Live now
Live now
Masquer
Cinéma

Anna, un jour, l’histoire d’une femme qui cherche à retrouver son souffle

Anna, un jour est un film aux enjeux universels qui a touché Kalindi en plein cœur. Son histoire, ça pourrait être la sienne, celle de sa mère, de ses amies. Le récit d’un moment charnière, d’une vie au bord du gouffre…

En partenariat avec Damned Distribution .

Le dimanche, quand tout le monde dort encore ou se remet laborieusement de la cuite prise la veille, j’aime me traîner hors du lit pour continuer à rêvasser au cinéma.

Les salles ne sont qu’à moitié pleines, voire franchement vides, ce qui promet un instant privilégié entre le cinéphile et le film.

Ces heures dominicales, je les chéris, mais j’avoue les avoir un peu délaissées depuis qu’aller au cinéma fait partie intégrante de mon métier et que j’associe cinéma et travail.

Ode aux films simples qui me touchent en plein cœur

Cependant, il y a des films devant lesquels je n’ai pas l’impression de bosser. Des films qui m’embarquent tout de suite et que j’aimerais voir plusieurs fois sur grand écran.

Ils ne sont pas toujours les plus sensationnels en terme d’action ni même ceux qui ont coûté le plus cher à produire. Parfois, une histoire toute simple peut avoir un goût de reviens-y, un goût d’umami.

C’est le cas de Anna, un jour.

ANNA, UN JOUR Bande Annonce (2019) Drame

Anna, un jour, de quoi ça parle ?

Anna est brune, ses cheveux sont courts et une grande mèche tombe sur ses yeux bleus un peu tristes. Anna est belle et a (a priori) tout pour être heureuse : trois enfants qu’elle adore, un mari qu’elle aime et un job.

Mais Anna est justement débordée entre ses mômes, son mari, son taf et globalement tous les soucis qui lui fracassent le crâne. Ses problèmes financiers lui grignotent l’existence et son mari lui glisse entre les mains. Elle le sait, elle le sent.

Elle se noie dans une charge mentale trop lourde. À un carrefour de son existence, elle doit trouver des solutions pour sauver ce qu’il reste de ses envies, ses désirs et ses relations.

Anna, un jour, c’est un film dont les enjeux pourraient bien être les miens, ceux de ma mère, de ma voisine de mes collègues. C’est l’histoire d’une vie qui s’effrite et de blessures qu’il faut vite panser pour avancer.

C’est touchant, sincère, universel, et important.

Anna, un jour, une héroïne lumineuse

Réalisé par Zsófia Szilágyi, une cinéaste hongroise qui en est à son coup d’essai, Anna, un jour a déjà tout d’un grand. Ce film n’est que son premier, et pourtant Zsófia fait preuve d’une maîtrise, non seulement de l’image mais surtout de la retranscription des sentiments humains, assez bluffante.

Mais Anna, un jour n’aurait pas été aussi émouvant s’il n’avait pas tenu sur les épaules de Zsófia Szamosi, actrice accomplie qui s’est illustrée notamment dans Sing, L’étrangleur et Blossom Valley.

Dans Anna, un jour, elle brille par son naturel et semble ne jamais jouer la comédie. C’est elle qui porte l’entièreté du film sans une fausse note et rend hommage aux idées soignées de sa réalisatrice.

Gracieuse même dans la tristesse, l’héroïne à qui elle donne vie subjugue immédiatement, au point de m’avoir rendue accro à elle. J’aurais voulu que le film dure plus longtemps, pour ne pas abandonner Anna si vite.

Image d'erreur

Mon amour pour Anna, un jour

J’ai vu Anna, un jour, un après-midi où j’étais claquée. Honnêtement, tout ce que j’avais envie de faire c’était rentrer chez moi et dévorer un mac and cheese devant la première connerie trouvée sur Netflix.

Mais la création de Zsófia Szilágyi m’a remis un coup de jus. J’ai été saisie dès la première minute par les problématiques posées par le film, qui m’ont aidé à interroger les enjeux de ma propre existence.

Anna, un jour a relancé ma machine à réfléchir et à philosopher.

Pour cette raison, celles que j’ai énoncées plus haut, et encore 150.000 autres, je te conseille de foncer au cinéma dès le 19 juin pour voir Anna tenter de retrouver son souffle.


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.

Les Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.

Plus de contenus Cinéma

Wes Anderson // Source : LLC
Pop culture

La merveilleuse histoire d’Henry Sugar : tout ce qu’il faut savoir sur le prochain film de Wes Anderson

Livres

Voici le livre qui rendra votre été beaucoup plus romanesque

Humanoid Native
chihiro // Source : Studio Ghibli
Pop culture

Pendant que Barbie en est à son dixième trailer, le nouveau Hayao Miyazaki sortira sans bande-annonce

2
Tom-Holland-balance-un-Spider-Man-portait-un-faux-bouli-rebondi-sous-son-costume-moulant
Pop culture

Spider-Man : Tom Holland révèle quel est son film préféré (spoiler, il ne joue pas dedans)

L'héroïne du film Atlantique de Mati Diop, Grand Prix du festival de Cannes 2019 // Source : Cinekap
Cinéma

Adoption, exil, avortement : 3 films qui changent, dispo en replay gratuitement

Source : Marvel
Cinéma

Surcoté, Spider-Man : Across The Spider-Verse incarne ce que l’influence Marvel fait de pire au cinéma

5
Indiana Jones 5 // Source : Lucasfilm
Cinéma

Âgisme dans « Indiana Jones 5 » : Harrison Ford voulait que les cascadeurs le laissent être un vieil homme

20
Justine Triet conférence de presse // Source : https://www.youtube.com/watch?v=O7TzAD4gQLM
Cinéma

Pourquoi la Palme d’Or de Justine Triet est la meilleure nouvelle de ce Festival de Cannes

Thierry Frémaux // Source : Madmoizelle
Pop culture

5 fois où Thierry Frémaux, le directeur du Festival de Cannes, s’est vraiment moqué de nous

Dua Lipa // Source : Warner Bros
Pop culture

Dua Lipa, Nicki Minaj, Lizzo, Tame Impala, Ryan Gosling : on en parle, de la BO de Barbie ?

Jude Law et Alicia Vikander // Source : Courtesy
Cinéma

Jude Law portait un parfum à base de « sang, matières fécales et sueur » pour jouer Henri VIII sur le tournage de Firebrand

La pop culture s'écrit au féminin