En partenariat avec Yes I Am (notre Manifeste)
Julie est inventrice. C’est pas moi qui le dit, c’est elle, mais je peux confirmer après une bonne discussion avec elle qu’elle en a le profil.
Dans le message qu’elle avait adressé à la rédac pour participer au shooting Yes I Am, on trouve l’expression « Géo-trouve-tout », et ça donne le ton.
Yes I am inventrice, revendique Julie
Julie a hésité entre inventive, et inventrice. Mais finalement, ça n’a pas exactement les mêmes significations pour elle, et c’est pour cela qu’elle a opté pour le second.
« Il y a la dimension scientifique qui est vraiment importante pour moi, je trouve que ça n’a pas la même force, ça me représente mieux. »
Le jour où elle a envoyé sa candidature, elle avait devant les yeux son diplôme d’inventrice : c’est la 2ème (ex-aequo) à déposer le plus de brevets dans son entreprise où elle est ingénieure aéronautique. Mais avant d’en arriver là, il faut parler de l’enfant qu’elle était.
« Dès petite, j’adorais construire des choses. Avec du papier et du scotch, je faisais tout et n’importe quoi : des parcours pour mes billes, des décors façon livres pop-up… Ce que ma mère déplorait pas mal, car il y avait des bandes de scotch accrochées partout ! »
Bon, malgré cette anecdote, l’environnement familial l’a encouragée vers la science : ses parents travaillent également dans l’ingénierie, l’aéronautique.
« Après mon bac S, j’ai fait une prépa physique-techno, puis j’ai poursuivi mes études aux Arts et métiers. Et tout au long de ce parcours j’ai continué à construire des choses, notamment via la vie associative : un bar, ou des lustres pour le gala de fin d’année par exemple, ce qui me permettait d’allier le dessin et le côté artistique à la construction ! »
Yes I am inventrice, et je bâtis le futur !
Résultat, aujourd’hui,
elle travaille sur des prototypes de moteurs d’avion, à vision… 2025-2030. C’est dire à quel point elle vit dans le futur.
« Je participe à toutes les étapes de création d’un prototype : on part du cahier des charges du client qui nous dit ce qu’il attend de son futur avion, on développe quelque chose qu’on imagine fonctionner, on fait le dimensionnement, on le fait produire, et finalement on teste ce prototype par des essais. »
Et c’est donc dans ce cadre qu’elle dépose des brevets.
« Un brevet ce n’est pas forcément avoir l’idée du siècle malgré ce qu’on imagine, c’est protéger une idée pour l’entreprise qui l’a eu. On les dépose parfois sans savoir si ça va fonctionner, mais au moins, l’idée est protégée ! »
Quoi qu’il en soit, ça reste une belle illustration des capacités d’inventrice de Julie !
Promouvoir la science chez les femmes
En parallèle de son activité d’ingénieure, Julie fait partie de l’association Elles bougent dont elle est marraine.
« On va beaucoup à la rencontre de jeunes étudiantes, en particulier en 3ème et 2nde car on ne va pas se mentir : c’est à cette période-là que beaucoup de choses se décident concernant l’orientation.
Le but est de montrer ce qu’est être ingénieure, et aussi de casser l’idée selon laquelle il faut avoir 18 de moyenne pour le devenir. Je suis le meilleur exemple : j’ai eu 13 au bac, et pourtant j’ai fait une école très bien cotée !
En fait l’important, c’est d’être passionnée avant d’être bonne à l’école. »
Pour elle l’important c’est de lever ces barrières psychologiques.
« Ça rejoint mon mot d’ordre : osez ! J’avais coutume d’entendre « Osez la prépa », et c’est vrai il faut que les filles se lancent autant que les garçons, mais plus largement : osez n’importe quoi. »
Elle se veut être un modèle comme elle aurait aimé en avoir, pour encourager plus de femmes à faire des sciences !
Photographe : @laurag_photo Maquilleuse : @yolainemakeupartist
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