Ce sont des images que l’on voit régulièrement, qui n’ont plus rien d’exceptionnel. C’est un sac plastique aux allures de méduse qui flotte entre les coraux, c’est une nappe de déchets flottant à la surface…
Le point de saturation est atteint, alerte aujourd’hui l’organisation environnementale WWF. La présence du plastique dans nos mers et nos océans s’est étendue à toute la planète, « de la surface aux grands fonds marins, des pôles aux côtes des îles les plus isolées ».
Une menace réelle pour la biodiversité marine, mais qui nous concerne tout autant : en se dégradant dans l’eau, les déchets perdurent à l’état de microplastiques — lesquels, ingérés par la faune, se retrouvent de fait dans nos assiettes.
Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, le plastique représente 85 % des déchets marins :
« D’ici à 2040, les volumes de pollution plastique qui se déversent dans les zones marines vont presque être multipliés par trois, ajoutant 23 à 37 millions de tonnes métriques de déchets plastiques dans l’océan par an. »
L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement doit se tenir à Nairobi du 28 février au 2 mars 2022 et WWF veut profiter de cette occasion pour rappeler l’urgence d’agir et de trouver un accord mondial pour réduire la pollution plastique.
Il ne faudra pas être dans la demi-mesure, estime WWF, pour qui la solution ne peut être le nettoyage des océans, mais la mise en œuvre de « standards mondiaux de production et de “recyclabilité“ réelle ».
« Nous devons considérer la question comme celle d’un système fini qui n’absorbe pas le plastique et c’est pourquoi nous devons aller vers zéro émissions, zéro pollution, aussi vite que possible » », insiste Eirik Lindebjerg, responsable du dossier plastique au WWF.
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Crédit photo : Naja Bertolt Jensen via Unsplash
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