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Santé

Tout ce qu’il faut savoir pour te protéger du Sida

Ce dimanche 1er décembre, c’est la journée mondiale de lutte contre le Sida. Queen Camille te rappelle les réflexes essentiels pour te protéger du virus et des autres Infections Sexuellement Transmissibles.

Chaque année, le Sidaction nous rappelle que la lutte contre le VIH n’est pas terminée. 

Alors que les statistiques des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) explosent chez les jeunes, laisse-moi te rappeler les 3 réflexes simples pour kiffer sans risquer ta santé.

Se protéger du Sida : Être consciente des risques

Le nombre d’IST a triplé ces dernières années et les 15-24 ans sont les plus exposés à ces maladies qui ne déclenchent pas toujours de symptômes.

La principale raison pour laquelle le nombre de diagnostics explose est la vision biaisée des IST que peuvent avoir les jeunes, comme me l’a expliqué Sandrine Fournier, directrice des programmes France à Sidaction :

« Le VIH n’intéresse pas les jeunes, il est considéré comme une « maladie de vieux ».

Énormément d’idées reçues les empêchent de se protéger correctement : ils pensent que l’on peut « voir » si quelqu’un a le VIH ou qu’ils ne peuvent pas être touchés, qu’ils sont moins à risque que les autres.

Leur manque d’intérêt et d’informations conduit 14% des jeunes à penser que la pilule contraceptive d’urgence protège du VIH et 23% à croire qu’il y a des médicaments pour guérir du Sida. »

Être consciente des risques représente donc le premier pas incontournable pour adopter les bons réflexes face au virus du Sida et des autres IST.

Ils sont au nombre de deux et constituent la seule façon de se protéger efficacement de ces risques.

À lire aussi : La raison inquiétante pour laquelle les jeunes n’utilisent pas de préservatif

Se protéger du Sida : Le préservatif, une protection non-négociable

Le préservatif, qu’il soit interne ou externe, est la seule contraception qui protège aussi des IST.

C’est un réflexe indispensable pour être sûre d’être protégée, comme la rappelle Sandrine Fournier :

« Le VIH ça ne se voit pas ! Dès lors que l’on a une relation avec quelqu’un qui a eu d’autres relations dont on ne sait pas si elles ont été protégées, il faut prendre cette précaution de bon sens en attendant de faire un test. »

Parce que les IST ne se manifestent pas toujours immédiatement, bon nombre de personnes en sont porteuses sans le savoir.

L’usage du préservatif ne dépend donc pas de la confiance que l’on accorde à son partenaire, puisqu’il ignore peut-être lui-même qu’il est infecté.

QUAND PEUT-ON ARRÊTER LE PRÉSERVATIF ?

Il est donc important d’apprendre comment « négocier » un préservatif estime Sandrine Fournier :

« C’est une compétence psycho-sociale que l’on acquiert et qui permet ensuite d’être en capacité de dire non à une pratique.

Mon premier conseil serait de s’écouter soi. Entre 15 et 25 ans, la pression du groupe et des normes est forte. Il faut être suffisamment forte pour se dire « Même si tout le monde considère que faire une fellation c’est cool, moi je n’en ai pas envie. »

Ensuite, il faut savoir l’exprimer, être en capacité de discuter, en parler plutôt que de se demander ce qu’il y a dans la tête de l’autre.

Il faut considérer que dans une relation intime, ce qui est partagé c’est le souci de soi et le souci de l’autre. Dès lors que cela est mis en avant, l’usage du préservatif va de soi. »

Et pour pouvoir avoir des relations sexuelles non protégées, il n’existe qu’une solution : le dépistage ! 

Se protéger du Sida : Le dépistage, un réflexe essentiel

Tu veux pouvoir kiffer ta vie sexuelle sans te poser de questions ? Go te faire dépister avec ton ou ta partenaire !

Pour Sandrine Fournier, c’est un réflexe à adopter impérativement pour être sûre d’être protégée :

« Il faut absolument banaliser le dépistage. Je parle du dépistage du VIH mais aussi des autres IST.

Parce que ces dernières sont asymptomatiques, on ne voit pas que l’on est malade et pendant ce temps les bactéries font des dégâts qui peuvent avoir des conséquences graves comme la stérilité, alors qu’il est souvent possible de les traiter facilement si l’on est dépisté.

De plus, être porteur d’une IST rend plus vulnérable au VIH. Le dépistage a donc une double utilité : détecter ces IST mais aussi réduire les risques de contracter le VIH.

Cela doit devenir un acte banal dès lors que l’on a une sexualité qui n’est pas systématiquement protégée. »

Aujourd’hui, il existe de nombreux outils de dépistage très simples.

Tu peux te rendre dans un centre de planification ou un CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic, ex-CDAG) pour effectuer un dépistage gratuit et d’autres tests de toutes les autres IST.

Des associations proposent aussi un test rapide, avec le prélèvement d’une goutte de sang au bout du doigt qui donne un résultat en un quart d’heure.

Ces lieux permettent aussi d’avoir une discussion avec un acteur de prévention formé, capable de répondre précisément à tes questions sans jugement et de réfléchir avec toi à des moyens de prévention adaptés à ton mode de vie.

Enfin, il est possible de te faire dépister dans un laboratoire de ville. Paris et Nice testent en ce moment un dispositif qui permet de réaliser un test sans ordonnance.

Tu peux appeler le 0 800 840 800 ou te rendre sur le site de Sida Info Service qui te donnera tous les lieux de dépistage proches de toi et leurs horaires.

Plus d’infos pour bien te protéger sur madmoiZelle !

Tu peux aussi trouver des informations fiables sur le site onsexprime.fr .

Et toi, tu te sens suffisamment informée pour te protéger du Sida et des autres IST ? 

À lire aussi : Savoir si on a une IST : le guide pour (re)connaître ces petites saloperies

Les Commentaires
9

Avatar de Pelleas
4 décembre 2019 à 08h07
Pelleas
@Pelleas Je ne connais pas le principe des consultations en ligne, est-ce-que tu pourrais en dire un peu plus ? (J'espère que ce n'est pas trop HS.)

Je ne sais plus trop par quelle site j'étais passé. Mais en gros, tu y créer un compte en rentrant le numéro de ta carte de mutuelle et en fonction de ta couverture c'est gratuite. Ensuite tu décris ton problème sur le site, un médecin revient vers toi, tu discutes un peu plus en détail avec et il te fait une ordonnance à imprimer (ou transmettre par mail à ton labo).
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Voir les 9 commentaires

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