Après une multiplication de drames en conséquence au harcèlement scolaire, le gouvernement a, fin septembre, annoncé une série de mesures afin de lutter contre. Parmi elle, un questionnaire à remplir anonymement, par tous les élèves à partir du CE2, a annoncé le ministère de l’Éducation Nationale ce mardi 24 octobre.
Ainsi, à la rentrée des vacances de la Toussaint, les écoliers, collégiens, et lycéens, devront remplir ce questionnaire, qui est « une grille d’autoévaluation non nominative visant à évaluer s’ils sont susceptibles d’être victimes de harcèlement scolaire », peut-on lire dans un communiqué du ministère.
Un questionnaire divisé par thème
Pour se faire, deux heures du temps scolaire seront banalisées entre le jeudi 9 novembre – soit la date de la journée de lutte contre le harcèlement – et le mercredi 15 novembre. Ce temps, « dont l’organisation pratique est à l’initiative de chaque école, collège et lycée, sera l’occasion de mettre l’accent sur la prévention et la détection des situations de harcèlement », a précisé le ministère dans un communiqué.
Trois questionnaires, élaborés avec des experts, ont donc été envoyés aux chefs d’établissements car adaptés à chaque niveau (pour le CE2 à CM2, le collège et le lycée).
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Pour les écoliers, le questionnaire comporte 33 questions, divisées en quatre groupes, rapporte l’Agence France Presse : « Avant d’aller à l’école », « À l’école », « Sur Internet ou sur les écrans » et « Comment te sens-tu ? ». Pour le collègue et le lycée, le questionnaire comporte 44 questions avec des thèmes similaires.
Les questions à destination des collégiens demandent par exemple s’ils ont « peur d’aller au collège à cause d’un ou plusieurs élèves », « menti pour rester chez [eux] », « été mis(e) à l’écart dans la cour par un ou plusieurs élèves », s’ils mangent, « seul(e) à la cantine », ou encore si des élèves « font courir des rumeurs sur [eux] ».
Il leur est également demandé s’ils ont reçu « des messages insultants ou menaçants » sur les réseaux sociaux, si « des photos ou messages circulent » sur eux sans leur accord. D’autres questions comme s’ils ont « du mal à faire [leurs] devoirs », à « s’endormir » ou ont « mal au ventre ou à la tête » à cause de ce qu’ils vivent au collège.
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