents peuvent :
- se renseigner dès maintenant auprès de l’école et de la mairie sur l’organisation prévue ;
- prévoir un plan B avec un proche, un voisin ou une baby-sitter ;
- demander ponctuellement une journée de télétravail ou un aménagement d’horaires.
Certaines entreprises adoptent une attitude souple face à ces situations, conscientes que les salariés concernés n’ont pas toujours d’alternative.
Une rentrée sous tension
Ces deux journées de grève rappellent à quel point les familles sont vulnérables aux mouvements sociaux dans les services publics. Entre fermetures d’écoles, repas de cantine annulés et trains supprimés, chaque parent devra jongler avec une logistique de crise. Un casse-tête qui, sans préparation, peut vite tourner au cauchemar.
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