Zooey Deschanel est un cupcake. Un mignon, un joli, un adorable petit cupcake, sucré, moelleux et irrésistible. On en mangerait, n’est-ce pas ? Le souci, c’est que ce petit cupcake, moi il m’écoeure un peu…
Elle fait tout le temps la même chose
Franchement allez quoi, faut être honnête, The New Girl
ne casse pas trois pattes à un canard ! Y’a plus de suspense dans Boucle d’Or et les Trois Ours ! Et si la série fait un tel buzz, c’est en grande partie grâce à la présence d’une actrice indé/bankable (hou, le gros mot !) qui nous ressert une fois de plus le coup de la nana chou, un peu bizarre, mais quand même chou, qui finira par les faire tous craquer. Au final, tout repose sur sa performance vue et revue, et si parfois un gag parvient à nous arracher un sourire, l’ensemble manque cruellement de rythme et peine à décoller.
Le problème avec Deschanel, c’est qu’à force de rôles de « quirky weird girl », on a maintenant tendance à confondre ses choix de rôles avec ce qu’elle est. Le jour où on la verra dans Transformers 12, là je me dirais « Banco ! », parce que je trouverai ça étonnant, voire audacieux, voire très (trop) risqué. Mais au moins, elle sera sortie de la case à laquelle elle s’est confortablement cantonnée.
Elle met tout le monde d’accord
Zooey Deschanel a l’air d’une fille normale. Point barre. Elle est jolie, naturelle, elle a du charme pour certain(es), peut aussi être carrément banale pour d’autres. Sur l’échelle de la bonnassitude, mise à part une ressemblance somme toute assez saisissante avec Katy Perry, on repassera. Alors pourquoi tant d’émois ? Parce qu’on peut admirer Zooey Deschanel sans qu’elle nous file des complexes, tant il est facile de se retrouver dans son physique de girl next door.
Sous ses airs de biche perdue au fond des bois, Zooey Deschanel est aussi un piège à mecs. Allez savoir pourquoi, vous connaissez forcément dans votre entourage, au moins un mec fou d’elle, dont le cœur et la dignité se transforme en marshmallow lorsqu’on prononce son nom. Exit Drew Barrymore (trop vieille), Ellen Page (trop inceptionnée), la nouvelle « best friend with boobies », cet idéal féminin pour hipsters romantiques (ou crétins pseudo-branchouilles, selon vos critères de références), c’est Zooey.
Elle est attendrissante
Et puis un jour (c’était hier), ça m’est apparu comme une évidence. J’ai compris, Zooey, j’ai TOUT compris, je t’ai percé à jour, je l’ai trouvé ta fameuse technique pour faire tourner les têtes et chavirer les cœurs : tu appliques la méthode dite « Pierre Richard », autrement dit, la gaffe comme technique de séduction l’air de ne pas y toucher. Je m’explique : dans quasi tous ses films, Zooey est reine de la boulette, elle enchaîne les bévues, les fautes de goût et les blagues qui tombent à plat… et pourtant, par je ne sais quel miracle, le charme opère et tout le monde trouve ça touchant. Je me dis qu’il n’y a sûrement pas de justice en ce bas monde, parce qu’en ne faisant qu’un tiers de ses maladresses, je sais que moi, je ne récolterai que des regards empreints de tristesse ou de pitié non dissimulées.
Sous ses airs de nana trop indé, trop-marrante-mais-qui-ne-se-la-raconte-pas, trop-talentueuse-dans-tout-ce-qu’elle-entreprend, je suis formelle : il y a quelque chose de louche. Il y a forcément quelque chose de louche. Peut-être que Zooey Deschanel n’est pas la fille la plus cool du monde, ni un cupcake d’ailleurs, c’est peut-être un cyborg dont l’unique présence sur Terre est destinée à me faire enrager. Et peut-être que ce n’est pas juste de la jalousie…
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