Claudie Haigneré a obtenu son bac scientifique à l’âge de 15 ans. Il faut croire qu’elle a alors une idée de ce qu’elle a envie de faire, car elle part aussitôt en médecine… Pour devenir, au bout de quelques années, docteur en neurosciences, médecin rhumatologue et spécialiste en médecine aéronautique.
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Oui, vous commencez peut-être à le comprendre : Claudie Haigneré est de ces personnes qui ne se limitent pas. Elle voit une opportunité, elle la saisit. Et en l’occurrence, cette attitude a payé, puisqu’en 1985, elle fait partie des sept spationautes sélectionnés par le CNES pour la coordination scientifique de la mission franco-russe Antarès.
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Et surtout, en 1996, elle effectue son premier vol spatial sur la station MIR, devenant officiellement la première femme française dans l’espace. Comme quoi, il peut s’en passer, des choses, quand on décide de tenter sa chance à un simple appel à candidature.
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Loin de s’arrêter là, en 1999, elle devient spationaute à l’Agence Spatiale Européenne (ESA), et deux ans plus tard, elle effectue sa seconde mission spatiale, à bord cette fois de la station spatiale internationale.
Et puis 2002 arrive, et boum ! Que se passe-t-il ? Elle part en politique. Comme ça. Parce qu’on le lui propose, et que pourquoi pas ? Elle a des choses à dire et de nombreux projets lorsqu’elle rejoint le gouvernement Raffarin en tant que ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies. Elle enchaînera avec un passage au ministère des Affaires Européennes, avant de prendre la présidence d’Universcience en 2009, une structure publique regroupant la Cité des Sciences et de l’Industrie, et le Palais de la Découverte.
Son implication dans la promotion des métiers scientifiques auprès du grand public et la vulgarisation se poursuit encore aujourd’hui, à l’ESA, qu’elle a rejoint à nouveau fin 2014… Et où elle a gentiment accepté de nous rencontrer.
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Les Commentaires
Quel parcours!!
Si j'avais pas été mauvaise en maths j'aurais adoré faire l'astronomie!!
Pas partir dans l'espace par contre, j'aime que le plancher des vaches soit pas trop loin...