Au Chili, l’année 2023 commence sur une note féministe. Irina Karamanos, la compagne du président chilien Gabriel Boric, a officiellement annoncé, jeudi 29 décembre, qu’elle quittait ses fonctions de première dame. En partant de la Moneda, le palais présidentiel, elle ferme le bureau de la Coordination socioculturelle qu’elle dirigeait, un poste traditionnellement attribué par les chefs d’État à leurs compagnes. Les 6 fondations dont elle était présidente seront désormais dirigées par des personnes désignées par les ministres concernés.
À lire aussi : 2022 a été une sale année pour les droits des femmes dans le monde (et on devra rester vigilantes en 2023)
« Changer le regard d’un couple présidentiel »
Élu le 19 décembre 2021, le nouveau chef d’État chilien avait promis de supprimer le statut de première dame lors de sa campagne. Après quelques semaines de réflexion, sa conjointe avait finalement accepté d’endosser ce rôle, tout en expliquant vouloir le réformer. C’est désormais chose faite. « C’est une étape qui nous rend fiers, car elle permet de changer le regard que l’on peut avoir d’un couple présidentiel ou des stéréotypes culturellement associés à ce rôle de première dame », a déclaré Irina Karamanos au journal chilien La Tercera.
Anthropologue et chercheuse, la jeune femme de 33 ans est également à la tête du Front féministe de Convergencia Social, le parti politique de son compagnon. Des activités qu’elle entend pouvoir reprendre à temps plein. « Je vais intensifier mon militantisme au sein du parti et je vais également me développer professionnellement dans mon domaine », a-t-elle précisé sur son avenir.
À lire aussi : La série The First Lady met en lumière le destin de trois Premières Dames Américaines
Visuel de Une : capture écran Youtube
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.