La science nous surprendra toujours. Saviez-vous qu’environ 12% de toutes les grossesses dites « naturelles » commençaient en étant gémellaires ? Et que pourtant, le taux de jumeaux parmi les naissances vivantes n’était que d’environ 1,3% ?
Dans une grossesse sur huit de ce type, le jumeau disparaît avant la naissance, n’entrainant la mise au monde que de l’un des deux fœtus.
Le syndrome du jumeau disparu
Mais ce qui est impressionnant, c’est que personne ne savait qu’à la base, un jumeau était là. Ni la personne enceinte, ni les médecins, ni celui qui naît. Et pourtant, ce dernier pourrait ressentir, au long de sa vie, ce qui est appelé le « syndrome du jumeau disparu ».
Pour certaines personnes, ça pourrait se caractériser par la sensation qu’il leur manque une partie d’elles-mêmes. Jeffrey Craig, directeur adjoint de Twins Research Australia en Australie, explique à la BBC les rêves récurrents qu’il faisait enfant :
« Les rêves étaient fréquents, et toujours les mêmes. Il y avait une autre version de moi allongé dans le lit à côté de moi. Ce n’était pas un étranger : je savais que c’était un autre moi. C’était un peu surprenant, mais je n’avais pas peur – c’était en fait apaisant. »
Jeffrey Craig pour la BBC
Jeffrey Craig n’est pas le seul à avoir ce genre de rêves ou ces sensations de manque. C’est pour cela qu’une équipe internationale de chercheurs s’est penchée sur la question et a réussi à développer un test permettant de découvrir si un jumeau identique était présent avant la naissance.
Un test ADN indolore
Ce test, dont la fiabilité est d’environ 60 à 80 %, est une avancée majeure dans le domaine. Grâce à un simple prélèvement salivaire à l’intérieur de la joue, il serait possible de savoir si l’ovule fécondé par le spermatozoïde lors de la conception aurait créé des jumeaux monozygotes. Lorsqu’un seul fœtus est détecté et vient au monde, il serait possible qu’il ait, au cours de sa croissance in utero, absorbé son jumeau, avant que celui-ci ne se développe.
En effet, l’étude scientifique, publiée sur Nature Communications, prouverait qu’une cicatrice chimique serait laissée par le processus de division de l’œuf, et qu’elle perdurerait tout au long de la vie du jumeau survivant.
Cette absorption pourrait expliquer, pour le jumeau viable, le manque qu’il peut ressentir au cours de sa vie, voire, dans certains cas, des pathologies plus importantes et handicapantes.
Grâce à ce test, pour les personnes concernées, un traitement adapté aux pathologies développées pourrait être proposé. Un bond scientifique assez impressionnant, pour toutes celles et ceux qui vivraient avec ce « syndrome du jumeau disparu » et qui pourraient trouver une explication scientifique aux maux dont ils souffrent.
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Crédit photo image de une : Volodymyr Melnyk
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Les Commentaires
suffisantde trop .Tousse tousse Polanski Lelandais tousse Trump tousse Poutine tousse tousse tousse Esptein Weinstein tousse tousse (désolée c'est le pollen qui m'irrite m'voyez)