Vous avez été nombreuses à réagir à nos différents articles sur la situation en Ukraine, et à souligner l’importance d’être vigilantes face à tout ce qui passe sous vos yeux sur les réseaux sociaux.
Et vous avez bien raison.
Car oui, comme le rappellent nos confrères et consœurs de Numerama, cette guerre est aussi une guerre de l’information — d’où l’importance de ne pas participer à la propagation de fake news et de contenus de propagande, comme par exemple ces fausses attaques de l’armée ukrainienne, heureusement débunkées par de fins limiers du Web.
Pour bien vous informer (sur l’Ukraine comme sur le reste), interrogez vos pratiques
Rappelons déjà que vous n’êtes pas obligées de relayer tout ce que vous voyez. Vous n’êtes pas sans cœur si vous ne partagez pas ou ne likez une vidéo montrant une situation dramatique. Personne ne va vous accuser d’être insensible à ce qu’il se passe sous prétexte que vous ne relayez pas tout ce que vous voyez.
Et vous avez aussi le droit de vous questionner sur la provenance de telle image ou la fiabilité d’une information avant de repartager à tout va. A minima, allez donc jeter un œil sur la bio de la personne qui l’a postée : s’agit-il de la personne qui a filmé ou pris la photo ? Est-elle sur place ? Est-elle journaliste ? Cite-t-elle sa source ?
Autant de bons réflexes à adopter pour ne pas se retrouver à diffuser des fake news sans le savoir.
Pour une information claire, les médias sont vos amis
Déjà, reconnaissons une chose : quand on n’est pas spécialiste des relations entre l’Ukraine et la Russie, quand on n’y connaît absolument rien en géopolitique, et qu’on ne se souvient que très vaguement de nos cours d’histoire du XXè siècle… eh bien, on peut être un peu perdue. Et c’est ok.
Comme le rappelle Alexandre Horn dans Numerama, les médias français qui couvrent actuellement le conflit « ne sont ni omniscients ni parfaits, mais ils recensent les différentes annonces officielles et disposent d’équipes sur place ou de correspondants pour constater ce qui se passe sur le terrain ».
Plusieurs grands médias généralistes, comme France Info et Le Monde tiennent non seulement un live très complet pour suivre la situation en Ukraine et permettre de comprendre ce qui s’y passe quasiment en direct, mais produisent aussi depuis quelques jours de nombreux articles de décryptages et d’analyses pour comprendre certains enjeux spécifiques au conflit russo-ukrainien et aller un peu plus en profondeur.
Au lieu d’écouter Jean-Michel-J’ai-un-avis-sur-tout se demander sur Twitter si « est-ce que Poutine va ou non appuyer sur le bouton de lancement d’une ogive nucléaire ? », lisez plutôt un article qui vous aide à comprendre le dispositif de dissuasion nucléaire russe ! Vous n’en sortirez pas forcément plus apaisée, certes, mais au moins vous en sortirez informée.
Des hommes et des femmes présents sur le terrain en Ukraine
Des journalistes, des correspondants ou correspondantes sont aussi en Ukraine, en Russie, et rapportent les évolutions sur le terrain via leur compte Twitter : Loup Bureau, Benoît Vitkine, Nicolas Delesalle, Daphné Rousseau…
Ils et elles rendent compte de la situation jour après jour, parfois au plus près du conflit.
Si vous parlez anglais, je vous recommande chaudement de suivre le travail du journaliste et podcasteur Terrell Jermaine Starr, qui se filme régulièrement en allant à la rencontre de la population ukrainienne :
Sur Twitter toujours, une liste des femmes journalistes présentes en Ukraine permet de suivre des professionnelles de l’information du monde entier sur l’actualité du conflit. Une façon aussi de valoriser leur travail, souvent invisibilisé.
Vous pouvez aussi suivre les actualités du site anglophone The Kyiv Independent.
Enfin, le travail des ONG est aussi vital en termes d’informations. comme par exemple celui d’Amnesty International qui documente les atteintes aux droits humains.
À lire aussi : Voici 6 assos et ONG fiables à soutenir pour aider le peuple ukrainien
Crédit photo : Gotovan via Flickr
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Les Commentaires
Alors que la Russie s attaque beaucoup aux gens d origine africaine , comme tout les pays de l est
C est pour ça que je suis jamais allée en Europe de l'est , Russie Ukraine Serbie Biélorussie et d autres pays de l est , comme je suis très mate de peau , j ai pas envie d être agressé