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Une école primaire du Finistère interdit les tenues provocantes et le maquillage

Le phénomène britannique de l’hypersexualisation des petites filles tend à s’implanter en France. À Ploudalmézeau, près de Brest, une école primaire a décidé de réagir.

« Nous voulons que les enfants restent des enfants. Habillés avec des vêtements pratiques, adaptés à l’école ! ». La direction de l’école primaire publique Kéribin vient d’interdire officiellement aux élèves les tenues indécentes et le maquillage.

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Erell Quéré, la directrice de l’école explique :

« L’an passé, nous avons remarqué plusieurs filles de CM2, habillées comme des femmes. Maquillées, minijupes ou shorts « ras les fesses » et talons. Entre enseignants, nous ne savions pas quoi en penser. Nous en avons parlé en conseil d’école… » Et le conseil a tranché. « Nous voulons que les enfants restent des enfants. Habillés avec des vêtements pratiques, adaptés à l’école ! »

Les petites filles ont toujours aimé les jeux de rôle, de projection et sont nombreuses à apprécier maquiller leurs poupées. Que se passe-t-il quand le rôle dans lequel elles se projettent est celui de la femme désirable et qu’elles ne se contentent plus de farder seulement les joues de leurs mannequins en plastique ?

Suite à notre papier sur les icônes mode de plus en plus jeunes, vous avez été nombreuses à vous inquiéter de la sexualisation des fillettes, véritable « fléau sociétal » selon Marie Claire.

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a même installé aujourd’hui un groupe de travail sur « l’élaboration d’une charte relative à la protection des enfants dans les médias intégrant un focus sur l’hypersexualisation »

, expliquant :

« Nous ne sommes pas dans l’interdiction mais dans la pédagogie. Les petites filles constituent un nouveau marché. Hélas, les marques reproduisent les stéréotypes féminins contre lesquels nous nous battons. »

Les collèges connaissaient déjà des cas de légifération en interne contre les tenues jugées trop provocantes. Faut-il agir de la même façon au sein des écoles primaires ? Une jupe et un peu de gloss sur une élève de 8 ans sont-ils des avatars de la féminité aussi sexualisée que sur une collégienne de 13 ans ?

« C’est du sexisme ! Une atteinte à la liberté des femmes ! [Mes filles] sont revenues en pleurs et ont rangé leurs jupes […] Elles mettent parfois du mascara et du gloss : c’est ma liberté de parent », a expliqué une mère en colère, à Ouest France.

Et la directrice de l’école de préciser que « Jupes ou shorts ne sont pas interdits. Mais avec un collant opaque ou un legging (caleçon) ».

Alors : à l’heure où la make-up party pour petites filles est un phénomène en pleine expansion, faut-il laisser l’habillement des enfants à la discrétion des parents ou décider d’en faire une mission publique qui incomberait au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale et/ou au ministère de l’éducation nationale ? Faut-il dissocier la volonté de légiférer sur la question de l’exploitation des plus jeunes dans l’imagerie publicitaire de la mode des tenues à l’école ?

— Source : Marie Claire


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

80
Avatar de Aude14
23 octobre 2012 à 13h10
Aude14
J'ai personnellement envie de mettre un gros coup de boule à la mère qui parle de liberté de parent alors qu'il est question de préserver l'innocence de sa fille.
0
Voir les 80 commentaires

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Pour la sortie de la démo, il serait préférable de la sortir publiquement le 1er octobre en soirée (vers 18h–20h). Cela vous donne le temps de vérifier le build dans la journée et garantit que Steam la prendra bien en compte pour l’avant-première presse du 2 octobre.

J'ai déjà commencé à contacter quelques journalistes sans trop de succès. Je prévois d'envoyer une nouvelle salve avec le communiqué de presse le 1er octobre également afin que  les journalistes aient l’info + le presskit au moment où la démo devient disponible.

Pour les influenceurs, ils n’ont pas accès à la Press Preview officielle, donc je prévois de leur transmettre le lien démo dès le 1er octobre. Cela leur donnera le temps de produire du contenu en avance et de programmer des diffusions juste avant ou pendant le Next Fest.

Enfin, d'après ce que j'ai compris de la documentation officielle Steamworks, il est possible d’envoyer une notification (email + appli mobile) aux joueurs ayant wishlisté le jeu. Le déclenchement est manuel et disponible une seule fois dans les 14 jours suivant la première mise en ligne de la démo.

Si la démo est publiée le 1er octobre, vous devriez avoir jusqu’au 15 octobre environ pour utiliser cette notification. On pourrait donc la programmer stratégiquement au 13 octobre, mais il faudra bien vérifier que le bouton soit disponible dans Steamworks à ce moment-là.
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