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Cinéma

On a vu le film d’horreur La Main, et on a compris (à nos dépens) pourquoi il traumatise tout le monde

Vous avez une envie de cinéma, mais ne savez pas quoi choisir parmi les sorties en salle ? Dans Premier Rang, Maya Boukella, journaliste pop culture chez Madmoizelle, vous recommande un film à l’affiche. Cette semaine, on pensait se marrer devant un film d’horreur pour ados, on est ressorties hantées par La Main, avec une forte envie de vous le conseiller.

Avis aux fans de films d’horreur : on tient le cauchemar de l’été. Après avoir fait sensation aux États-Unis, La Main (Talk To Me) est arrivé sur nos écrans ce mercredi 26 juillet.

Avec son scénario malin qui retombe toujours sur ses pattes, son horreur insidieuse et tellement malaisante et ses images extrêmement cruelles qui vous resteront longtemps en mémoire, La Main, le nouveau film des studios A24 (Hérédité, Midsommar, The Witch), est la meilleure surprise au cinéma cette semaine.

En plus de son concept intéressant et sa trame plutôt riche en rebondissements, La Main nous a aussi séduites pour la qualité de ses inspirations. Sans le spoiler, voici 3 films d’horreur dans lesquels le film des australiens Danny Philippou et Michael Philippou nous a replongées.

À lire aussi : Films d’horreur : on a classé les scènes les plus terrifiantes de l’histoire du cinéma

La Main, de quoi ça parle ?

Mia est meurtrie par le suicide de sa mère, décédée il y a un peu plus d’un an. En plein processus de deuil, l’adolescente tente progressivement de reprendre une vie normale et passe beaucoup de temps chez son amie Jade et son petit frère de 14 ans, Riley.

Chaque soir, Mia et Jade, suivies de Riley rejoignent leurs amis pour des soirées bien particulières. L’un des membres du groupe a en effet découvert une main aussi étrange que terrifiante, qui aurait appartenu à un médium. Cette dernière permettrait à celui qui la serre d’entrer en contact avec les morts, faisant ainsi surgir des cadavres aux corps décomposés et toute sorte de visions atroces.

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D’abord terrifiés par cette expérience, les adolescents semblent rapidement prendre goût à ce qui s’apparent bientôt à un jeu qui leur procure des sensations extrêmes et addictives. Ils se filment, se moquent de celui ou celle qui réagira de la façon la plus étrange, et cherchent à pousser leur corps aussi loin que la main peut les amener… Au point d’outrepasser la loi qui régit la main : il ne faut pas la tenir plus d’1 minute 30.

Que se passe-t-il quand les ados finissent, évidemment, par dépasser cette durée fatidique de 90 secondes ?

Atrocement glauque et traumatisante, la réponse est la pire que l’on puisse imaginer…

3 concepts atroces de films d’horreur dans lesquels La Main nous a replongées

1 : L’horreur infantile, dans l’Exorciste

Si La Main continue à nous hanter longtemps après l’avoir vu, c’est notamment parce qu’il compte l’un des ingrédients qui font de L’Exorciste l’un des films d’horreur les plus terrifiants qui soit : le fait que le Mal s’immisce dans une petite fille, véritable incarnation de l’innocence.

La violence et l’horreur ne sont jamais aussi dérangeantes que quand elles s’attaquent à un enfant ou s’expriment à travers lui. Sans tomber dans une cruauté qui questionnerait son éthique, La Main n’a pas peur d’interroger l’impact des jeux dangereux sur les plus jeunes…Et le résultat est horrible.

La Main
La Main

2 : La menace permanente créée par la malédiction, dans It Follows

Jamais tranquille, jamais de paix.

Dans It Follows, l’un des meilleurs films d’horreur de ces dix dernières années, la malédiction qui frappe les personnages est particulièrement atroce parce qu’elle ne s’arrête jamais.

Rien ne sert de fuir, de courir, de se cacher : « It » vous suivra toujours, que ça soit à des milliers de kilomètres, ou juste derrière votre épaule.

Un principe qui rappelle celui de La Main, où les personnages devront faire face aux lourdes responsabilités, qu’ils ont en partie provoquées, mais dont ils sont aussi victimes, en tant que vivants dans un monde où il faut cohabiter avec le deuil

La Main  // Source : A24
La Main

3 : La curiosité morbide dans Sinister

Sinister est régulièrement cité comme l’un des films les plus effrayants du genre. Outre ses jumpscare particulièrement marquants, le film de 2012 avec Ethan Hawke se distingue par son atmosphère précisément…sinistre.

Si Sinister met si mal à l’aise, c’est parce que son personnage principal développe une sorte d’obsession profondément malsaine pour les meurtres dont il tente de percer le mystère. Seul dans son bureau, l’écriture d’un roman semble devenir un prétexte pour regarder des dizaines de vidéos de mise à mort, toutes les plus cruelles les unes que les autres.

Avec La Main aussi, on se sent particulièrement inconfortable devant ces adolescents rongés par l’ennui, la tentation de vivre des sensations fortes, mais aussi par la volonté d’échapper à la douleur d’être en deuil, seul, exclu, ou bizarre…au point de provoquer les pires conséquences.

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