Si une fois dans votre vie vous avez dû tuer le temps avec un ordinateur et une connexion Internet, vous avez peut-être entendu parler de Plants vs Zombies.
À la base jeu flash à succès où on incarnait de pauvres plantes tentant de se protéger de hordes de zombies, c’est devenu un jeu mobile, puis finalement un TPS (Third Person Shooter) sur console et PC. Après un premier opus en 2014, la licence déjantée est de retour pour un second volet.
« Plants vs Zombies GW 2 », c’est un shooter complètement cinglé, des graphismes régressifs, et beaucoup de bazar.
Ça, c’était pour les infos pratiques. Maintenant, pour vous donner une idée, je dirais que PvZ (on va l’appeler comme ça, c’est moins long), est un peu le Splatoon de EA Games. Un shooter complètement cinglé, des graphismes régressifs, et beaucoup de bazar. Et c’est une recette qui marche !
Pour moi, ce jeu a été une vraie bouffée d’air frais. Et ça commence avec une direction artistique qui déchire.
Mention spéciale à la lune tête d’œuf (oui c’est un chapeau souris sur ma tête, cherchez pas)
Mangeur de chair fraîche ou plante carnivore ?
Dans PvZ, on peut choisir d’incarner soit les zombies, soit les plantes, et changer de camp à tout moment.
C’est un classique du tower defense : on choisit l’emplacement de notre drapeau, et on doit ensuite exterminer tous les personnages du camp adverse qui tenteraient de le détruire.
Sept personnages peuvent être incarnés dans chaque camp. Ils ont chacun leurs pouvoirs, souvent bien fendards : le maïs peut par exemple bombarder ses ennemis de pop-corn, et le zombie pirate peut chevaucher un énorme canon à boulets. Tous les personnages peuvent être modifiés pour paraître (ou être) encore plus féroces.
Celle-là j’aime pas trop m’y frotter…
À force de gagner des parties, le/la joueur•se recevra des cartes à collectionner (et moi j’adooore les cartes à collectionner) qui lui permettront de mieux défendre sa base en cours de partie, ou de gagner de nouveaux éléments de personnalisation.
Point négatif : il est possible d’acheter ces cartes. Genre, tu viens déjà de débourser le prix du jeu, est-ce qu’on peut se permettre EN PLUS de te demander d’acheter des decks qui peuvent coûter jusqu’à vingt euros ? Je ne crois pas. Cela dit, les cartes sont assez faciles à obtenir, nous dissuadant ainsi de débourser le moindre centime. Mais je trouve quand même que c’est pas super cool.
Viendez ma bande !
Gros point fort de ce second opus : il est possible de jouer en solo. Le premier volet ne permettait que de jouer en multi, ce qui aurait été aujourd’hui problématique puisqu’il faut payer pour jouer à plusieurs en ligne sur PS4 et Xbox One.
Vous avez envie de vous défouler un bon coup mais tout•e seul•e ? Pas de souci ! Vous pouvez jouer contre l’intelligence artificielle et même mener une campagne solo.
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Et si en plus lancer une nouvelle partie vous soûle, PvZ a introduit une nouveauté qui m’a bien plu : le front du jardin. Point de menu principal. Vous êtes directement catapulté•e dans votre base, dans laquelle vous pouvez vous balader et emprunter différents portails pour lancer une partie.
En face, vous pouvez même apercevoir le camp adverse. Entre les deux camps s’étend une zone neutre dans laquelle on peut retrouver des membres des deux camps. Donc si l’envie vous prend d’aller écrabouiller deux ou trois zombies sans raison, vous savez où aller ! En plus, le front du jardin est rempli de mini-quêtes et de lieux cachés à découvrir.
Un jeu d’adresse du côté du port
Pour résumer, Plants vs Zombies Garden Warfare 2 est bourré de points positifs. Je lui reprocherais quand même une maniabilité un peu fastidieuse, qui me fait lui préférer son cousin Splatoon.
Mais l’humour façon cartoon, les graphismes plutôt jouissifs et le côté bourrin en font quand même une super expérience. Pas de jaloux, le jeu est disponible sur PC, PS4 et Xbox One !
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