D’habitude, les bandes-annonces présentant des films qui causent de la fin du monde me donnent envie de m’emmitoufler dans une couette aspergée d’essence et d’y allumer une cigarette. Je pense notamment à Melancholia de Lars Von Trier (trop oppressant) ou Les derniers jours du monde des frères Larrieu (trop « avoir peur de la mort c’est pour les nazes, mettons-nous tous cul nu »). En tant que grande flippée de la fin du monde, ces films me mettent vraiment mal à l’aise tant ils insistent sur le fait qu’il n’y a aucune issue, aucun endroit où aller pour se mettre à l’abri et que tout le monde va bien crever comme un chien la gueule enfarinée dans le moisi de ses fesses (pardon, je m’égare, c’est la stupidité de ma phobie qui me rend nerveuse).
Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare semble traiter le sujet d’une manière différente
, beaucoup plus légère, beaucoup plus drôle, beaucoup plus optimiste. C’est l’histoire de Dodge (Steve Carell) qui se fait quitter par sa femme quand les citoyens de notre belle planète apprennent qu’un astéroïde va frapper la Terre dans trois semaines. Il décide alors de tout mettre en oeuvre pour retrouver son amour de jeunesse, jusqu’à ce qu’il croise Penny (Keira Knightley) de qui il va se rapprocher.
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Le film sort le 8 août. Vous savez où je serai ce soir-là.
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