3 films à voir cette semaine, entre animaux géants, RDA, et passage à l’âge adulte

C’est l’heure de la sélection ciné !

La Révolution silencieuse va faire du bruit

Inspiré d’une histoire vraie, le nouveau film de Lars Kraume, qui en 2016 signait l’excellent Fritz Bauer, s’apprête à faire parler de lui.

Porté par les acteurs allemands Leonard Scheicher, Tom Gramenz, et Lena Klenke, La Révolution silencieuse parle d’héroïsme, d’émancipation, et nous immerge dans le quotidien d’une classe dans l’ancienne RDA.

Je te plante le décor !

Stalinstadt, 1956.

Kurt, Théo et Léa s’apprêtent à passer le bac.

Impressionnés par les révoltes hongroises qui visent à chasser l’occupant russe, ils décident de faire une minute de silence en classe en soutien aux opposants durement réprimés par l’armée soviétique.

Cet acte symbolique devient une affaire d’État.

Le ministère de l’Education est déterminé à punir les leaders du mouvement, mais personne ne dénoncera personne.

Les lycéens restent soudés et presque toute la classe décide de quitter le cocon familial et de fuir en Allemagne de l’Ouest pour passer le bac…

Puissant et magnétique !

Daphné, ou la difficulté d’être adulte

J’ai découvert Daphné il y a quelques semaines et me suis immédiatement identifiée à elle. 

Alors, pas physiquement, hein, on s’entend. Je suis très peu rousse et anglaise, même si j’essaye tant bien que mal d’adopter son accent et de manger des shortbreads.

Non, je me sens proche d’elle en cela qu’elle peine à cocher les cases de « l’adulte parfaite ».

• Faire plaisir à sa mère, ça l’emmerde
• Boire trop d’alcool, c’est un réflexe quotidien
• Insulter des vigiles, c’est récurrent
• Enchainer les conquêtes, c’est une habitude

Bref, on est loin du modèle parfait de la « femme responsable ».

Parce qu’être tout ça, Daphné s’en fout. Ce qu’elle désire, c’est être libre. Et elle l’est, bien qu’elle se sente parfois enfermée dans une prison d’obligations.

Superbe, jeune et insolente, Daphné n’est pourtant pas heureuse.

Le premier film de Peter Mackie Burns s’attarde sur ses errances, ses moments d’ivresse et sa réconciliation avec elle-même. 

Daphné, c’est en somme un conte moderne, les tribulations d’une jeune femme en quête de liberté.

Rampage — Hors de contrôle, en muscles et à poils

Je n’éprouve aucune honte à te dévoiler mon amour inconditionnel pour Dwayne Johnson. Même son côté douchebag ne parvient pas à calmer mes ardeurs.

Par ailleurs, j’adhère totalement aux good vibes qu’il délivre d’un seul coup de biscotteau.

Sa filmographie est peuplée de fictions très marrantes qu’il faut prendre pour ce qu’elles sont : de gros divertissements américains.

Les films Jumanji, San Andreas ou No Pain No Gain par exemple ont tous un point commun : leur sens de la dérision.

Dedans, Dwayne, également appelé The Rock, ne se prend pas au sérieux et c’est rafraîchissant !

Réalisé par Brad Peyton, Rampage est l’adaptation libre d’un jeu vidéo du même titre, développé par Bally Midway à la fin des années 80.

Dans cette version cinéma moderne qui dispose de gros moyens budgétaires, Dwayne Johnson est un primatologue.

Son objectif ? Venir à bout d’une catastrophe mondiale. Laquelle ? Des animaux génétiquement modifiés menacent d’écrabouiller la Terre. 

Huhu, j’ai pris un pied monstre devant toutes ces grosses bestioles.

Alors ouais, on est pas sur le film le plus intello de l’année (en même temps c’est pas un objectif en soi), ni le plus abouti en terme de scénario, mais on se marre bien devant et c’est déjà ça.

Voilà mon esturgeon, c’est tout pour cette semaine. On se retrouve mercredi prochain pour d’autres découvertes ciné.

À lire aussi : Trois films à voir cette semaine, entre blockbuster musclé et envies d’ailleurs