Publié le 20 novembre 2013
Depuis 1998, chaque 20 novembre marque la Journée du souvenir trans (Transgender Day of Remembrance aux États-Unis, d’où cette initiative est originaire).
Elle commémore à la base l’assassinat de Rita Hester, femme transgenre abattue le 28 novembre 1998 à Boston, ainsi que toutes les personnes tuées à cause de la transphobie.
La transphobie, c’est quoi ?
La transphobie est la peur, l’aversion et/ou la haine des personnes trans à cause de leur identité de genre.
Elle peut se manifester de façon physique (agressions, meurtres…) mais aussi prendre des formes plus insidieuses, comme toute discrimination : refus d’accorder un emploi, un logement, des soins, etc. aux personnes trans.
En France, l’identité sexuelle n’est reconnue par la loi comme critère de discrimination que depuis 2012.
La journée du souvenir trans, pour lutter contre la transphobie
En septembre 2013, Amnesty International a publié le rapport À cause de ce que je suis, qui alerte sur l’homophobie et la transphobie toujours persistantes en Europe.
Il mentionne notamment une étude selon laquelle une personne LGBTI (Lesbienne, Gay, Bi, Trans, Intersexué•e) sur quatre aurait subi des agressions ou des menaces avec violences dans les cinq dernières années.
Vous pouvez suivre le hashtag #TDOR sur Twitter pour un aperçu des actions au niveau mondial (attention cependant : certaines personnes l’utilisent pour véhiculer des propos violents).
Et puisque la haine et la peur viennent souvent de l’ignorance, n’hésitez pas à jeter un oeil sur le Topic transgenre et transidentités afin de vous informer, ainsi que sur celui des « pirates du genre ».
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