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Ingénieure, un métier riche et diversifié — Témoignage et conseils pour les intéressées

On entend beaucoup parler du métier d’ingénieur, mais en quoi consiste-t-il vraiment, et comment y arrive-t-on ? Mercre nous explique tout.

Quand j’étais petite, j’ai imaginé beaucoup de métiers très différents et peu classiques (comme maîtresse, vétérinaire ou tenniswoman), mais je ne m’imaginais pas ingénieure. Surement parce qu’ingénieur, ça veut tout et rien dire, et jusqu’à ma terminale je pensais que pour aller en Nouvelle-Zélande, être ingénieur en électronique c’était bien (c’est mes parents qui m’avaient dit ça quand j’étais en sixième).

Aujourd’hui, je ne suis pas en Nouvelle-Zélande, et je ne pipe rien à l’électronique.

Le jour où des copains m’ont dit qu’ils avaient fait des dossiers pour aller à l’INSA, à l’INP ou encore pour aller en prépa, je n’ai rien compris à leur charabia. C’est quoi tout ça ?

J’avais comme l’impression de rater un truc qu’on ne m’aurait pas dit. Alors j’ai regardé les prospectus ramassés à un salon d’orientation et bim, voilà, tout y était : viens faire ingénieur•e dans telle école ! En plus, tu pourras aller au Canada un an sur deux pendant ta formation, super ! Le hic : il fallait débourser 6000€ par an… Enfin c’est ce que j’ai cru à ce moment-là.

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Maintenant que je suis passée de l’autre côté, je me rends compte que c’est triste que des jeunes doué•e•s ratent une super occasion parce qu’ils/elles ne sont pas au courant des possibilités (parce que leur parents ne sont pas ingénieurs, pas profs…).

Voici donc un petit guide de vulgarisation à destination des jeunes madZ !

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Ça veut dire quoi, ingénieur•e ?

Dans l’esprit populaire, l’ingénieur, c’est un mec un peu prout-prout qui a des lunettes et qui reste le cul sur sa chaise. Ce n’est pas très vrai. D’après Wikipédia, un•e ingénieur•e s’occupe de la conception et de l’innovation de choses et d’autres. C’est plutôt pas faux.

On peut être ingénieur•e en beaucoup de choses. Si je recopie à nouveau Wikipédia, en voici une liste non-exhaustive : cela peut être en « génie électrique, agroalimentaire, zoologie, robotique, industrie, commercial, médical, génie civil, environnement, aérospatial, aéronautique, informatique, statistiques, finance, logistique, agronomie »…

L’ingénieur•e en quelque chose va en fait avoir un problème à résoudre, et on lui demandera d’utiliser ses connaissances pour dire comment il faut faire. Bien sûr, il/elle n’aura jamais toutes les connaissances qu’il faut, mais l’ingénieur•e saura où regarder ou à qui demander.

En fait, un•e ingénieur•e ce n’est rien d’autre qu’une personne normale qui essaie de faire marcher un truc et qui est bien contente quand ça fonctionne.

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Yeah baby.

Comment qu’on devient ingénieur•e ?

Les choses se compliquent et les foudres se déchaînent quand on aborde le point « comment devenir ingénieur•e » ?

Parce qu’être ingénieur•e a deux sens :

  • avoir le titre officiel d’ingénieur•e, délivré par une école d’ingénieurs habilitée par une commission (la CTI)
  • exercer le métier d’ingénieur•e, par lequel on est arrivé•e par l’expérience et des promotions (si on a débuté comme technicien•ne par exemple), ou en ayant un master délivré par une université.

Les deux cas sont très bien, et chacun•e est libre de faire son bonhomme de chemin. Pour qu’on soit tous d’accord, je décrirai ici comment avoir le titre d’ingénieur.

Il y a deux sortes d’écoles d’ingénieurs : les post-bac, et les post-concours (à bac+2).

Les écoles post-bac s’intègrent (on peut y étudier donc) juste après le bac. Pour y aller, il faut faire des dossiers et se rendre à un entretien pour dire qu’on est motivé•e. Elles durent cinq ans mais peuvent être parfois divisées en deux parties : d’abord deux ans de prépa intégrée commune pour tous les élèves, puis trois ans dans une école du groupe.

Parmi les grands groupes d’écoles post-bac, on compte l’INSA (Institut National Supérieur des Sciences Appliquées), ou l’INP (Institut National Polytechnique) qui propose un cycle préparatoire interne appelé CPP.

Les écoles post-concours s’intègrent à bac+1 voire bac+3, mais le plus courant est d’arriver à bac+2. Pour rejoindre ces écoles, il faut soit passer un concours, soit passer par un système d’admission parallèle (si on a fait un IUT, un DUT ou une licence à la fac).

À lire aussi : Ces trucs que j’inventerais si j’avais un bac S

La prépa

Officiellement, les deux années de préparation au concours s’appellent CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles). Elles ont d’autres petits noms comme la prépa, ou encore les terrrrriiiibles maths sup/maths spé (quand il s’agit d’une prépa à dominantes maths/physique).

Ces années consistent à se préparer à des concours qui permettront ensuite d’étudier dans des grandes écoles d’ingénieurs. Et pour ça, c’est premier•e arrivé•e, premier•e servi•e : mieux vous serez classé•e, et plus vous serez libre de choisir votre école.

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La prépa : une métaphore.

Pour entrer en prépa, il faut faire un dossier et avoir de bonnes notes.

Ces dernières sont très subjectives, et je vous invite à postuler si vous avez l’équivalent d’une mention assez bien à votre bac blanc : l’expérience montre que des élèves avec mention assez bien se mettant enfin à travailler en prépa peuvent avoir de meilleurs résultats que des élèves avec mention très bien et étant déjà au maximum de leurs capacités de travail au lycée ! Évidemment ce n’est pas systématique, et le secret est surtout d’avoir une bonne réserve de travail.

Choisir sa filière

Les prépas scientifiques s’effectuent en lycée, souvent en centre-ville, dans les mêmes établissements qui accueillent les prépas littéraires et/ou d’économie. Il y a plusieurs voies :

  • BPCST, à dominante Biologie – les lettres signifient Biologie, Physique, Chimie et Sciences de la Terre. Vous y trouverez les futurs ingénieurs agronomes, mais aussi les futurs vétérinaires.
  • PCSI, MPSI et PTSI. Les lettres indiquent votre programme prédominant : P veut dire Physique, C Chimie, M Maths, T Technologie et SI Sciences de l’Ingénieur.

En première année, les PCSI, MPSI et PTSI doivent choisir quelle partie de leur nom ils préfèrent. Ainsi en deuxième année ils pourront évoluer et se spécialiser :

  • De PCSI à PC ou PSI
  • De MPSI à MP ou PSI
  • De PTSI à PT ou TSI.

MP, PC, PSI ou encore PT sont autant de catégories qui auront leur voie d’admission propre dans les écoles d’ingénieurs. Si vous êtes plus doué•e en chimie qu’en maths, il vaudra mieux se lancer en PC. La répartition des places dans une école dépend des spécialités enseignées.

Par exemple une école de chimie recrutera massivement des PC, mais pas (peu ?) d’élèves des autres filières. À l’inverse, une école d’informatique aura beaucoup de places pour les MP, quelques-une pour PSI, un peu moins pour les PC.

Les PT et TSI sont moins nombreux, ils auront très peu de places dans des écoles généralistes (comme les Mines ou Centrale), mais un peu plus dans les écoles techniques spécialisées et beaucoup à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers.

Mais alors, comment choisir sa filière ? Le mieux est de se diriger vers ce qu’on aime. Vous vous y sentirez mieux, travaillerez mieux, et aurez ainsi de meilleurs résultats.

Le déroulement de la prépa

Les deux (ou trois…) années de prépa vous marqueront incontestablement.

Pour ma part, ce furent deux années demandant certes beaucoup de travail et de remises en question, mais qui m’ont appris à travailler efficacement et qui m’ont apporté un immense bagage scientifique, le tout dans un environnement bienveillant. Pour résumer j’ai été très contente de quitter la prépa, mais je suis toujours ravie d’y être passée.

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En gros.

Du point de vue humain, chacun ira de son commentaire : certains ont détesté l’ambiance de compétition, d’autres ont beaucoup aimé l’entraide entre élèves. Disons qu’en choisissant une prépa qui vous correspond (je vous les décrirai plus bas), vous devriez trouver chaussure à votre pied pour vous épanouir… au milieu de la masse de travail.

Parmi la trentaine d’heures de cours hebdomadaires que vous aurez en moyenne (vous pouvez trouver plus de détails sur Prepas.org), il y a beaucoup de théorie certes, mais également beaucoup de TP : en chimie, électricité, optique, sciences de l’ingénieur…

Et chaque semaine, les élèves ont deux « colles » par groupes de trois : maths+anglais, ou physique+chimie, maths ou Si selon la filière. Pendant une heure, chacun doit faire, dans son coin de tableau, une démonstration théorique puis un exercice qu’il devra expliquer à l’examinateur.

C’est parfois très stressant, puisque de rares profs se plaisent à être méchants, mais c’est aussi une motivation pour être à jour dans son travail, une très bonne occasion de vérifier qu’on a compris de quoi il retourne et enfin ça permet de s’affirmer techniquement. Ces interrogations orales vous permettent aussi de préparer les examen oraux des concours.

En deuxième année, il y a deux écoles :

  • soit vous avez un devoir surveillé (DS) une fois par semaine, comme le samedi matin par exemple
  • soit vous avez trois DS toutes les trois semaines, pour vous entraîner à gérer un concours.
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Les concours et les frais

À la fin de la première année, il est possible de passer des concours pour s’entraîner. Ceux et celles qui voudraient travailler dans l’aviation peuvent par exemple passer le concours de l’ENAC.

En deuxième année, il y a plusieurs concours et chacun décide lesquels il souhaite passer. Les écoles sont regroupées par intérêts et histoires communes, proposant ainsi les concours suivants :

  • ENS (Écoles Nationales Supérieures) / X (Polytechnique)
  • Mines/Ponts (pour les Mines Paris, St Étienne, ISAE-Supaéro, ENSTA…)
  • Centrales-Supélec (comme Centrale Paris, Lyon, Lille, Nantes, Marseille, Supélec…)
  • CCP (INPG, INPT, et autres écoles appelées ENSI…)
  • E3A (quelques écoles publiques, mais aussi des écoles privées).

Vous pouvez consulter toutes les statistiques 2014 des résultats à ces concours sur le site de service de concours d’écoles d’ingénieurs.

Peut-être que le mot concours vous fait peur, mais sachez qu’au milieu des 4000 ou 5000 autres étudiants de votre filière, vous n’êtes en compétition qu’avec vous-même, pour faire du mieux que vous pouvez ! Et puis un concours, c’est vraiment le meilleur moyen de retirer toutes formes de piston et de stéréotypes.

Il est très difficile et fatiguant de faire tous les concours, alors les élèves en choisissent trois, voire quatre au maximum. Ceux qui sont dans les grandes prépas parisiennes et visent Polytechnique ne passeront pas les E3A, et peut-être pas CCP.

En revanche, ceux qui souhaitent intégrer une école du concours CCP et n’ont pas suivi de préparation spéciale pour le concours ENS/X feront l’impasse sur ce dernier.

Passer le concours E3A, réputé comme étant le plus facile, permet également de valider officiellement son niveau bac+2.

Si vous n’arrivez pas à vous classer suffisamment bien pour intégrer l’école de vos rêves, vous pourrez au choix :

  • intégrer une école proposant des enseignements similaires
  • faire une troisième année de prépa (dans ce cas, vous devenez un « cinq-demi » — une blague que notre ami Wikipédia décrypte ici).

L’inscription aux concours est gratuite pour les boursiers. Les non-boursiers devront quant à eux payer 100 à 150€ par concours. Pour les oraux se déroulant sur Paris, vous pourrez faire appel à Tatie Marte qui habite à la capitale ou à vos potes de lycée exilés pour vous loger quelques temps. Certains groupes d’écoles proposent quant à eux des chambres dans leurs résidences étudiantes.

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Enfin, puisqu’on parle des coûts, sachez que les frais d’inscription en prépa sont très faibles, il n’y a que les frais de fonctionnement (sauf pour les prépa privées bien entendu). Les écoles d’ingénieurs sont quant à elles presque gratuites (hors frais de sécurité sociale et les frais de fonctionnement), et certaines proposent même d’étudier en alternance – un bon moyen de mêler formation, expérience et revenus.

Quelques écoles sont privées, mais ce ne sont pas les meilleures. D’ailleurs, les meilleures versent même de l’argent à leurs élèves ! C’est le cas de l’ENS et X, mais aussi de certaines écoles intégrées comme fonctionnaire : l’ENAC, l’ENTPE…

Hors écoles Centrales et Mines (et aussi l’ISAE), la plupart des écoles publiques ont un nom commençant par « EN » pour « École Nationale ». S’il n’y a pas la lettre « N », il s’agira sûrement d’une école privée (et donc plus chère) — même si c’est à vérifier au cas par cas bien entendu.

Choisir sa prépa

Maintenant que vous savez tout sur la prépa et les concours, il faut encore savoir une chose : toutes les prépas sont différentes. Personnellement, je les classe en trois catégories :

  • les grandes prépas parisiennes. Ce sont celles qui canalisent les meilleurs élèves, certains venant de la France entière, parce qu’elles ont de bonnes statistiques aux concours X, ENS, Mines et Centrales (comme Louis le Grand, Henri IV, Sainte-Geneviève des Bois…)
  • les prépas des grandes villes de province, qui préparent tant à l’X qu’aux CCP et E3A. Ce sont les plus nombreuses.
  • les prépas moins ambitieuses, qui préparent majoritairement aux CCP ou E3A.

J’aurais tendance à vous conseiller la seconde catégorie, qui est un bon compromis entre humanité et ambition. Pour repérer ce genre de prépa, il faut regarder s’il y a des classes « étoiles ».

Pour se préparer aux concours les plus durs, la deuxième année de prépa peut en effet s’effectuer en classe étoile (alors notées MP*, PC* etc.). Cela indique que certaines leçons sont plus poussées — même si quoi qu’il en soit, les concours sont faits pour les classes non-étoiles. Si vous hésitez, si vous êtes à la limite, sachez qu’il vaut mieux faire une bonne deuxième année non-étoile qu’une mauvaise année étoile : vos bases seront plus solides.

Par ailleurs, de nombreuses prépas proposent des places en internat, ce qui vous permettra de réduire les frais si vous devez quitter le logement familial.

À lire aussi : Tu rentres en prépa ? Voici nos conseils pour réussir cette année !

L’école d’ingénieurs

Au milieu de la préparation aux concours, il faudra réfléchir aux écoles qui vous intéressent. Il y a deux genres d’écoles :

  • les généralistes (comme les écoles Centrales)
  • les spécialisées (comme les écoles de l’INP).

Une bonne école généraliste vous laissera un peu plus de temps pour trouver ce qui vous plaît vraiment, et vous permettra peut-être plus facilement d’avoir un poste managérial. Une bonne école spécialisée quant à elle vous donnera toutes les clés d’un domaine précis pour devenir un expert technique, tout en vous donnant les bases du management.

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Pour faire le classement des écoles de vos rêves, voici quelques critères à prendre en compte selon vos envies :

  • Les spécialités techniques de l’école : pourquoi aller en école de chimie si vous voulez faire de l’informatique ?
  • La ville : vous voulez quitter papa et maman? Ou au contraire vous habitez Toulouse et vous voulez y rester ? Peut-être qu’une école toulousaine, localement plus connue et avec un bon réseau d’ancien élèves restés sur place pourra vous aider à trouver votre premier travail. En revanche, si vous êtes Parisien•ne et voulez y rester, sachez qu’il n’y a pas de difficulté à retourner sur Paris après ce genre d’études.
  • Les double-diplômes et autres passerelles : si vous aimez plusieurs spécialités, si vous n’êtes pas décidés, ou encore si votre classement ne vous permet pas d’aller dans l’école de vos rêves, sachez que rien n’est impossible ! Avec des accords de double-diplôme, des échanges universitaires ou même des passerelles inter-départements au sein de votre école, vous arrivez sans doute à vos fins ! Le tout est de se renseigner au plus tôt sur les accords universitaires : vous avez toujours rêvé d’aller étudier en Nouvelle-Zélande ? Renseignez-vous à l’avance sur les accords de votre école !
  • La vie associative, parce qu’il n’y a pas que les cours : elle vous apprendra beaucoup. Jetez un coup d’œil aux clubs et associations de l’école.
  • Le réseau : les ingénieurs aiment bien les ingénieurs de leur école, c’est un fait. C’est certes un peu sectaire, et heureusement beaucoup font abstraction de ce critère au moment de l’embauche. Toujours est-il que rejoindre une école établie et accueillant beaucoup d’élèves vous permettra de profiter d’un bon réseau d’anciens élèves partout en France et dans le monde. C’est pratique pour avoir de l’inspiration, des infos, ou des astuces.

À propos, si vous partez étudier à l’étranger, il y a des bourses (comme Erasmus, mais peut-être aussi de la part des collectivités locales), même pour un stage (comme avec Leonardo).

Tout est possible !

Chaque école a son fonctionnement propre, alors je vais m’atteler à faire passer un message important, que l’on nous donne pas suffisamment clairement : TOUT EST POSSIBLE.

Histoire de ne pas vous faire happer par les trois années d’école d’ingénieur, il est bon d’établir un plan de route (pompeusement appelé « projet professionnel ») : quels sont vos objectifs ? Comment allez-vous y arrivez ?

Vos objectifs peuvent être de travailler dans un domaine, dans une boîte particulière ou encore dans un pays, etc. À vous de voir les nuances qui vous importent pour moduler votre parcours.

Pour tout vous dire, parmi les anciens élèves de ma formation initiale, il y a un peu de tout :

  • des ingénieurs qui travaillent dans de grands groupes
  • des ingénieurs en petit bureau d’études
  • des chercheurs
  • des gens qui ont lancé leur start-up
  • des commerciaux
  • un doctorant en philosophie
  • et un qui travaille aux Nations-Unies, un autre qui débute un job dans le génotypage… alors qu’il a arrêté la biologie en classe de seconde.

Sachez ainsi que vous pourrez utiliser vos stages, vos échanges universitaires ou vos expériences associatives pour vous créer un profil idéal et un réseau. Alors lancez-vous !

À lire aussi : L’Oréal pour les Filles et la Science, un programme nécessaire


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Les Commentaires

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Avatar de Ally26
7 avril 2015 à 14h04
Ally26
La honte sur moi, j'avoue je suis venue là seulement parce que la photo de Samantha Carter m'a racolé les yeux (je sais c'est pas français :langue. Moi j'étais en prépa éco droit et j'avais des copines d'internat qui étaient en MPSI, PTSI et PCSI et ça me donnait pas du tout envie, les sciences c'est le mal !
Bisous à toutes les (futures) ingénieures !
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