« L’objectif des cent jours a été tenu et le calme est revenu », commente un proche de l’Élysée dans les colonnes du Parisien. Le président Emmanuel Macron a confirmé le jour même, lundi 17 juillet, la reconduction d’Élisabeth Borne au poste de Première ministre.
Un nouveau directeur de cabinet rejoint l’équipe d’Élisabeth Borne
Quelques heures avant la confirmation, un nouveau directeur de cabinet, Jean-Denis Combrexelle, venait d’être annoncé, laissant présager un maintien possible de la Première ministre à son poste, malgré les nombreuses crises sociales de ces derniers mois, réformes des retraites en tête. Maintien confirmé plus tard dans la journée.
« Si Macron avait changé la Première ministre après les émeutes, le président aurait envoyé le signal qu’elle avait une responsabilité dans ces faits, ce qui était impensable. Il n’avait pas d’autre choix que de la maintenir » analyse un « poids lourd de la majorité » à nos confrères du Parisien.
Quels ministres sont sur la sellette ?
Selon les informations de nos confrères du Parisien, Élisabeth Borne souhaiterait quelques ajustements au sein de son gouvernement et doit présenter ses propositions au président dans le courant de la semaine. Seule une petite dizaine de ministres sont concernés.
Les paris sont lancés : parmi ceux qui risquent de partir, la secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire Marlène Schiappa, empêtrée dans l’affaire du fonds Marianne, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, estimé trop peu politique, le ministre du Logement Olivier Klein, « ou d’autres ministres issus de la société civile qui peinent à trouver leur place comme François Braun (Santé) ou Jean-Christophe Combe (Solidarités) » rapporte TF1Info.
Certains pourraient aussi voir leur portefeuille d’activité s’étoffer, poursuit le site de la chaîne : « le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pourrait voir partir son secrétaire d’État aux Outre-mer Jean-François Carenco pour récupérer ses attributions ».
Il faudra attendre quelques jours encore pour connaître la liste finale des départs… et celle des arrivées. Car comme dit le dicton, on sait ce que l’on quitte, jamais ce que l’on prend.
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