– La photo d’illustration est tirée du film S.O.S Fantômes.
Bonjour, je m’appelle Vanessa et je suis chasseuse de fantômes ! Je ne peux qu’imaginer votre surprise, une surprise à laquelle je suis habituée.
Il est vrai qu’aucun cursus scolaire ne propose ce domaine, à part Poudlard mais ce monde n’existe malheureusement que dans nos esprits candides. Pour dire vrai, tout a commencé lorsque j’étais toute petite et que mes PSI se sont manifestées.
Talents spéciaux et fascination pour le paranormal
Les PSI, ce sont les perceptions extra-sensorielles, comme par exemple la télépathie et la télékinésie — on les catégorise dans les pseudo-sciences, puisque les sciences actuelles ne les reconnaissent pas. Enfant je semblais donc naturellement douée pour la télépathie et la précognition, soit la vue d’un événement à venir. Avais-je conscience de ces capacités extraordinaires ? Absolument pas !
Les enfants en bas âge ont un contact naturel avec le paranormal, si bien que cela leur semble normal et appartenant à leur monde.
Je n’en ai aucun souvenir, c’est ma mère qui me l’a raconté et comme elle croit à tout ça, elle ne l’a jamais remis en cause. D’ailleurs les enfants en bas âge ont un contact naturel avec le paranormal, si bien que cela leur semble évident et appartenant à leur monde.
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Plus tard, j’ai baigné dans les histoires de fantômes de famille, et moi enfant des années 80, j’ai aussi été traumatisée fascinée par l’émission Mystères. Si j’en avais affreusement peur, je dois avouer que je ne pouvais m’empêcher de regarder, quitte à ce qu’une nuit blanche s’ensuive. Et cela m’a suivie durant de longues années où je flirtais secrètement avec le paranormal en me créant des peurs sordides.
Il y a une quinzaine d’années, j’ai décidé que cet intérêt ne devait pas rester au stade du fait divers mais que je devais faire des recherches pour me familiariser avec ces phénomènes et tenter d’obtenir une réponse. À l’époque je l’avoue, j’étais bien naïve.
Pendant des années je me suis enfermée dans une bibliothèque et j’ai lu des centaines de livres, mais pas seulement sur le paranormal.
Recherches après recherches, j’ai compris que tout cela était bien plus complexe que ce que je pensais.
Recherches après recherches, j’ai compris que tout cela était bien plus complexe que ce que je pensais, et que mon enquête devait aussi se concentrer sur d’autres thématiques, à première vue sans aucun rapport mais qui pourraient m’apporter des pistes.
J’ai donc commencé à feuilleter des revues d’histoire, d’anthropologie, de théologie, de démonologie (l’étude des démons et mauvais esprits), de cosmologie (la branche de l’astrophysique qui s’intéresse à l’origine, la nature, la structure et l’évolution de l’univers), de physique, de physique quantique et j’en passe.
C’était passionnant de faire des recherches, de trouver des connexions et creuser un peu plus le mystère — même si ces livres-là ne parlent bien entendu pas de paranormal.
Par exemple, avec l’anthropologie j’ai fait une longue étude pour voir si d’un point de vue chronologique l’homme avait pu croire à l’au-delà. C’est le cas depuis les premiers hommes : des rites funéraires ont toujours été pratiqués pour permettre à l’âme de partir vers un autre monde, et selon les civilisations, ce endroit d’après a un nom et des cultes différents.
Sur une échelle du temps, c’est intéressant de constater que finalement on considère qu’une croyance peut être innée.
L’anthropologie apprend aussi que depuis des millénaires chaque tribu ou groupe avait son chaman, son sage ou son sorcier — multiples sont les noms qui leur ont été donnés. Il y avait toujours une personne pour prédire l’avenir à l’aide d’un médium quelconque (pierres, coquillages, etc.) et ainsi anticiper les événements. Une personne importante et primordiale au sein d’un groupe que l’on ne remettait jamais en question.
Aujourd’hui encore la voyance est un marché porteur, et je trouve finalement cela assez étrange que les gens croient beaucoup plus en cette pratique qu’à l’existence des fantômes.
Après toutes ces recherches, il fallait ensuite que j’aille sur le terrain.
Le paranormal sur le terrain
Aux premières heures d’Internet, j’ai tenté de trouver des « ami•es » virtuels dans le milieu, mais aussi des spécialistes car je voulais tout savoir. Mes premiers pas ont été un véritable cauchemar : je me faisais rejeter en permanence, et je ne comprenais pas du tout pourquoi. Je me présentais comme une passionnée en recherche et en partage, et on me rejetait car je n’étais « personne » dans le domaine.
Dans les pays anglophones, on ne renie pas les fantômes.
J’étais si désemparée que j’ai fini par vouloir découvrir ce qu’il se faisait ailleurs, et j’ai commencé à voyager dans des pays anglophones comme le Royaume Uni et les États-Unis où les esprits sont bien plus ouverts.
Dans ces États, on ne renie pas les fantômes ; on les met en avant et on joue du folklore, si bien que certains lieux publics se targuent d’être hantés.
Il y a aussi beaucoup de chasseurs de fantômes et des événements que l’on appelle « ghost hunts » (chasses de fantômes). Elles regroupent majoritairement des passionné•es du paranormal, mais aussi parfois quelques sceptiques au cœur d’une convention où des professionnel•les du milieu sont présents.
Ainsi médiums, chasseurs de fantômes ou encore démonologues vous invitent à leurs conférences ainsi qu’à une nuit d’enquête en immersion dans un lieu présumé hanté.
À force de voyages, de rencontres, d’expériences et aussi d’études, je me suis dit qu’un jour il serait bon qu’à mon tour je puisse partager toutes mes connaissances avec des passionné•es en France.
J’ai donc créé un site, ParanormaLife, que j’ai alimenté pendant de nombreuses années. En écrivant ces articles, je voulais surtout permettre aux gens de m’écrire et leur accorder toute l’attention nécessaire — principalement pour leur dire qu’ils ne sont pas fous.
Si j’ai attendu plus de dix ans avant de rédiger ce blog, c’est que je voulais être sûre d’avoir des choses à dire, des faits étudiés et expérimentés. Et cette première aventure a été merveilleuse car j’alliais deux de mes passions : l’écriture et le paranormal.
J’ai créé ma société et importé le concept de ghost hunts en France.
Bien que continuant toujours mes voyages et mes recherches, il y a trois ans j’ai voulu passer un cap supérieur et offrir cette expérience immersive à cette France que j’aime tant. J’ai donc créé ma société et importé le concept de ghost hunts en France.
Il a fallu l’adapter et m’associer à une équipe réputée d’enquêteurs français du nom de R.I.P. (Recherches investigations paranormal).
Dès le premier événement, l’engouement a, à ma grande surprise, été incroyable. Il faut croire que comme en France le paranormal a toujours été tabou, personne ne pouvait imaginer pouvoir vivre une telle soirée un jour et cela a suscité beaucoup d’enthousiasme.
En trois ans j’ai organisé près de cinquante soirées dans des lieux parfois incroyables ; majoritairement des châteaux, mais parfois aussi des abbayes ou des cachots.
Ces événements me permettent aussi de jouer sur l’histoire et le patrimoine, des choses très importantes à mes yeux car il n’est pas question de ne vendre que du paranormal, et c’est certainement pour cela que mes collaborateurs et partenaires me font confiance.
À la nuit tombée, nous éteignons toutes les lumières et encadrés par mes collègues professionnels, les gens partent enquêter ces lieux présumés hantés pour ainsi comprendre un peu notre métier, et apprendre à appréhender les phénomènes paranormaux.
Même si le terme de chasseuse de fantômes est plus pratique à utiliser car il est très explicite, j’avoue que ce n’est pas un terme que j’emploie au quotidien parce que son étymologie ne me convient pas.
Je ne considère pas que je « chasse » quoi que ce soit, je suis plutôt dans l’observation, la réflexion et la recherche.
Je sais que dans le milieu du paranormal beaucoup l’utilisent, et moi aussi pour me présenter dans certaines situations, mais je ne considère pas que je « chasse » quoi que ce soit lorsque je vais dans un lieu hanté. Je suis plutôt dans l’observation, la réflexion et la recherche.
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« Chasser » des fantômes
Voir un fantôme n’est pas si commun ; en vérité, de tous les phénomènes recensés, ce sont certainement les plus rares. Mais en enquêtant de nuit il est évident que le fait de perdre la vue nous permet de décupler nos autres sens. Alors en enquête il y a des ressentis, et le corps est d’ailleurs un très bon indicateur que nous apprenons à écouter.
Mais nous pouvons entendre des bruits, plus ou moins forts ou violents, comme des bruits de pas ou de meubles. Parfois ce ne sont que des mémoires résiduelles, des sons qui ont été enregistrés dans le lieu et qui peuvent se reproduire en écho à l’infini.
Les mémoires résiduelles, c’est ma spécialité, c’est pour cela que la majorité de mes recherches se concentrent souvent sur de très vieux lieux ou alors des endroits ayant un historique fort.
Si les apparitions restent rares, il est toutefois possible de voir des ombres.
Il est aussi parfois possible d’être touché•e, d’entendre des voix, de sentir des odeurs ou de voir des flashs lumineux. Et si les apparitions restent rares, il est toutefois possible de voir des ombres.
Pour corroborer ces phénomènes, nous nous équipons de matériel spécifique car il faut savoir qu’il y a bel et bien des ingénieurs qui travaillent sur des équipements à la pointe.
Le plus souvent nous tentons de mesurer les champs électromagnétiques puisqu’ils accompagnent régulièrement un phénomène. Nous avons aussi des dictaphones numériques ultra-sensibles pour faire de la transcommunication instrumentale et tenter de percevoir des voix désincarnées.
Il est également possible de filmer en vision de nuit voire avec des caméras thermiques pour pouvoir repérer d’éventuelles entités. Et il y a en vérité un tas d’appareils bien plus complexes, et dont certains sont très friands.
Nous sommes encore loin de pouvoir mesurer ce qui nous entoure.
Mais pour être honnête, si certains appareils apportent des résultats encourageants, nous sommes encore loin de pouvoir mesurer ce qui nous entoure.
Les fantômes existent-ils vraiment ?
Après toutes ces années, vous vous dites sûrement que j’ai une réponse sur tout cela, que je pourrais vous dire si les fantômes existent, s’il y a bel et bien un au-delà ; je vous répondrai que c’est compliqué.
Plus j’apprends, plus j’expérimente, plus j’enquête sur des lieux hantés, et plus certains phénomènes bouleversent des théories de base et me laissent entendre que ce qui nous entoure est bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Ce que je pense de la présence d’un au-delà est ainsi une grande question. Il faudrait déjà définir l’au-delà, et je crois que tous n’auraient pas la même conception et que beaucoup y verraient un paradis.
Est-ce qu’il y a quelque chose après la mort ? Est-ce que l’âme survit ? J’aurais tendance à dire oui. Est-ce qu’elle part dans une autre dimension ? Dans un paradis ? Je ne sais pas, car m’étant spécialisée sur les mémoires résiduelles, je n’ai pas d’étude approfondie sur ce sujet.
Beaucoup attestent avoir été dans un univers ressemblant à l’au-delà et avoir côtoyé des proches décédés lors d’une courte période de mort imminente.
Néanmoins, je me documente évidemment et je lis de nombreux livres sur le sujet. Il y a entre autre le Dr Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur en France, qui tend à prouver que l’au-delà existe car il a répertorié de nombreux témoignages de patients lors d’EMI (expérience de mort imminente, comme une mort clinique ou un coma).
Beaucoup attestent avoir été dans un univers ressemblant à l’au-delà et avoir côtoyé des proches décédés lors d’une courte période de mort imminente.
Les fantômes sont là pour raconter une histoire, au même titre qu’une mémoire résiduelle qui reproduit un phénomène à l’infini.
Surtout, vous risquez de me demander si les fantômes existent ? Oui, et les fantômes sont justement là pour raconter une histoire, au même titre qu’une mémoire résiduelle qui reproduit un phénomène à l’infini. Mais beaucoup s’accordent à dire, y compris moi, qu’il y a des choses qui nous dépassent bien plus, si bien que ni notre savoir, ni notre équipement scientifique ne sont adaptés à tout cela.
J’ai conscience de suivre une quête du Graal et que mon époque ne connaîtra pas de réponse, mais ces recherches sont si passionnantes qu’elles sont devenues le point central de mon existence.
Car le paranormal se définit comme étant un phénomène que la science ne peut expliquer. Cela ne comprend pas que les fantômes, il y a un tas de sous-domaines comme l’ufologie (l’étude des phénomènes volants non identifiés), la cryptozoologie (l’étude des animaux mystérieux), la parapsychologie (l’étude de phénomènes psychiques paranormaux), l’occultisme (les arts et sciences occultes)…
Donc on liste dans cette catégorie tous les faits et/ou témoignages qui pourraient être non prouvés et non classés — comme dans X-Files. À partir du moment où l’on vit un phénomène que l’on ne peut expliquer, pour nous c’est déjà paranormal.
Pour qu’il soit classé ainsi il faut l’avis de plusieurs spécialistes et pourquoi pas de scientifiques, et si personne n’a de réponses alors c’est paranormal. Ce qui est paranormal aujourd’hui pourrait être normal dans 100 ans, tout ça n’est que la conclusion de notre savoir d’homme au début du IIIe millénaire. Notre savoir est encore très limité.
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Entre scepticisme et curiosité
Si je suis désormais fière de parler de mon métier atypique, cela n’a pas toujours été le cas. Une chose est sûre, la réaction des gens face à mon aplomb est souvent extraordinaire. Tous ont une première expression similaire qui se résume à des yeux exorbités accompagnés d’un sourire qui exprime à la fois la surprise et l’envie de rire, pensant que c’est une blague.
Quand j’annonce que je suis absolument sérieuse, des personnalités se dessinent très vite. Il y a d’abord la personne qui va me dire qu’elle y croit et va me lancer sur le sujet avec passion, puis il y a celle qui monte soudainement sur ses grands chevaux me disant que cela n’existe pas, que ce sont des inepties.
Enfin il y a la personne qui va me regarder la terreur plein les yeux, me demandant pourquoi je fais ça, avant de finalement retirer sa question car elle a bien trop peur de ma réponse.
Toutes ces réactions sont intéressantes et méritent que je prenne le temps de leur répondre. Néanmoins face au scepticisme extrême je ne perds désormais plus de temps à vouloir démontrer ce que je fais.
Non pas que je manque d’arguments, loin de là, mais le temps et l’expérience m’ont surtout appris à ne pas tenter de convaincre des personnes qui ont décidé qu’elles ne changeraient pas d’avis.
À l’école je n’en ai jamais parlé, j’ai attendu plusieurs années avant de pouvoir raconter certaines de mes expériences à mes amis. J’ai certainement beaucoup de chances, ou alors j’ai très bien choisi mon entourage, mais on ne m’a jamais contrariée sur ces choses que j’avais pu vivre, au contraire.
Le paranormal est malheureusement bien mal vu en France ; si ce ne sont pas les puristes, ce sont alors les sceptiques qui nous dénigrent. J’ai appris avec le temps à essuyer les crachats sans m’énerver, et j’ai bon espoir qu’un jour les gens verront cette thématique autrement que ce que l’on montre dans leur petit écran.
J’ai bon espoir qu’un jour, les gens regarderont autour d’eux en se disant avec humilité qu’ils n’ont évidemment pas toutes les réponses de ce monde.
J’ai bon espoir qu’un jour, les gens regarderont autour d’eux en se disant avec humilité qu’ils n’ont évidemment pas toutes les réponses de ce monde, et qu’ils ne peuvent prétendre que tout ceci n’existe pas, car ils n’en savent absolument rien.
Le paranormal ce n’est pas que des fantômes, c’est tout simplement accepter que notre savoir est limité et que certains faits dépassent notre compréhension.
Peut-on vivre du paranormal ?
Ma vie entière tourne autour du paranormal. Si je n’organise pas un événement, alors je suis en tournage pour une série documentaire sur les enquêtes paranormales modernes et pleines de sensibilité. Cela s’appelle la Nuit du chasseur : il s’agit d’une équipe de quatre enquêtrices qui partent sur les routes et se questionnent sur des lieux présumés hantés.
Participer à ce web docu est important pour moi, toujours pour la notion de partage : il est important de mutualiser ses expériences et son savoir, et cette aventure dans l’air du temps peut permettre à un public à première vue non convaincu de s’intéresser à la thématique.
Et si je ne suis pas en tournage, alors je prends mon sac à dos et je pars en voyage. Je me construis des séjours 100% paranormaux et pars ainsi en quête de rencontres et de lieux aux légendes fascinantes. Et comme je me passionne aussi pour la photographie, j’ai décidé d’imager tout ceci sur mon compte Instagram.
À ce jour, ma vie sociale et professionnelle tourne donc autour du paranormal. Évidemment je n’ai pas fait d’études dans cette branche, et chasseuse de fantômes n’est pas un métier ; mais ayant eu un cursus « normal » je suis diplômée en communication et tourisme, ce qui m’a permis de rebondir et de devenir aujourd’hui entrepreneuse en vivant très modestement de ma passion.
Mes nombreuses aventures m’ont par ailleurs permis d’ouvrir certaines portes à l’étranger : j’ai participé à deux reprises à la convention The ScareFest Horror & Paranormal Convention, une fois en tant que blogueuse et une autre fois pour les ghost hunts.
Certaines personnes rencontrées lors de mes voyages, tel que Grant Wilson (cofondateur d’une association ayant pour but d’aider et de démontrer des phénomènes dit paranormaux et figure de l’émission américaine Ghost Hunters) ou Nick Groff (co-créateur et figure de l’émission Ghost Adventures), sont devenus des amis, et d’autres m’invitent parfois sur leurs événements.
Pour finir, j’ai tellement de choses à dire, de théories à développer et d’expériences vécues à raconter, que j’écris actuellement un livre.
Ouvrez les yeux, ouvrez votre esprit, vous verrez c’est passionnant !
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Les Commentaires
Pour les EMI, je reste tout de même sceptique concernant l'explication scientifique. J'avais vu ce reportage dans laquelle des médecins ont réduit l'activité neurologique d'une femme très bas, elle a fait une EMI.
Par ailleurs, les EMI sont assez semblables à travers le monde: lumières blanches, sensation d'amour, être chers disparu. On pourrait dire que c'est dû à notre culture chrétienne mais non, il y a des témoignages qui se ressemblent assez bien au niveau des "hallucinations". Lorsque des gens se droguent, ils n'hallucinent pas souvent les mêmes choses, voir rarement.
Oui, les gens ont le droit de sentir agressé par le rationalisme, c'est pas que ça remet en cause leur croyance, c'est que ça déni ce qu'ils ont vécu et pas de façon toujours respectueuse.
Perso je suis partagée entre le "peut-être" & "peut-être pas".
La vie après la mort est souvent abordée dans le cadre dans la physique quantique donc comme quoi... ça restera un mystère pendant longtemps.