Je croyais connaître Dalida, il n’en était rien. Je savais qu’elle était une chanteuse mythique au destin tragique. Je m’amusais à danser sur ses tubes lors de soirées un peu trop arrosées. Surtout, je la pensais d’une autre époque, démodée. Jamais je ne m’étais plus questionnée que ça sur son existence.
Le film Dalida, en salles ce 11 janvier, m’a fait découvrir une vie entière que je ne soupçonnais pas. Une personnalité forte, avant-gardiste et surtout féministe.
J’ai eu la chance de rencontrer Lisa Azuelos (la réalisatrice), Sveva Alviti (l’actrice) ainsi que Orlando (le frère de Dalida) qui m’en ont dit plus sur l’histoire de ce film.
Dalida, une vie qui se découvre pièce par pièce
Je ne connaissais pas bien la vie de Dalida, et j’avoue avoir été un peu déroutée au début du film : les scènes s’enchaînent comme un puzzle, sans forcément de cohérence. On apprend pièce par pièce où elle a été découverte, son enfance, son entourage qui l’a lancée. Jusqu’à ce que tout s’assemble et prenne sens.
Tous ces éléments l’ont forgée à devenir cette star qui cherche à tout prix une revanche sur la vie. C’est par moment un peu décousu… Mais à qui en vouloir ? Sa vie entière semble être faite sur ce schéma qui part dans tous les sens.
Toute sa vie, Dalida cherche en vain à s’éloigner de ses démons, sans y arriver. On parle souvent de sa vie comme d’un destin dramatique et c’est vrai : malgré les succès de ses chansons et concerts, la mort l’entoure.
Dalida, une femme qui aime l’amour… Mais pas trop la monogamie
À une époque où le mariage
semble le passage obligé, force est de constater que tout n’est pas si facile pour Dalida. Elle rêve d’une vie simple et rangée, mais elle fait tout le contraire.
Elle aime un homme, puis un deuxième en même temps. Le fait est accepté par les deux compagnons… Et puis quand un troisième homme arrive dans sa vie, tout est bousculé.
Toute sa vie semble n’être qu’un château de cartes qui s’effondre et se reconstruit sans fin. Pas question cependant pour Dalida de tomber. Jusqu’au bout, elle cherche sans cesse à se dépasser et à dépasser le destin qui l’accable.
D’ailleurs, la durée du film (deux heures) est largement excusée par le nombre hallucinant d’événements qui lui sont arrivés au fil des années.
Dalida, c’est avant tout des tubes
Le film est rythmé par ses tubes ultra connus, de Bambino à Paroles, Paroles en passant par Laissez-moi danser. Mis dans un contexte, ces chansons que j’écoutais pour rire en soirée prennent soudainement tout un sens.
Sveva Alviti ne chante pas directement, mais elle joue à merveille le playback. Comme Dalida, elle incarne chaque musique, les vivant à 100%.
Ces tubes servent de bande originale au film, ce qui plaît si vous aimez la chanteuse. Cependant, quand on regarde Dalida, le plaisir n’est pas forcément de réécouter Gigi L’Amoroso mais plutôt de découvrir l’histoire de celle qui l’a chanté. Et c’est bien là, la force de ce film.
Dalida sort le mercredi 11 janvier, donc ne le ratez pas si l’histoire de la chanteuse mythique vous intéresse !
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