C’est plutôt rare que je m’enthousiasme vraiment pour un morceau de r’n’b. Souvent, je me contente de fredonner les paroles en yaourt pendant quelques jours avant de m’arranger pour oublier tout ça. Mais cette fois-ci, c’est différent. Cette fois-ci, oui, je dois bien avouer que je suis un peu amoureuse d’On the Floor, par IceJJFish.
Pourquoi ? Parce que c’est selon moi le fort savant mélange entre « la pire chose que j’ai jamais entendue » et un fond de mélodie efficace. Je suis conquise par les variations improbables dans la voix de cette personne. Ça me fait l’effet d’une montagne russe qui ne s’arrêterait jamais.
Quand je vois IceJJFish danser, aussi, je décomplexe un peu de mon sens du rythme tout relatif :
Si je ris beaucoup, beaucoup trop fort, avec une grande quantité de larmes, c’est parce que je suis intimement persuadée qu’IceJJFish fait exprès de chanter aussi mal. Mais ceci étant dit, l’artiste, dans toute sa fougue et sa jeunesse, est peut-être persuadé de son talent, et qui pourrait le blâmer ? Qui pourrait se moquer ? Moi aussi, j’ai eu une période où j’étains convaincue d’avoir un don pour la chanson. Si ça se trouve, si j’avais eu 14 ans en 2014, j’aurais peut-être mis en ligne mes parodies de hits musicaux sur YouTube et j’aurais eu l’air bien nouille.
Pour relativiser et garder un rire bénin à l’encontre des vrais-faux-talents sur YouTube, je ne peux que vous inviter à lire ce post d’Antoine Daniel.
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