Odezenne continue décidément à me faire des trucs dans le bide, dans la poitrine et dans la tête. Le groupe poursuit sa collaboration avec le réalisateur Romain Winkler : après Novembre sur fond de Nuit Debout, c’est Boubouche qui a droit à son clip.
Dans ce clip psychédélique se mêlent des ambiances aussi bariolées que dérangeantes, gorgées de lubrifiant, de sueur et de couleurs. Les danseuses sont quelque part entre le Crazy Horse, les Pussy Riot et les porteuses de facekini. L’actualité inspire des imageries surprenantes, décalées.
Alix, d’Odezenne, déclare :
« […] on aimerait laisser une impression de liberté et d’incompréhension. C’est normal d’avoir envie de couleurs en ce moment, tout comme c’est normal de ne rien comprendre. Et puis Boubouche portait déjà cette ambiguïté entre titre dansant et titre dormant, désormais retranscrit à l’image entre pop et punk, un happening funky. »
Par contre, je ne suis pas sûre-sûre de sortir un jour du deuil : Jacques a rasé ses bouclettes. Je sais pas quoi faire de moi maintenant. À part cacher mes larmes dans la foule du concert parisien d’Odezenne, le 17 novembre.
J’en profite pour vous mettre le précédent clip d’Odezenne réalisé par Arthur Muller, celui de Chimpanzé, autour de la crise des réfugié•es. Je n’avais pas eu le temps de vous en parler fin septembre, à sa sortie.
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