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Société

Barack Obama encourage la masculinité positive

Barack Obama a pris la parole pour défendre la masculinité positive, et le droit des hommes à parler de leurs émotions !

Lors d’un évènement organisé par l’Obama Foundation, l’ancien président des États-Unis a adressé un message à tous les jeunes hommes qui ne savent pas forcément comment prendre soin de leur santé mentale.

Barack Obama et My Brother’s Keeper

Aux États-Unis, c’est le Black History Month, le mois qui célèbre l’Histoire et les accomplissements des communautés afro-américaines.

Dans ce cadre, Barack Obama est intervenu au nom de My Brother’s Keeper, son initiative dédiée aux garçons, adolescents et jeunes hommes américains qui ne sont pas blancs et font donc face à des discriminations spécifiques.

Ce mardi 19 février, il a échangé avec Steph Curry, célèbre joueur de basket, et a répondu à des questions du public. C’est pendant cet entretien qu’il a évoqué le sujet de la masculinité positive.

Barack Obama s’attaque à la masculinité toxique

Ci-dessous, l’échange entier entre Barack Obama et Steph Curry, qui dure une heure. Je vous en traduis des extraits juste après.

« Ce qu’on veut faire ici, c’est créer un espace dans lequel les jeunes hommes qui ne sont pas blancs, et le reste des jeunes hommes d’ailleurs, n’ont pas à se dire :

« Pour être respecté et admiré dans ma communauté, il faut que j’agisse d’une certaine façon. »

Beaucoup de jeunes hommes dans notre société, particulièrement ceux qui ne sont pas blancs, ont du mal à trouver des lieux, ressources et soutiens pour les aider à affronter leurs problèmes.

On a l’impression qu’on doit compenser en exagérant certains comportements considérés comme masculins. Et c’est un piège. »

Steph Curry, l’interlocuteur de Barack Obama, renchérit :

« Nous n’avons pas encore réussi à trouver ce type de liens, de ressources, d’endroits sûrs permettant aux mecs d’être totalement transparents au sujet de ce qu’ils traversent. »

Ce dont parlent les deux hommes, c’est ce qu’on appelle la masculinité toxique : l’idée qu’être un homme, un vrai, c’est ne pas montrer ses émotions, ses faiblesses, ne pas être vulnérable…

En conséquence, beaucoup de mecs ne savent pas reconnaître ni exprimer qu’ils ne vont pas bien, et encore moins demander de l’aide.

La masculinité toxique a de lourdes conséquences. Elle n’est notamment pas étrangère au fait que dans le monde entier, il y a bien plus d’hommes que de femmes qui se suicident

Être un homme, selon Barack Obama

Récemment, dans The Boys Club, mon podcast sur la masculinité, j’ai reçu le charmant Tristan Lopin.

Quand je lui ai demandé, comme je le demande à chaque invité, s’il avait une idée d’homme représentant une vision positive de la masculinité, Tristan Lopin a répondu Barack Obama.

Et je suis bien d’accord avec lui ! Il n’est d’ailleurs pas le premier à le citer.

Je ne suis donc pas étonnée de découvrir la « définition » de ce que veut dire « être un homme » par Barack Obama, toujours dans le cadre de son échange avec Steph Curry. Elle est pleine de justesse et de bon sens.

« Être un homme, c’est avant tout être une bonne personne.

Et ça veut dire être responsable, être fiable, travailler dur, être gentil, respectueux, faire preuve de compassion. »

Amen, Barack ! Ces qualités sont bien plus essentielles, à mes yeux, que les critères classiques de « virilité ».

Et autant dire que cet échange ne fait qu’accentuer ma frustration à l’idée que Donald Trump a pris la place d’Obama, vu toute la fermeture d’esprit qui le caractérise…

À lire aussi : Soutiens cette pub pro-masculinité positive, largement attaquée !


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

2
Avatar de Katastroph
22 février 2019 à 00h02
Katastroph
@grenouilleau Arf, faut replacer dans le contexte culturel aussi pour le coup, n'oublions pas qu'il est américain donc il a baigné dans le mythe du "self-made man". A partir de là c'est compréhensible.
De plus, je pense qu'on peut faire une distinction entre travailler dur et travailler jusqu'à en éprouver une souffrance.
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Voir les 2 commentaires

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